Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...

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Maelyne Alleda

Maelyne Alleda

▬ Contributions à l'histoire : 228

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MessageSujet: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMar 03 Mai 2011, 15:11


Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis,
Pour me comprendre, Il faudrait connaître ma vie,
Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...


Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... Icnejamesmcavoy Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... Icnehelenabonham1 Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... Icnedakotablue2


Invariablement depuis qu'elle avait croisé sa route Maelyne pensait au meilleur fauconnier de la capitale. Depuis qu'elle avait rencontré Lundre puis Jullanar la brune sorcière du Premier Ordre avait senti ses certitudes s'ébranler et elle ressentait le besoin de se rapprocher physiquement de ceux qui l'avaient atteinte de cette manière. Ses promenades nocturnes au Saint Mémorial ne parvenaient plus tout à fait à apaiser une âme tourmentée que la Voix elle-même était incapable de soulager pleinement.

C'est pourquoi Maelyne avait pris l'habitude de faire de fréquents crochets par Perllan. Elle essayait généralement de s'y faire discrète, ne voulant pas attirer l'attention du fauconnier tout en étant consciente que sa présence en cet endroit n'avait rien de choquant. Mais en cette belle fin d'après-midi la sorcière ne se cachait pas. Elle était fermement résolue à passer le pas de la fauconnerie sous couvert de récupérer la réponse à la missive qu'elle avait fait envoyer lors de leur première rencontre. Postée à l'endroit exact d'où elle l'avait observé la première fois elle se remémora toutes les suivantes. Toutes celles qui avaient mené à ce qu'elle se révèle à lui.

Désireuse de vider son esprit Maelyne se concentra sur l'observation. La fauconnerie ne payait pas de mine et la sorcière n'avait pu en visiter que la pièce du rez-de-chaussée mais les longues heures de repérage qu'elle y avait passé lui avait appris que l'étage devait certainement être consacré aux oiseaux dans sa quasi totalité. La plantureuse jeune femme avait commis un certain nombre de crimes, le sang avait imbibé ses mains, mais elle n'en était pas moins sensible aux charmes de l'oisellerie. L'oisillon que Lundre avait soigné avec tant de bienveillance avait éveillé sa compassion et elle espérait pouvoir l'apercevoir à nouveau.

Prêtant davantage attention à ce qui se passait à l'intérieur de la boutique Maelyne aperçut le petit sorcier occupé à discuter avec une très jeune femme. Elle constata que Lundre était aussi volubile qu'à son accoutumée et la Voix grogna d'agacement en voyant ses mains bouger rapidement au rythme de ses paroles. La sorcière prêta davantage attention à la jeune fille. Elle ne la voyait que de dos et ne pouvait en apercevoir qu'une tête blonde comme les blés. Mince, voire même maigre, la fillette gesticulait presque autant que le brun jeune homme qui lui faisait face.

Cette vision arracha un sourire attendrit à Maelyne qui se vit quasiment au même âge, débordante de vie. Elle se rembrunit aussitôt en songeant à ce que la vie lui avait réservé et revint à la raison principale de sa présence ici. Lundre était un homme. Lundre était un sorcier. Lundre était un homme sorcier dont les yeux avaient été agités par une lueur malsaine lorsqu'il avait compris quel pouvoir était celui de Maelyne. Donc Maelyne devrait le tuer tôt ou tard.

Alors qu'elle s'apprêtait à pénétrer dans la boutique la sorcière fut heurtée de plein fouet par le vivante jeune fille qui discutait quelques instants plus tôt de façon si animée avec Lundre Soleren.

- Désolée jeune fille... lança-t-elle en croisant le regard de celle-ci.

Un regard qui la laissa complètement saisie, un regard doré...
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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMer 04 Mai 2011, 10:58

Les semaines d’entraînements, se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Chaque jour, elle faisait courir la magie en elle. Essayant de la soumettre aux caprices de son esprit avec plus ou moins d’efficacité.
Mais ces derniers temps, il semblait à Rhewen que ses yeux tiraient de plus en plus vers des couleurs mordorées. C’était presque imperceptible. Peut-être que la lumière qui les animait lorsqu’elle utilisait son don avait déteint sur ses iris ? Ou est-ce seulement le fruit de son imagination ?

La jeune fille avait profité d’une trêve dans sa formation pour se rendre à la fauconnerie. Voilà déjà plus plusieurs mois qu’elle aurait du partir pour le sanctuaire, mais les intempéries ne semblaient pas vouloir leur en donner la possibilité ! Elle traversait Perllan emmitouflé dans une cape noire qu’elle avait emprunté à Jullanar pour l’occasion. Il valait mieux qu’elle ne se fasse pas remarquer. Aussi discrète qu’un chat, elle se faufila dans la foule. Slalomant entre les passants, trop occupés par le froid mordant pour se permettre de dévisager une adolescente maigrichonne.
La jeune sorcière entra dans le magasin, faisant tinter, à son passage, la clochette accrochée sur la porte. Lundre, comme à son habitude, était en haut à s’occuper de ses oiseaux. La jeune fille rabattit la capuche de son vêtement et s’approcha de l’escalier. Elle était pressée de le voir. La dernière fois, leur discussion n’avait tournée qu’autour d’elle, elle espérait pourvoir se rattraper maintenant que l’affaire c’était un peu tassé !
Elle aperçut ses pieds, impatiente, elle se retint de le rejoindre. Mais a peine eut-il le temps d’appréhender l’identité de son nouveau client que Rhewen sauta sur lui pour l’enlacer. Elle était tellement heureuse de le revoir ! Bien que Jullanar se soit montrée d’une générosité débordante, la jeune fille n’avait eut de cesse de languir sa famille. Enfin à par Kawyr bien sur… D’ailleurs peut-être pourraient-ils faire un détour chez ses grands parents ?

Une longue discussion s’engagea. Elle lui conta sa vie durant ses derniers mois, la raison de sa présence, le départ prochain pour le sanctuaire…Lundre lui parla aussi d’un voyage, ou plutôt d’une expédition aux confins des terres australes. Rhewen frémit, elle connaissait peu de chose sur ces landes lointaines, mais la forteresse qu’elle habitait était sujette à de nombreuses rumeurs morbides. Elle tenta de l’en dissuader, en vain. Elle essaya de comprendre ce qui le poussait à braver le danger, et là encore elle ne fut pas satisfaite par la réponse.
Résigné, elle se renfrogna quelque peu. La dernière fois qu’il était parti, elle était trop jeune pour voir le danger auquel il s’exposait. Mais Cyan était devenu d’une humeur exécrable, désespérant à la disparition de son double. D’ailleurs, Elle irait peut être le chercher pour tenter de raisonner son frère…
Le débat s’éternisa quelque peu, devant le visage presque amusé de son oncle, ce qui ne manqua pas de l’exaspérer encore plus.

Mettant sa menace à exécution la petite sorcière, se dirigea vers la sortie en lui jetant un dernier regard rageur. Mais à peine eut-elle franchit la porte, qu’elle percuta de plein fouet une passante qui s’était arrêté devant la boutique. La surprise combinée à la colère firent tomber les digues qui retenaient son pouvoir prisonnier. Elle sentit le flot de magie déferler en elle. Elle se battit conte lui, essayant de l’emmurer au plus profond d’elle. Il ne fallait pas qu’elle s’enflamme, là, maintenant, au milieu de la rue. Le feu qui immolait ses veines perdit peu à peu du terrain. Elle respirait profondément, il fallait se calmer, se vider de ses émotions…
Quelques secondes passèrent avant que Rhewen ne reviennent à la réalité des choses. Ses introspections la déstabilisaient toujours. Sans faire attention, elle croisa le regard de cette inconnue. Elle était ce qu’elle aurait classifié injustement de vieille, pour dire gracieusement plus âgée. Elle arborait une dense crinière brune et des yeux de couleur ambré. Rien de bien particulier pour son œil inexpérimenté ! Cependant elle venait de commettre l’irréparable en la dévisageant : ses yeux s’étaient nimbés d’une couleur or qui ne trompait personne. Pourvu qu’elle ne fasse pas un scandale !
Désireuse de quitter les lieux au plus vite, la jeune fille baissa ses yeux étincelant en murmurant quelques excuses. Il fallait qu’elle sorte de ce quartier au plus vite ! Si jamais la dame qu’elle venait de percuter, se mettait à crier au loup, il était sur qu’elle aurait de gros ennuis ! Tant pis pour Cyan, elle essayerait de résonner Lundre une autre fois…

Rabattant sa capuche, elle se mit à marcher à vive allure dans ses rues si familière. Soudain quelque chose stoppa son élan. Quelqu’un venait de lui attraper le bras.

HJ: désolé d'avoir autant PNJsé Lundre. Si cela ne convient pas je peux le modifier !
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Lundre Soleren

Lundre Soleren

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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMer 04 Mai 2011, 21:19

Une journée ordinaire, une fin d’après-midi ordinaire. Depuis quelques jours déjà, l’esprit du fauconnier était accaparé par d’autres pensées. Dans ses rares moments libres, il rédigeait pour Cyan quelques explications quand au fonctionnement de la fauconnerie, aux oiseaux à envoyer, aux régions dans lesquelles il pouvait les envoyer. C’était en partant en voyage que le sorcier se rendait compte qu’il ne pourrait pas abandonner facilement son commerce. Qu’il lui faudrait de l’aide. Mais lorsqu’il ne traversait pas le continent selon une nouvelle lubie, le fauconnier s’apercevait qu’il ne supporterait pas qu’on l’assiste, ou pire encore, qu’on s’approche d’un peu trop près de ses oiseaux. Il les recueillait sortis de l’œuf, quand on ne lui en donnait pas directement l’œuf. Il haussa les épaules. Il était trop tard, maintenant. Il était engagé, il partirait si on l’acceptait. C’était aussi simple. Il se débrouillerait bien pendant le voyage. En soi, le trajet et l’expédition ne constituaient qu’une bagatelle. La possibilité de laisser ses oiseaux en presque totale anarchie l’inquiétait un peu plus. Mais ils étaient grands, non ? Sauf deux petits. Il trouverait bien quelqu’un à les confier. Cyan, ou peut-être …

Rhewen ? Sans avoir eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, Lundre fut vaguement étouffé par des bras encore enfantins. Ah bon. Qu'avait-il encore fait, au juste ? Passé le premier étonnement de voir sa nièce ici, le sorcier tenta de la prévenir de son absence prochaine. Avant de réaliser que c’était une très mauvaise idée. Il n’aurait quand même pas du lancer à ses proches qu’il partait en les mettant devant le fait accompli, non ? A défaut d’espérer un soutien et un encouragement pour ce voyage, le fauconnier avait au moins escompté que sa nièce se résignerait à cette déception. Si elle lui faisait ce genre de scène, Cyan allait être intenable. Et puis zut : il était déjà trop tard, et Lundre n’entendait pas se rétracter. C’est exactement parce qu’il avait peur qu’on le retienne que l’idée de mariage le faisait frémir quand il l’entendait vaguement. Il n’allait quand même pas avoir les inconvénients d’une vie de couple sans le moindre avantage, non ? Le débat se prolongea et Lundre crut manquer de tact à plusieurs reprises. Il en fut sûr lorsqu’il vit Rhewen partir fièrement. Ca, il ne l’avait pas prévu. Un minimum de bon sens le poussa à sortir immédiatement rattraper la jeune fille. Il n’allait pas laisser sa nièce rentrer fâchée, et certains quartiers de Perllan étaient à éviter passée une certaine heure. Plus particulièrement quand on avait un aussi mignon visage mais pas de pouvoir d'apaisement des prédateurs à brandir sous le nez de n'importe quelle créature.

En suivant l’éclair de cheveux blonds, le fauconnier remarqua une silhouette féminine dans l’encadrement de la porte. Une cliente. Impossible de rattraper Rhewie alors … Il leva les yeux vers la femme qui venait d’entrer et constata avec soulagement qu’il la connaissait déjà. Sans se souvenir de l'issue de leur dernière entrevue.

« Bonjour, Maelyne. Laissez-moi quelques instants et je suis à vous. »

Il lui adressa un sourire avant de sortir de la boutique. En ratant la demi-marche de perron. De ce fait, le fauconnier fit un pas légèrement plus long que prévu. C'est-à-dire une grande embardée pour quelqu’un de normal. Mais il n’en était pas à sa première action bancale et le sorcier se redressa calmement, comme si rien ne s’était passé. Après quelques instants, il repéra Rhewen. Maudite capuche. Pas pratique pour un sou quand on voulait repérer quelqu’un. Ce qui en soit était tout à fait l’utilité d’un tel bout de tissu. C’est qu’elle se dépêchait, quand même. A petits pas, certes, mais petits pas rapides. Lundre talonna rapidement sa fugitive nièce et l’attrapa par le bras. Il le lâcha bien vite. Non seulement Rhewen s’était aperçue de sa présence et ce n’était guère nécessaire, mais les bras malingres de la jeune fille le mettaient toujours mal à l’aise. Un petit rappel quand à son incapacité de s’occuper correctement de sa nièce et de n’avoir pas vu que la situation allait si mal depuis quelques années.

« Chut. Pas de dispute. On se voit rarement en ce moment, on se verra encore moins dans quelques semaines, donc je propose une trêve, d’accord ? La personne que tu as bousculée ne devrait pas t’en vouloir, Rhewie, et j’aimerais bien que tu lui parles un peu. Elle fait partie des rares sorciers que je connais un peu. Et qui ne soient pas complètement aveuglés par une soif de pouvoir . Et je pense que c’est quelqu’un de gentil, tout simplement. Je ne sais pas si vous vous entendrez bien, mais je préfère autant que tu puisses côtoyer d’autres sorciers, qui s’y connaissent bien plus que moi en magie et pourraient répondre à tes questions s’ils en ont envie. Je fais confiance à Jullanar, mais ce pourrait être enrichissant aussi, non ? Et puis je n’ai tout simplement pas envie qu’on se quitte fâchés et je ne peux pas laisser une cliente en plan. Donc, nous faisons un demi-tour ! »

Et ce disant, Lundre fit pivoter délicatement Rhewen. Zou, on y retourne. Lundre passa devant, préférant ne pas brusquer sa nièce en l’envoyant directement parler à Maelyne. Avant, bien sûr, de se souvenir que sa dernière entrevue avec la sorcière ne s’était pas passée si bien que ça. Le fauconnier ralentit brusquement l’allure. Une sorte de vague instinct, de simple sens logique le poussait à prendre ses jambes à son cou. Non. Non. Il ne voulait surtout pas passer au ridicule de la dernière fois, à la façon dont il était lamentablement passé de personne fréquentable à abruti arriviste. Maelyne avait bien du le sentir aussi et … Trop tard. Tout était revenu. Cette honte cuisante qui revenait lui faire un ironique salut. Il avait l’impression de la sentir grouillante, posée de nouveau sur ses épaules. Pesante. Comment était-il sensé rester calme ? Une éponge à sentiments, voilà ce qu’il était. Depuis qu’on lui avait montré ce curieux animal,l'éponge de mer, le fauconnier ne pouvait s’empêcher d’y trouver une ressemblance avec la façon dont il gérait sa vie affective. Le genre qui absorbe tout. Et du coup ne ressemble plus à rien.

La mine plus ou moins décomposée, Lundre passa la porte et essaya d’afficher un sourire aimable pour Maelyne. Mission ratée. Il ne tint guère que quelques secondes, retint à grand peine un sourire las et se tourna vers Rhewen pour faire les présentations.

« Maelyne, voici ma nièce, Rhewen. Rhewie, Maelyne, une sympathique cliente. »

Auprès de qui j’ai eu l’air d’un mufle. Par chance, ni l’une ni l’autre n’avait, à sa connaissance, le pouvoir de lire dans les pensées. Avec un effort d’imagination, le fauconnier pourrait peut-être même se figurer qu’on ne lisait pas ses émotions comme un livre ouvert, illustré de schémas. Il se tourna vers Maelyne, en affichant un air neutre. Le sourire, c’était un cuisant échec.

« Je suppose que vous venez récupérer votre courrier ? »
Spoiler:
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Maelyne Alleda

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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptySam 07 Mai 2011, 19:34

Le regard de la jeune fille laissa Maelyne interdite quelques secondes avant que Lundre ne se présente à son tour, visiblement pressé de la ratrapper. Elle voulut lui signifier qu'elle l'avait bien compris mais il était déjà loin et la sorcière du Premier Ordre le vit saisir l'adolescente par le bras, visiblement la magie était affaire de famille chez les Soleren. Mais Maelyne avait bien fait ses devoirs et elle n'ignorait pas que Cyan, le séduisant frère de Lundre, était dépourvu de tout attribut magique. D'un côté la Voix trouvait cela dommage, accrocher des jumeaux à son tableau de chasse n'aurait pas été pour lui déplaire...

Laissant le maladroit jeune homme sermonner celle qui devait être sa jeune sœur ou une nièce, voir même une cousine, Maelyne entra dans la fauconnerie avec légèreté. Chaque chose en son temps et la sorcière était persuadée que Lundre cherchait à ramener l'adolescente au bercail, elle n'aurait probablement pas longtemps à attendre pour savoir exactement de qui il s'agissait. Elle avait en revanche déjà très bien saisit de quoi il s'agissait... Une sorcière. La manière dont la magie avait réagit, de façon presque émotionnelle, laissait penser à Maelyne qu'elle avait à faire à une sorcière puissante. Probablement du Premier Ordre. La jeune femme pensa à la probabilité que trois sorcières du Premier Ordre se trouvent dans la même ville... Pour peu elles allaient pouvoir organiser un colloque.

Maelyne secoua doucement la tête pour chasser ses pensées parasites et sentit ses lourdes mêches bouger au même rythme lent. De nombreuses personnes lui avaient fait remarquer sa physionomie quelque peu étrange la sorcière n'ignorait donc pas que son physique atypique attirait le regard. Mais ainsi que de nombreuses femmes, elle partait du principe que si un homme se concentrait sur sa chevelure retorse aux lois de la gravité ou sa généreuse poitrine, il était bien moins attentif à ses mains... C'était d'ailleurs précisément la manière de fonctionner de Maelyne. Elle les séduisait. Elle les sexualisait. Elle les tuait.

Le pépiement ténu d'un oisillon retint son attention. Elle se demanda s'il s'agissait du même que celui qu'elle avait vu dans les bras de Lundre la dernière fois qu'elle était venue et considéra compte tenue de sa taille que ça pouvait fort bien être lui. S'avançant précautionneusement vers l'animal elle passa un doigt délicat sur le plumage encore bouffant du petit volatile, inconsciente du sourire sincèrement attendrit qui mangea immédiatement son visage sévère. Visiblement l'animal semblait aussi conquis qu'elle. Maelyne n'avait jamais eu de problème avec les bêtes, au contraire elles avaient plutôt tendance à apprécier sa compagnie.

Elle se redressa en entendant le bruit des pas sur les marches et se tourna vers eux avec un reste de sourire, quoique que moins épanoui que les quelques secondes précédentes. En revanche celui de Lundre semblait des plus contraints, beaucoup moins naturel que l'autre qu'il lui avait adressé quelques secondes plus tôt et Maelyne devina sans peine que le fauconnier s'était remémoré son comportement discutable lors de leur première rencontre.

Ainsi donc Rhewen, puisque tel était son nom, était la nièce de Lundre. Et visiblement aussi une sorcière qui avait des difficultés à contrôler ses nerfs... Un pressentiment agita tout à coup Maelyne. Les soudards qui l'avaient agressée à la taverne alors qu'elle venait de rencontrer Jullanar avaient mentionné une jeune sorcière qui aurait fait brûler des hommes pour son bon plaisir. A voir l'air éminemment terrifié qu'affichait la demoiselle en question elle supposa d'une qu'il s'agissait d'elle, après tout combien de sorcières surpuissantes pouvaient séjourner à la capitale en ce moment ? Et de deux que les hommes morts n'étaient certainement pas aussi innocents qu'on le lui avait dit. La Voix lui soufflait qu'il y avait là anguille sous roche et Maelyne avait bien envie de suivre son instinct et de découvrir de quoi il s'agissait vraiment.

- Je suis effectivement venue collecter mon courrier. confirma-t-elle à Lundre avant de se tourner vers l'adolescente avec un sourire engageant. Bonjour Rhewen, j'ai l'impression de vous avoir quelque peu fait peur tout à l'heure, j'en suis navrée...
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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMer 11 Mai 2011, 16:45


La jeune fille fut soulagée que la personne qui lui tienne le bras ne soit pas un singulier enragé par la vision de ses yeux dorés. Elle n'en fut pas moins agacée de découvrir que son oncle l'avait poursuivie. Elle leva les yeux au ciel. Elle n'allait pas faire de bêtises promis !
Mais cela n'empêcha pas Lundre de la sermonner comme une enfant de cinq ans ! La jeune fille se renfrogna , elle n'était plus le poupon aux joues rosées qu'il avait connu ! A son age, il était de coutume que les jeunes filles se marient. Sauf quand ces dernières avaient des penchants pour la pyromanie et que leurs pères préféraient se pendre plutôt que de payer une dote... c'était sans regret puisque de toute façon elle n'était pas particulièrement emballée par cette idée.
Mais là n'était pas la question ! S'il n'avait pas décidé de partir à l'aventure , cette discussion n'aurait jamais eut lieu ! Il ne pouvait pas tout avoir : se lancer dans une quête insensée alors que le pays n'avait jamais été aussi dangereux et que sa famille fête son départ, clochette, fanfare et tout la bataclan ! S'il s'attendait à ce qu'elle joue les trompettiste, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude !
Excédée par l'attitude désinvolte de Lundre, la demoiselle tenta d'échapper à son emprise . Elle n'eut pas grand chose à faire, le fauconnier ne semblait pas vouloir la retenir. Heureusement parce qu'avec sa force légendaire, la manœuvre aurait surement été un échec....

_C'est justement pour ça que ça m'énerve ! Et puis j'en verrais bien d'autre des sorciers ! Pas la peine de d'organiser des réunions pour moi !

Les mots lui avaient échappés. Elle n'avait pas l'habitude de répondre à son oncle et n'en menait pas large à présent. Elle avait détourné le regard par réflexe. Qu'est ce qu'elle avait dans la tête au juste ? Elle détestait les conflits et voilà qu'elle se mettait à ruer dans les brancards de Lundre qui avait eut le malheur de lui parler de son départ ! Rhewen s'en voulait de s'être emportée de la sorte. Elle s'attendait à se faire réprimander mais c'était sans importance car une question l'empoisonnait. Allait-il lui en vouloir ?
De retour dans la magasin, Lundre fit les présentations . Son attitude avait subitement changé. Il était distant presque crispé. La jeune fille assimilait ce brusque revirement de situation à la rixe qu'ils avaient eut. Jolie travaille Rhewie ! La jeune fille s'appuya contre le mur dans un angle de la pièce et tenta de se faire oublier. Malgré l'amertume qui avait envahit sa bouche, Rhewen répondit poliment à son interlocutrice.

_Bonjour. Non, ce n'est pas vous qui m'avez fait peur. J'ai juste cru que j'allais avoir des ennuis. Mais c'était de ma faute car je n'ai pas regardé où j'allais. J'espère que je ne vous ai pas fait mal au moins ?

La dénommé Maelyne semblait être très avenante mais que pouvait-elle bien lui dire ? Elle n'avait jamais été très doué pour les relations humaines, générer un sujet de conversation était donc affreusement difficile. Pour se donner des idées, elle examina sa consœur un instant. Si elle ne lui avais peut être pas fait peur en sortant de la boutique, elle devait surement la prendre pour une originale. Déjà la petite scène de ménage avec Lundre, la bousculade, la quasi apparition de son pouvoir, et enfin une petite course dans la rue ! Rien de tel pour se mettre à l'aise avec une inconnue !
Après quelques secondes de battement, la jeune fille ne trouvait toujours pas d'amorce digne de ce nom. Elle redoutait les questions qui pourraient lui être retournées, voulant éviter à tout pris le rapprochement avec l'accident. Si ce n'était pas déjà fait...
Rhewen tourna la tête vers son oncle en quête d'un peu de courage.

HJ: mes excuses pour ce retard *courbette*
En plus j'avais posté avec Nylem...Je vois mal le général en robe faire un calin à Lundre xD
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Lundre Soleren

Lundre Soleren

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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMer 18 Mai 2011, 19:42

Rhewen lui parlait sur ce ton ? Lundre se retourna vaguement vers elle, dans l’espoir un peu trouble d’associer les mots blessants qu’il entendait à une gamine qu’il avait tenu dans ses bras lorsqu’il était à peine adolescent. Etait-ce l’adolescence de la jeune fille qui, justement, enclenchait cette réaction violente ? Ou avait-il une fois de plus manqué de tact ? Le fauconnier ne parvenait pas à s’en vouloir réellement. Bien sûr, il se savait trop présent. Et aussi peu à l’aise avec les mots que le premier indigent venu. Il laissait les autres l’apprécier ou non. Voir l’une de ses tentatives pour être un oncle fiable échouer lamentablement lui mit un coup au cœur. Il se doutait bien que Rhewen en aurait un jour assez, de cet oncle incapable de s’adapter à ses interlocuteurs humains et d’avoir un comportement raisonnable. Qu’aurait fait un autre, un Singulier ou un sorcier un peu plus malin, plus à l’aise dans les relations humaines, bref meilleur que lui ces domaines dans lesquels il échouait invariablement ? Lundre n’avait pas la réponse, ne l’aurait jamais. Il ne parviendrait jamais à s’adapter aux autres, non par par égoïsme mais parce qu’il ne voyait pas ce qu’on attendait de lui. Et dire qu’il était plus à l’aise avec ses oiseaux qu’avec le reste du monde … Ils communiquaient aisément, en saisissant mutuellement le sens de ce qu’il y avait à faire passer. Un besoin de nourriture, une absence, une lettre à porter ou simplement un peu d’affection. C’était évident. Les gestes, les regards, les expressions se faisaient instinctifs. Les mots … Que pouvait-il y faire ? Rhewen grandissait et ôtait les gestes habituels. La prendre dans ses bras aurait été mal vu. L'embrasser sur le front n'effacerait plus une dispute.

Inutile de lui répondre et d'aggraver les choses. Qu'aurait-il fait ? Dire qu'il était déçu ? Superbe, quel héroïsme que de faire culpabiliser quelqu'un de plus jeune. Lui mettre une gifle sous prétexte qu'elle était une femme et devait tenir un certain rang, lequel demandait de faire la cuisine en silence ? Entreprise virile que de faire couler des larmes dans les yeux d'une jeune fille. Il ne s'était jamais reconnu dans les discours de son beau-frère et aurait sans doute eu du mal à le faire s'il avait pu omettre le fait qu'il connaissait sorcières, rôdeuses, druidesses ou inquisitrices infiniment plus puissantes que lui. Lui, et ses petits sentiments qui le minaient totalement quand les choses n'allaient pas. Ce qui arrivait souvent ces temps-ci. Vivement l'expédition.

Il se renfrognât et traversa la fauconnerie aussi calmement qu’il le pouvait. Ses gestes ne trahissaient pas sa déception, mais les sentiments qu’il éprouvait se lisaient aisément sur son visage. Lui qui ne comprenait pas les autres leur donnait décidément toutes les clés pour le connaître plus qu’il n’aurait aimé. Après ces présentations qui n’aboutissaient à rien, il hocha la tête à la demande de Maelyne et chercha son courrier. Maudit rangement. Il aurait préféré stocker les lettres à l’étage pour reprendre contenance loin des yeux des deux femmes. Il ouvrit l’un des tiroirs de ce meuble qui servait aussi bien de comptoir que de plan de travail où poser les oisillons qu’il préférait séparer des pépiements incessants du groupe. Comme Maelyne, il eut un sourire attendri devant le petit protégé qui la suivait des yeux. A ceci près qu’il était surpris de la voir afficher un tel sourire. Ce n’était pas … Ce qu’il aurait plutôt attendu d’elle, pas après son comportement aguichant de la dernière fois. L’aspect croqueuse d’hommes avait peut-être un cœur tendre. Réservé aux oisillons. De préférence quand ils avaient déjà un petit plumage. Par habitude, il laissa l’oisillon venir vers sa main et constata qu’à défaut d’y grimper, il s’en approchait déjà avec témérité. Tant mieux, il passerait moins de temps dans le dressage pour l’adapter à se placer sur l’habituel gant de cuir. Encore que les choses seraient difficiles avec son voyage à venir. Tout à ses pensées, Lundre n’écouta guère ce que les deux femmes disaient. D’ailleurs, cela ne le regardait pas, Rhewen l’avait suffisamment fait comprendre.

En coulant un regard vers l’oisillon qui gambadait sur le comptoir et ne tenait pas spécialement à rencontrer le vide, Lundre retrouva la missive et referma avec précaution le tiroir. Le petit protéger pouvait souffrir une nouvelle absence de quelques secondes, le temps de remettre le papier et informer la sorcière. Encore beaucoup de clients à prévenir. Il s’approcha de Maelyne et lui tendit le parchemin. D’une voix aussi neutre que possible, il exposa ce qui arriverait d’ici quelques jours.

« Je serais absent quelques temps dès le courant de la semaine prochaine. Je pense que mon frère assurera un service minimum et fera parvenir les courriers, mais ce sera sans doute un peu plus long. Je peux comprendre que vous décidiez de changer de fauconnerie. »

Surtout, ne pas croiser le regard de Rhewen qui devait bien comprendre que cette nouvelle lubie était irrévocable s’il l’annonçait à ses clients. Et peut-être entrevoir de nouveau les complications que cela entraînerait pour ce commerce que Lundre délaissait à intervalles réguliers.
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Maelyne Alleda

Maelyne Alleda

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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyMer 18 Mai 2011, 21:24

- Non il n'y a aucun mal, rassurez-vous. répondit Maelyne d'une voix tranquille en gardant le sourire.

La sorcière avait beau se creuser la tête elle ne trouvait pas de quoi relancer la conversation. Son esprit affuté sentait une lourdeur dans l'atmosphère qui ne trompait pas. Les tensions entre ses deux compagnons pesaient leur poids dans sa gêne et Maelyne avait l'impression d'être de trop. Son sourire tomba un peu mais elle le raffermit en regardant Lundre et l'oisillon. Celui-ci était très attendrissant, cette petite masse duveteuse semblait parfaitement apte à se faire comprendre de son fauconnier.

Jetant un nouveau regard à l'adolescente elle détailla attentivement chacune des courbes de son visage, s'arrêtant sur les lèvres serrées qui semblaient vouloir laisser s'échapper un flot de paroles aigres. Le petit visage buté n'engageait guère à la conversation. Maelyne aurait voulu soupirer, les relations avec autrui restaient un mystère pour cette sorcière qui se contentait généralement de feindre l'émotion qu'on semblait attendre d'elle sans parvenir pour autant à la ressentir réellement.

Le visage de Lundre était particulièrement révélateur de la personnalité du petit bonhomme. La sorcière du Premier Ordre avait passé de longues semaines à observer son « confrère » et elle le connaissait aujourd'hui probablement aussi bien que le plus intime de ses amis. Si tant est que le fauconnier puisse avoir des amis intimes... Celui-ci semblait en effet garder une certaine distance avec tout être humain hormis son frère et son attitude face au conflit qu'il entretenait avec l'adolescente qui lui servait de nièce lui confirmait cette analyse qu'elle avait eu de son comportement.

Son air renfrogné était loin d'être habituel et la Voix suggéra que la cause d'un tel changement devait être particulièrement importante. Son regard passa à nouveau à l'adolescente, Rhewen. Oui c'était bien Rhewen le prénom. Elle nota que les mines butées de l'oncle et de sa nièce se ressemblaient beaucoup. Ces deux-là partageaient décidément beaucoup de choses...

- Il semblerait que nous ayons des choses en commun, lança-t-elle avec une gaitée feinte à l'attention de la jeune fille, vous et votre oncle vous ressemblez à bien des égards.

L'oisillon semblait à son aise et Maelyne réprima un nouvel élan de tendresse qui la poussait à caresser le petit animal. L'annonce du fauconnier la sortit aussi sec de sa rêverie. Elle intercepta le regard qu'il coulait à sa nièce et en déduisit immédiatement que cette annonce était la source de leur antagonisme. Lundre allait partir... Mais il reviendrait, l'oisillon sous leurs yeux lui en donnait l'espoir.

Et puis... Si Lundre quittait la capitale, Maelyne ne pourrait le suivre que très difficilement. Cette affaire méritait-elle une telle débauche d'énergie alors qu'il y avait plusieurs autres sorciers dans la grande capitale ? A moins qu'elle ne s'occupe de son cas avant son départ... ?

- Je ne compte pas changer de fauconnerie, répondit-elle avec un sourire éclatant, la votre me convient à merveille pour l'usage que j'en ai.

Elle prit le parti de remettre sa décision sur le sort du fauconnier à plus tard dans la soirée. Se promener près du Saint Mémorial lui apportait toujours la confiance et le calme nécessaire pour raisonner lucidement.
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MessageSujet: Re: Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami...   Pour me comprendre, Il faudrait savoir qui je suis; Pour me comprendre, Il faudrait connaitre ma vie, Et pour l'apprendre, Devenir mon ami... EmptyVen 29 Juil 2011, 12:40

Malgré l’atmosphère pesante de la pièce, les réflexions de la sorcière restaient étrangement gaie. Surement une manœuvre pour tenter de dérider ses visage qui ne s’étaient que trop crispés. Mais apparemment sa tentative avait fait chou blanc… La pauvre femme s’était retrouvée sans le savoir, prise entre deux feux. Elle devait surement ne pas comprend ce qui se passait, ou tout du moins devait avoir une bien piètre opinion d’eux ! Elle s’était vraiment retrouvé là au mauvais endroit, au mauvais moment ! Rhewen était gênée. Cette image peu flatteuse de leur relation ne faisait que renforcer sa position en retrait. Elle, qui d’ordinaire n’était pas à l’aise avec les gens, avait touché le fond de l’abysse de formait son incapacité à la socialisation. Cette débâcle public allait restait pour elle un souvenir très cuisant !
La petite sorcière chercha à toute vitesse une échappatoire à cette situation des plus gênante. Le silence et le regard fuyant de son oncle ne l’aidait en rien dans sa démarche. Elle l’avait blessé, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Comme elle s’en voulait… mais l’heure n’était pas aux lamentations car elle allait devoir se sortit seule du pétrin dans lequel elle s’était mise ! Mais par où commencer ?
Le sujet de leur ressemblance apporta un peu de légèreté en cet instant critique. Lui décrochant même un sourire fugace au passage. Il était vrai que mis cote à cote avec cette air renfrogné, il y avait un petit air de famille. Mais ce serait surement encore le cas avec un sourire ? pas vrai ? Finalement cette sorcière était plutôt douée pour désamorcer ce genre de situation !
Elle était envahit par le doute, assaillit par le remord, c’était la première fois qu’ils se disputaient et elle craignait qu’il ne lui pardonne pas. Qu’il ne veuille plus la voir. Comment allait-elle faire pour se rattraper ? Lundre avait raison, ils ne pouvaient pas partir fâché comme ça !
D’une voix mal assurée, Rhewen pris la parole, en tentant de captiver un instant le regard de son oncle .

« Tu crois qu’on aura le temps de se revoir avant que tu partes pour ton expédition et moi pour le sanctuaire ? »

Cette question bien maladroite était se qu’elle pouvait faire de mieux. Maigre excuse qui avait toutes les chances de tomber à l’eau. Peut être pourrait-elle se rattraper plus tard ? La jeune fille se mordit les lèvres. Pourvu qu’il comprenne, qu’il la regarde, qu’il lui dise quelque chose, n’importe quoi ! Ce silence entre eux, n’était devenu que trop pesant !
Elle aurait préféré qu’il la gronde, la reprenne, la sermonne. Ou elle ne savait quoi encore ! Mais là, c’était pire que tout ! Cette indifférence mutuelle, ça la rendait malade ! De toute façon le sujet était clos : il avait pris sa décision et en parlait déjà à ses clients. Plus la peine d’en faire une histoire ! La seule chose qui restait en son pouvoir s’était de l’exhorter à la prudence !




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