WYNNE ✖ fille de la forêt

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✖ ET LA MIENNE COMMENCE ICI

▬ Par le nom que je porte, Wynne Sayre
▬ Par mon lieu de naissance, Riocht Na Elves, plus précisement au village d'Eaublanche.
▬ Mon âge, vingt-quatre ans.
▬ La personne que je suis, druidesse.
▬ Et les responsabilités qui vont avec, celles d'amener savoir et réponses aux fidèles d'Eydis, de guérir les plus souffrants et d'apprivoiser la magie avec les modestes dons que m'a offert notre déesse.
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible à Eydis et à la nature.
▬ Miroir, mon beau miroir Astrid Berges-Frisbey

✖ VOTRE BESACE
Il est rare que je m'aventure bien loin de mes terres et en ce sens, je ne suis généralement pas très chargée. Je porte toujours sur moi une serpe, me servant principalement pour cueillir en forêt mais pouvant également se trouver être une arme de persuasion non négligeable. Malgré tout, pour ma défense, je préfère porter mon arc, certes très rudimentaire, mais pouvant engendrer de sérieux dégâts. Et pour les voyages plus long, je transporte le plus souvent une cape épaisse pouvant me protéger de la pluie, du vent et du froid, des ustensiles de cuisine pouvant également servir à la préparation de potions et une flute en bois. Rien de bien luxueux certes, seulement de l'utile.

✖ L'HUMAIN DERRIÈRE LA LÉGENDE
pseudo : RUINES / Clarisse ✖ age : 23 (ça fait toujours aussi mal à écrire...) ✖ sexe : Gente dame ✖ comment avez vous découvert le forum? Quelque part ✖ ce que vous aimeriez dire pour conclure : je vous avais bien dit que je reviendrais! en fait, dites merci à Legend Of The Seeker qui m'a aidé, au final, à mieux appréhender le contexte du forum. j'aurais aimé reprendre Inzilbêth mais elle est réservée et puis Eva ayant une image bien précise dans mon esprit, je pense que je n'aurais pas si bien joué la belle inquisitrice que ça. bref, j'arrête mon blabla et je m'y mets!

Et pour les crédits c'est par ici

✖ MAIS COMMENT AS-T-ON PU EN ARRIVER LA

Il faisait noir, la nuit avait depuis quelques heures jeté son dévolu sur la forêt de Riocht Na Elves mais la tranquillité nocturne habituelle de cet endroit n’était pas en cette fraîche soirée d’été. Entre les arbres et leurs ombres inquiétantes, il n’était pas difficile de discerner les cris d’une femme mêlés aux chuchotements de quelques autres et n’importe quel voyageur, même des plus aguerris, aurait été terrifié par ce qu’il entendait. Cependant, les apparences étaient trompeuses car même si cette femme souffrait, et c’était indéniable, elle le faisait plus ou moins par choix et pour un acte des plus habituels et heureux : la naissance d’un enfant.

Malheureusement, chez les druides, l’arrivée d’un enfant n’était pas forcement synonyme de bonheur, et surtout pour la mère de l’enfant. Après plusieurs heures de travail et de courage, une petite fille vint au monde. Elle était frêle mais ses cris ardents traduisaient son bon état de santé. A peine sortie du ventre de sa mère, elle fut emmenée par une femme, celle qui venait d’accoucher la pauvre mère. L’enfant fut nettoyée, inspectée et finalement emmaillotée dans un linge blanc immaculée. Le temps pressait, l’enfant allait bientôt avoir faim et elle devait rapidement être amenée à sa famille d’adoption, les Sayre. Jeune couple ayant eu leur second enfant il y a de cela trois mois, les druides les avaient choisi pour élever l’un des leurs, cette enfant qui allait vivre à leurs côtés pour finir par rejoindre les siens au bout d’une dizaine d’années. La sage-femme, portant l’enfant dans ses bras, sous sa cape, marchait à vive allure dans les bois atteignant alors rapidement la lisière et l’entrée du village d’Eaublanche, lieu de vie des Sayre. Longeant quelques rues, elle arriva finalement devant une petite chaumière dont la cheminée fumait abondamment et où la lumière n’était pas encore éteinte. Elle frappa et on vint lui ouvrir. Enel était un homme brun, grand et fort. Il travaillait comme bucheron dans la forêt de Riocht Na Elves et faisait partie des hommes les plus respecté et respectueux du village. C’est lui qui ouvrit la porte et sut en voyant la druidesse que l’enfant était né. « Voila l’enfant, c’est une fille, elle s’appellera Wynne. » Elle la tendit délicatement, déposant le frêle bébé dans les immenses mains de cet homme. « Vous vous souvenez de tout j’espère, ne vous y attachez pas trop, vous savez qu’elle ne restera pas indéfiniment ici. » « Nous savons, oui, merci. » « Au revoir et à plus tard Enel. » « Merci. » La femme repartit et Enel referma sa porte, il regarda l’enfant et ses cheveux bruns, un bébé innocent et sans défense et depuis ce jour, il se jura de la protéger même au déjà du temps qui lui était accordé. Sa femme, Denia, s’approcha et prit l’enfant qui commençait à pleurer. « Elle a faim. » « Je sais Enel, je m’en occupe. »
C’est ainsi que Wynne intégra sa nouvelle famille et commença sa vie.

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« Elle n’est pas notre fille Enel, tu le sais pourtant, tu sais qu’elle va partir, ils nous l’avaient dit ! » « Ce n’est pas une raison pour la traiter comme ça Denia, elle n’a que 9 ans, c’est une enfant et dans peu de temps maintenant, elle va nous quitter et n’aura plus jamais de famille. Je ne comprends pas pourquoi tu me reproches de lui donner encore la joie d’avoir une famille ! » « Mais elle n’est pas de notre famille ! Nous avons nos enfants, on dirait que tu la préfères elle, ce n’est pas normal. » « Je ne la préfère pas elle, c’est juste que ce n’est pas le même amour. Je suis un père pour mes enfants et pour elle, je suis un protecteur, là est toute la différence mais tu ne sembles pas la comprendre ! » « Non, je ne comprends pas en effet. » Sur ces mots, Denia quitta la chaumière préférant aller s’occuper de ses plantations plutôt que de se disputer une nouvelle fois avec son mari. Depuis l’arrivée de Wynne dans leur famille, Denia et Enel avait adopté une attitude tout à fait différente envers la petite fille. Enel, s’était posté en protecteur bienveillant essayant justement de ne pas lui donner l’image d’un père. Jamais il ne l’avait préféré par rapport à ses enfants mais la relation qu’ils entretenaient était autre et ça, Denia ne le comprenait. Il faut dire qu’elle avait préféré d’adopter l’ignorance envers Wynne. Elle la nourrissait, la lavait et la logeait et pour elle, leur relation s’arrêtait à ça. Jamais elle n’avait eu de mots ou de gestes gentils envers elle et à son tour, Enel ne comprenait pas. Depuis quelques mois maintenant, tous deux savaient que les druides allaient venir la chercher pour commencer son initiation et qu’elle allait devoir les quitter. Attristé par cet événement qui ne faisait que s’approcher de jours en jours, Enel passait beaucoup de temps avec Wynne, essayant de lui apprendre encore quelques bribes de ce qu’il avait pu connaître jadis. C’est à cause de ça que les querelles entre le couple s’étaient intensifiées, à un point tel que même Wynne s’était rendue compte de leurs divergences d’opinions. Malgré tout, elle avait toujours su qu’elle partirait et même si elle ressentait de la peine, elle se sentait maintenant prête à découvrir ce pour quoi elle était née.

Il ne fallut pas attendre bien longtemps d’ailleurs. Deux mois après cette dispute, alors que Wynne avait 10 ans depuis 5 jours, deux femmes et un homme vinrent frapper à la porte des Sayre. Wynne était prête : depuis son anniversaire, elle avait préparé son baluchon dans lequel elle avait scrupuleusement bien rangé quelques souvenirs et le peu d’objets personnels qu’elle possédait. Malheureusement, elle ne put dire au revoir à Enel qui était partie pour la journée dans les bois. Ce fut pour elle un grand regret mais elle le cacha, espérant le croiser un jour prochain. Quand elle quitta la chaumière, Denia ne lui fit aucun signe et se hâta de refermer la porte. Wynne n’en avait que faire, elle savait très bien pourquoi sa mère de substitution agissait de la sorte mais comme le reste, elle le passa sous silence.

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« Je pense avoir trouvé qui était ma mère aujourd’hui. Je sais que je ne devrais pas perdre le temps de mon initiation avec des inepties pareilles mais je regrette de ne jamais l’avoir connue. Elle s’appelle Tabia, son âge correspond et elle a les mêmes lèvres charnues que moi sans parler de ses cheveux. De plus, elle ne me parle jamais, elle m’évite alors que les autres m’ont toutes au moins une fois adressé la parole. Mais je n’irais pas la voir, je comprends les règles et je vais les respecter. Savoir qu’elle est là me suffit, je n’irais pas plus loin. De toute façon, ma formation me prend beaucoup de temps. Je dois apprendre beaucoup et retenir rapidement. Les plantes ne me posent pas de problèmes, il s’agit surtout des recettes et des formulations mais je n’ai que 13 ans, j’ai encore le temps. Je vais faire de mon mieux en tout cas pour être douée et rapide, j’ai envie de faire honneur aux pouvoirs qu’Eydis ma donné. Olsten me dit toujours que je serais grande, que la douceur et la volupté de ma voix le prouve et qu’Eydis me fait confiance dans ma tâche. Je l’espère vraiment, je ferais tout pour. »

✖ L'INTERROGATOIRE D'INASMIR
Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui. Vivant où je vis, je dois admettre que le roi de Lanriel, bien que je lui sois fidèle, ne joue en rien dans ma vie. Je ne m'aventure que peu souvent à Cathairfal et donc, il est rare que je puisse porter un jugement qui me soit propre le concernant. Malgré tout, nous avons connu dans l'histoire de Lanriel des rois bien plus avides de pouvoir et d'argent que lui. Ses jugements sont bons et s'il m'était permis de le juger, je dirais qu'il semble tout à fait méritant de ses responsabilités qu'il exerce avec droiture.

On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi ? Il m'est difficile de comprendre pourquoi, après avoir tant donné aux habitants de la grande cité de Cathairfal, vous avez décidez de quitter les lieux vers une destination inconnue, emportant avec vous le secret de ce bouclier miraculeux. Personne n'en avait expressément demander la création selon ce que l'on a pu me raconter alors pourquoi l'avoir offert puis retiré. Ceci ressemble en tout point à de la cruauté mais malgré tout, je ne peux me permettre de juger ce comportement. Seule Eydis le peut, si tant est qu'elle possède les réponses aux questions que chacun se pose. Je ne connais pas la cité de Cathairfal, je ne sais pas ce qui a pu se passer mais je trouve malheureux d'avoir ainsi briser l'espoir de milliers d'âme.

La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes. Je ne le suis aucunement. Bien sûr, la chute de ce bouclier ne me touche pas vraiment, vivant dans les bois avec les autres druides. Je suis donc loin d'en avoir bénéficier un jour mais je pense aux singuliers et autres personnes vivant dans les murs de la cité pour qui la souffrance et la peur doit maintenant faire partie intégrante de leurs vies. Je ne suis pas une personne aux pensées maléfiques, Eydis ne m'a pas offert mes dons pour ça.

Mais dites-moi mon amie, racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel... Je suis une druidesse et ce depuis ma naissance. Certes nous ne sommes pas rare mais ce don et ce statut me différencie des autres singuliers. A part cela, je dois avouer que je suis également un très bon archer grâce aux enseignements de mon père de substitution, celui qui m'a élevé et ce malgré mon départ précipité de cette famille. Par la suite, j'aurais exercé cette discipline par moi-même et je pense pouvoir prétendre à présent à un niveau assez élevé.

Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres... Je suis partisane du simple et du naturel, je n'ai jamais connu le luxe et je n'en ai pas envie. Je préfère de loin la nature, les levers de soleil et la senteur de l'humus humide en forêt. J'aime transmettre mon savoir, passer du temps avec les enfants et leur transmettre les armes qui leur permettront se défendre dans ce monde. J'aime la solitude, je ne suis pas à l'aise dans les foules et ceci explique pourquoi je suis assez peu entourée en règle générale. Mes amis sont fidèles et je sais que je peux leur faire confiance. J'aime chanter, j'aime la musique et écrire. J'aime me baigner dans les eaux fraiches des rivières et communier avec Eydis en compagnie de ma communauté.
Aussi simples paraissent mes goûts, ce que j'exècre l'est tout autant. Je déteste la cupidité, la méchanceté et la manipulation. Je n'aime pas la nuit et les ombres qu'elles cachent. Je n'aime pas les cités bruyantes et sales. Je n'aime pas parler quand on m'y oblige, je n'aime pas être commander, être considérer comme une femme au sens strict du terme. Je déteste donc la tyrannie des hommes se définissant comme plus forts et plus intelligents. Et par dessus tout, je déteste que l'on blasphème notre déesse, celle à qui nous devons tant.

Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez. Je n'aspire pas à grand chose, seulement à conserver cette vie simple qui me suffit et à rester une personne qui aide ceux qu'elle croise sur son chemin. Malgré tout, je possède ce rêve impossible qui serait d'avoir un jour un enfant et surtout de pouvoir l'élever. Je n'ai jamais côtoyer ma mère et c'est pour moi une grande peine. Je sais que les druidesses ne sont pas sensées élever ou même avec des contacts avec leurs enfants mais c'est pourtant ce que je voudrais : aimer et avoir un enfant que je pourrais avoir à mes côtés. J'espère pouvoir y arriver même si une partie de moi me rappelle chaque jour que c'est impossible.

Et les autres dans tout ça. En tant que druidesse, mon rôle est d'aider et d'instruire les singuliers donc s'ils respectent notre présence et notre action, je n'ai aucun problème avec eux. Malheureusement, certains nous renient et j'avoue ne pas comprendre leur comportement. Les sorciers et le devins, quant à eux, ont toujours attiré mon attention et mon intérêt. Je suis toujours ouverte aux enseignements d'un sorcier pouvant m'aider à perfectionner mes actions et ma fonction, quant aux devins, même si je n'en ai pas rencontré beaucoup, je sais à quel point il est difficile pour eux de faire des choix et j'aimerais être présente pour aider ceux qui en ont besoin.
Concernant les rôdeurs et les inquisitrices, je reste plus sur mes gardes. Les rôdeurs peuvent se montrer agressifs et dangereux et leurs motivations n'étant jamais claires, il est difficile de leur accorder la moindre confiance. Même chose pour les inquisitrices dont le pouvoir, mal employé, peut se révéler dévastateur.
Quant aux dragonniers, aux dessinateurs et à la famille royale, je les connais peu et je ne les ai jamais vraiment croisés. Il st donc difficile de porter un jugement sur leur rôle à Lanriel.

Merci belle Scarlett :)
Je ne connais pas Dragon Age, j'ai trouvé le prénom sur un site de prénoms celtiques ^^ Et la demoiselle c'est Astrid Berges-Frisbey!

Merci
Je l'ai découverte quand elle a été ajoutée au casting de POTC4, elle est superbe en effet et quand je l'ai vu dans vos suggestions d'avatars, je me suis dit pourquoi pas! En espérant que les photos de POTC4 soit exploitables ici ^^

merci à vous deux :)

Merci cher sorcier!

J'ai terminé ma fiche