Tinúviel ♦ la fille du crépuscule

➽ Par le nom que je porte, Tinúviel Numillë Aeryìl était mon nom autrefois, avant que je ne doive en changer pour ma survie, aujourd'hui on me connait sous le nom de Amë Fuÿrael.
➽ Par mon lieu de naissance, dans le quartier de Perllan à Cathairfal
➽ Mon âge, vingts-trois ans
➽ La personne que je suis, singulier
➽ Et les responsabilités qui vont avec, voleuse et ancienne servante dans une famille noble.
➽ J'ai voué ma loyauté indéfectible, à mes convictions et mes rêves.
➽ Miroir, mon beau miroir, Jessica Stam.

➽ vêtements - je m'habille toujours de façon très légère pour ne pas être encombrée par de trop lourds apprêts. Mes hardes sont amples pour que je puisse me mouvoir plus aisément et souvent je porte une cape noir à capuche pour que personne ne puisse reconnaitre mes traits et qui m'est bien utile lorsque le temps est à al pluie et l'orage. Je possède également un manteau de fourrure volé sur un marché, pour me protéger du froid ainsi qu'une magnifique robe dérobée à une femme qui n'en avait guère besoin d'une de plus selon moi, cela me servira peut-être si je dois me fondre dans une cérémonie pour les nobles.
➽ armes - bien évidemment j'ai toujours cette magnifique épée que le fils Galyriand m'a offert lors de mon évasion, elle est souple et légère, parfaite pour moi en somme. Je possède également une dague dans ma botte gauche au cas où je serais désarmée ainsi qu'un arc et des flèches, fabriqués par mes soins, que je n'utilise cependant que pour la chasse, n'étant pas encore assez habile pour tout autre chose.
➽ objets autres - une corde solide est nouée autour de ma taille et m'est utile dans nombre de situation, un silex car la nourriture froide n'est pas à mon gout, une vieille boussole que j'ai volé à mon père lorsque j'étais petite et une bourse contentant mes objets de valeurs et l'argent que j'ai récolté, le tout bien rangé dans ma besace.

➽ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :

Au fond qu'est-ce que le pouvoir ? Notre monde est régit sous le signe de la loi du plus fort et pour l'instant, le plus fort c'est le roi. Pour moi, temps que l'homme sera avide de pouvoir, le monde ne pourra aller réellement bien et temps que le roi sera cupide ses sujets le seront aussi. Mais au final Je n'ai que faire de ce roi qui m'est en outre totalement inconnu si ce n'est par les dires que me sont parvenus, je ne lui suit reconnaissante que pour le but qu'il a offert à ma vie.

➽ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi?

Comment ne pas en vouloir à un homme de quel ordre qu'il soit, d'avoir ruiné la vie d'une cité entière après l'avoir emplie d'espoir ? Je ne peux vraiment affirmer mes positions sur ce qu'a fait Inasmir, car il y a une part de moi qui comprend son geste, il est tout a fait normal que lorsqu'on battit quelque chose pour le bien commun et qu'on obtient pas le reconnaissance qui nous est due on reprenne ce qu'on a fait mais il faudra bien qu'il assume ses actes un jour ou l'autre, laisser tomber toute une population ne sera pas sans conséquences ...

➽ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes.

Il faut dire que la chute du bouclier à changé beaucoup de choses dans ma vie. C'est lors d'une attaque visant la famille que je servais que j'ai put après tant d'année me défaire de ma condition d'esclave abusée. Si aujourd'hui ma vie a un sens, c'est aussi et malheureusement, en raison de la chute du bouclier et de la quête qui m'a été offerte par notre roi moyennant une importante somme d'argent qui me donnerait la chance de commencer enfin une nouvelle vie. Pour moi, ce malheur n'en est pas un plus que cela, nous avons vécu des années sans et nous nous y sommes tout simplement trop habitué, voilà tout et puis nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-même n'est-il pas ?

➽ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionne l...

Ce qui me rend exceptionnel, peut-être le fait que j'utilise mes armes de la main gauche, ce qui, il va sans dire est peu habituel. Pour le reste je pense que mon caractère comme celui de tout autre, me rend exceptionnel, de nos jours les femmes ne sont pas réputés pour avoir leur mot à dire, ce que je ne cautionne pas. La femme est à mes yeux au même niveau que l'homme et pour moi surtout en ce qui concerne les armes et la défense, je prouverais que nous sommes aussi habiles que les mâles.

➽ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres ...

Le silence est quelque chose que j'affectionne tout particulièrement tout comme la nature mais ce que j'apprécie le plus c'est un bon repas avec de la bonne nourriture, ce qui se fait de plus en plus rare pour moi. J'ai aussi une réel affection pour le danger, sans que je ne m'explique pourquoi, j'ai toujours été ravie de relever des défis complétement idiots qui pouvait m'attirer des ennuis. Il y a beaucoup de choses que j'apprécie mais tout autant que je ne peu supporter. L'arrogance fait partie de ces choses que je ne peu tolérer, se croire meilleure qu'autrui n'est qu'une preuve de plus de la cupidité des hommes. Je déteste aussi l'autorité, et cela mes géniteurs pourront en témoigner, il n'y a que peu de gens que j'autorise librement à me commander et ce que je hais le plus reste quand même d'être mis à l'écart de beaucoup de choses tout simplement parce que je suis une femme, cette inégalité m'horripile plus que tout.

➽ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez.

Tout ce que je désire en ce monde c'est trouver ma destinée, ma voie mais en aucun cas je ne voudrais revenir à ma vie d'avant, j'ai prit bien trop gout à la liberté et à l'engouement pour le danger et le voyage que j'éprouve.

➽ Et les autres dans tout ça.

Je ne suis pas du genre à rejeter les autres et me refermer sur moi même, au contraire j'apprécie énormément les nouvelles rencontres mais j'ai appris à me méfier des autres, je ne donne plus ma confiance aussi aisément qu'avant. La noblesse m'horripile mais étrangement la seule famille noble que je respecte et j'admire est la famille royale. Malgré ce que je peux dire, je suis bien contente d'avoir de la compagnie dans ma quête, car l'aventure seule ne m'aurait plu qu'un temps, je m'en serais vite lassée.

➽ Pseudo : Napster
➽Âge : 17 ans
➽Sexe : Féminin
➽Comment avez vous découvert le forum? sur Bazzart, j'ai un tout petit peu contribué :)
➽Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Longue vie à Echo des plaines !

chapitrenuméro 1
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le matin d'un crépuscule glorieux.

Nous avons toujours le choix, c'est ce que les anciens se tuent à nous répéter chaque jour que le monde nous offre. Mais est-ce vraiment la cas ? Ne somme nous pas prédestinés a un avenir déjà tracé ? C'est en tous cas ce que j'ai pensé durant toute ma jeunesse. Ma venue fut une bénédiction pour mes parents mais pas dans le sens ou on aurait put l'espérer malheureusement. Cela signifiait pour eux la fin de leur soucis d'argent même si cela ne semble pas logique pour tout le monde. Dès mon entrée dans la maison familliale, ma vie avait été tracée par ceux qui je croyais, devait tout faire pour me rendre heureuse mais il en fut autrement. Je fus élevée avec une éducation exemplaire, ce n'était pas toujours facile, mon caractère borné rendant les choses plus difficile qu'elle n'auraient dut l'être, mais mes géniteurs ne lâchaient rien et ce dans le but de me faire entrer dans une noble famille en temps que servante dès l'âge auquel j'en serais à même. J'avais dut m'y résoudre dès mon plus jeune âge, pensant au bien de ma famille avant mes propres désirs. Les manières que s'évertuait à m'inculquer ma mère n'avait rien de bien amusantes et il n'était pas aisé pour elle de me les faire comprendre, cependant je faisait toujours de mon mieux pour suivre les récits qu'elle me contait avec le plus d'attention possible. Le reste du temps je vaquais à des occupations que peu de gens pourrait comprendre, une jeune demoiselle aurait en toute

Lorsqu'enfin vint le jour où l'on dut me choisir une famille à servir, je ne me rappelle que trop bien combien mon estomac était noué à l'idée de décevoir ceux qui m'étaient chers. Les Galyriand avait été les plus enthousiaste par la proposition que nous leur avions fait. Je me souviens de ma première entrée dans leur magnifique demeure, je n'osais en croire mes yeux, si j'en avais eu l'audace, j'en aurais pleuré de joie mais les convenances ne me le permettaient pas. La tête haute, droite comme une épée je m'avançais dans le grand hall avec une appréhension nouvelle au creux du ventre. Il était à présent temps pour moi de dire adieu à ma famille et de même à la liberté à laquelle je n'avais encore que brièvement eu le loisir de gouter. Lentement je regardais derrière moi et aperçu que ma très chère mère me regardais m'en aller, les yeux emplis de larmes, cela ne faisant qu'accentuer mon malêtre.

Ce fut le dernier regard que je pus lancer à ma génitrice avant bien longtemps. Les jours chez les Galyriand était gais, la maitresse de maison était tout ce qu'il y a de plus charmante et je ne manquais de rien, j'étais bien logée et bien nourrie, de plus j'avais été habitué très jeune à une vie comme celle-ci même si je ne l'avais pas toujours accepté. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que le bonheur des mes parents lorsqu'ils recevait l'argent de ma paye. De toute les façon je n'en avais guère besoin là où j'étais. Malheureusement tout ce bonheur était trop beau pour durer dans le temps, il ne fallut pas longtemps au maître de maison pour me faire des avances, que je déclinais aisément en premier lieu, mais plus le temps passait, plus il insistait, je n'ai cependant jamais céder, je savais pourtant qu'un jour il allait me faire expulser de son maison si je me refusait à lui. Bientôt je me mis à le haïr avec violence, il ne m'inspirais plus qu'un immonde tas de graisse dont la seule vue me donnait la nausée. Personne ne voyait rien et je n'osais en toucher mot à quelqu'un d'autre si ce n'est à ma fidèle Adripine, amie de toujours. Il était préférable pour nous deux de nous trouver le moins possible dans la même pièce que l'homme que nous craignions plus que quiconque .

chapitrenuméro 2
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l'aube d'un nouveau jour se lève.

C'en était trop, il fallait que je quitte la demeure des Galyriand au plus vite. Plus je restais chez eux, plus ma liberté de penser et ma liberté tout cours m'échappait. J'avais toujours été ravie de les servir, cela avait été un honneur pour moi pendant maintes années mais à ce jour il ne m'était plus supportable que les avances de Zadan Galyriand, le père de famille se fassent si nombreuses. Je n'étais pas une fille de joie après tout ! Mon travail de consistait pas à exécuter les moindres désirs malsains de cet être abjecte. Il était temps que je réagisse et même si il me coute beaucoup de l'admettre, la chute du bouclier m'a donné une opportunité que jamais je n'aurais put avoir en d'autres situations. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le départ d'Inasmir lorsque l'évènement se produisit. La cupidité et l'égoïsme des hommes allait finir par les mener à leur perte, plus tôt qu'on aurait put prédire. L'abandon que nous avions subit avait été un choc et une surprise mais au fond nous aurions dut nous attendre à un acte pareil, la non-reconnaissance des nôtres avait finit par causer notre ruine. Sans le bouclier, la cité allait être à nouveau la cible de terribles attaques auquelles nous ne pouvions faire face. Nos armées n'étaient que trop peu nombreuses pour repousser de telles infamies et tous les remparts de la ville ne pouvaient être protégés. A ce jour, il n'y avait eu que très peu de conflits au sein même de Cathairfál, mais la chance ne pouvait durer éternellement pour les habitants de la cité.

La nuit était tombé depuis longtemps déjà et tout était calme dans la demeure, pas un bruit ne venait gâcher le diner de famille des Galyriand. Moi, comme à mon habitude, je servais les plats les uns après les autres aidée de ma plus fidèle amie, Adripine. Tout ce passait pour le mieux quand le sol se mit à trembler violemment renversant les vases et autres bibelot qui ornait la salle où nous nous trouvions. La panique se fit rapidement sentir et les serviteurs aussi bien que les Galyriand se mirent à courir en tout sens bien que ne sachant pas d'où pouvait venir ce si violent chamboulement. Dans toute cette pagaille je fus la seule à ne pas bouger, calme et sereine. Je savais ce qui nous attendez, la paix n'avait duré que trop longtemps, l'heure des représailles était venue, nous allions subir les conséquences de l'abandon d'Inasmir. Mais je n'étais pas habituée à voir les choses sous un angle si néfaste, plutôt devrais-je dire, que même si la vie ne m'a en rien rendue les choses difficiles j'ai tenue bon et j'ai continué ma route vers ce qu'on appel comunément " destin ". Ma route .. c'était ça ! Le moment que j'avais tant attendu depuis des jours et des nuits innombrable était enfin arrivé, profitant de la panique toujours présente dans la demeure, je me dirigeais discrètement vers la porte d'entrée mais lorsque je l'ouvris quelle ne fut pas ma surprise que de trouver sur le pas, deux immondes créatures armées jusqu'au dents. D'un geste vif et sans poussé cris, je refermés le panneau de bois rapidement « Ils sont là ! Courez ! » car oui, je n'appréciais guère le maître de maison mais je me devais de prévenir les autres du danger qui les menaçait, avoir leur mort sur ma conscience ne me plaisait guère. Sur ces derniers mots je montais à l'étage et m'enfermais dans ma chambrée ou j'enfilais en grand hâte un manteau noir a capuche, puis je me dirigeais vers la fenêtre que j'ouvris. Le sol était bien bas mais par chance, un arbre se trouvait tout proche, je tendis l'oreille pour m'assurer que personne ne m'entendrait m'enfuir puis je sautais dans le vide en priant pour que mes mains s'agrippent à une branche.

Mes jambes commençaient à faiblir, je n'avais aucune idée de ma durée de ma course à travers bois mais ce qui était sure c'est que j'étais épuisée. La forêt était calme mais le silence loin d'être apaisant semblait porter le poids d'âmes en peines tant il était lugubre. Je m'arrétais un instant et c'est à ce moment que je me rendis compte que la situation dans laquelle je me trouvais n'était guère plus reluisante que ma vie chez les Galyriand, au contraire tout portait à croire que le ciel voulait me faire regretter mon geste. La faim tordait mon ventre et la soif ne tarderait pas à venir, tout comme la fatigue et le froid. Je n'étais pas à mon avantage et pire encore, si l'on venait à m'attaquer je n'étais pas en mesure de me défendre. « Je me suis dit que vous en auriez besoin ... » rapidement je reculais d'un pas hors de portée de l'inconnu qui venait de prendre la parole dans mon dos, puis je me retournais pour voir son visage qui m'était étrangement familier. « Que faites-vous là ?! » la rage de ma voix n'était rien en comparaison à la haine que j'éprouvais envers le jeune Galyriand qui se tenait devant moi. Fils unique de la famille que j'avais servis pendant des années, surement était-il là pour me ramener à sa demeure et je savais qu'en aucun cas je n'aurais eu la force ni même la chance de lui résister, en qualité de force s'entend. « Père risque d'être déçu de votre absence. » comment osait-il me parler de son père sans même répondre à ma question ? il ne manquait pas d'air à la fin ! « Votre père n'est qu'un homme immonde et sans âme ! Jamais je ne retournerais là-bas, vous m'entendez !! » ma rage était telle que j'avais en quelques secondes retrouvé toutes mes forces. « Qui vous parle de retournez en ma demeure ? Je ne suis pas ici pour cela. voyant que je le regardais d'un air accusateur il continua, je vous l'ai dit, je suis ici pour vous apporter ceci, dont je pense vous aurez besoin » joignant les gestes à la parole il me tendit une épée magnifique, j'écarquillais les yeux tout en me demandant si ce n'était pas une ruse pour m'attirer à lui et me ramener de force chez ses parents. Précautionneusement je tendis ma main vers la poignée de l'arme et la saisie en l'arrachant d'un geste rapide et fluide des mains du jeune homme, qui par chance ou malchance, ne la serait pas assez pour être blessé. « Eh bien je vous remercie ... au revoir ! » je lui tournais alors le dos recommençant ma marche vers une destination qui m'était encore totalement inconnue. « Vous n'y arriverais pas toute seule ! » le jeune Galyriand me suivait de près et finit par se mettre à ma hauteur « Je n'arriverais pas à quoi ? » ce qu'il pouvait être agaçant ! « Eh bien ce que vous allez faire ! » « Et que pensez-vous qu'une jeune femme comme moi ai envie de faire ? » « Ne faites pas l'erreur de croire que je suis dupe ma chère ! J'ai remarqué votre grand intérêt lors des discutions que mon père et moi avions au sujet de la quête lancée par le roi. » je choisis de ne pas répondre, il avait vu juste mais je me refusait à lui donner raison, après tout son égo était déjà bien assez grand sans que j'ai besoin d'en ajouter encore. Je le laissais donc parler sans prêter réellement attention à ce qu'il me racontait jusqu'à ce qu'une de ces phrases me vienne aux oreilles. « Comment allez-vous vous nourrir ? Je doute que vous ayez eu l'intelligence, non pas que je dise que vous soyez sotte, d'avoir prit de quoi vous approvisionner en nourriture. Et je ne pense pas qu'aller voir vos parents pour leur quémander un peu d'argent soit une très bonne idée, si l'on considère que mon père vous fera rechercher dans tout le pays. à nouveau je ne répondis pas, il continua donc sur sa lancée, ils croiront que vous m'avez enlever » sur cette phrase je partis d'un rire cristallin qui n'était que fausseté malgré tout puis me retournais vers l'homme et lui lança un regard qui se voulait lourd de colère et de ressentiments « Vous n'avez qu'à rentrer chez vous dans ce cas ! Et pour votre gouverne je saurais me débrouiller pour me nourrir je ne suis pas si sotte que vous sembler vouloir le croire, je suis rusée, je saurais me procurer de quoi vivre, si ma vie en dépend je n'hésiterais pas à user de manière peu légale. » « Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, la vie n'est que prison là-bas. Dans ce cas, je vous aiderais ! Je suis très habile dans l'art du vol ! » à nouveau je le laissais parler tout en songeant que même si je le désirais il ne me laisserais pas en paix, et au fond, je ne le désirais pas ...

chapitrenuméro 3
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lorsqu'enfin le jour se lève.

Cela faisait à présent nombres jours que je m'étais enfuie avec, à mon plus grand désespoir certains jours, celui qui se faisait appeler désormais Zedrith D'Ötegron, parce que pour passer inaperçus nous avions dut tout deux changer d'appellation, le père de Pagus nous recherchait activement et nous n'avions pas eu d'autre choix. C'était donc sous mon nouveau nom de Amë Fuÿrael que je continuais ma quête. Malgré ce que je prétendais sans cesse, Pagus m'étais très utile, il m'avait appris l'art du vol à tel point que j'allais bientôt devenir meilleure que lui, nous avions également fait la connaissance d'un Rôdeur, du nom d'Elven Locustra, je doutais cependant que ce soit son véritable nom, cependant il nous avait lui aussi été très utile, malgré son âge déjà bien avancé, il savait manier l'épée comme je n'avais jamais vu personne le faire et nous en avait enseigner les manières. Je palpait cependant des tensions entre les deux hommes, ce qui m'amusait plus que ne m'agaçait cela dit il était tout de même assez proches pour que je puisse affirmer qu'ils s'appréciaient grandement. Je recevais de temps à autre des nouvelles de mes parents ainsi que d'Adripine mais la communication était dure puisqu'ils nous fallait rester discret sur l'endroit où nous nous trouvions.

Cher Amie,
La vie ici n'a pas changé grandement comme tu peux t'en douter, depuis ton départ les choses en empirer même. Le maître s'acharne sur moi pour compenser ton absence, mais soit sans crainte, je ne t'en tiens en rien responsable, tu as fait ce qu'il fallait et je me hais de n'avoir pas eu la force de faire de même. J'espère que tout ce passe au mieux pour toi, cela ne doit pas être facile, le maître raconte partout que tu aurais enlevé son fils, mais personne ne semble cependant le croire, ce que je comprend vu la situation. Va-t-il bien ? Est-il avec toi ce moment ? Non pas que je m'inquiète de lui mais après sa fuite nous avons crut qu'il s'était retrouvé aux prises avec un de ces monstres et qu'il n'avait pas survécu. Personne ne fut blessé lors de l'attaque mais ce ne fut que par chance qu'une patrouille de garde passait près de chez nous à cet instant. Je ne sais quoi te dire de plus, si ce n'est te souhaiter que la déesse soit avec toi dans tout ce que tu vas entreprendre.
Avec toute mon affection, Adripine.

Lire ce genre de lettres me réchauffait le coeur, savoir que Adripine et la maîtresse de maison n'avait pas été blessée cette nuit la me remplissait de joie, même si j'aurais souhaité ardemment que Zadan Galyriand périsse alors. De ma procréatrice, je n'avais que très peu de lettre et très courte, cela ne faisait aucun doute qu'elle était surveillée. Cependant je m'en réjouissais ne voulant en aucun cas mettre mes parents dans l'embarras à cause de mes actes.

Ma chère fille,
Qu'avez-vous eu en tête lorsque vous avez décidé de vous enfuir ? Je ne sais pourquoi, mais je l'ai toujours sut, vous n'étiez pas destinée à cette vie n'est-il pas ? Vous savoir en sécurité est mon voeu le plus cher, car je sais que nous ne pouvons être réunies toutes les deux. Notre cheval Aros vous est-il utile ? En tout les cas je l'espère, je n'en avais plus l'utilité de toute manière. J'espère que vous trouverez votre voie parmi celle qui s'offrent désormais à vous. Peut-être un jour seront-nous à nouveau ensemble et ce jour la vous saurez enfin la vérité.
Votre mère.

Je n'a jamais sut ce que voulais dire la dernière phrase de cette lettre, qu'entendait-elle par la vérité ? A chaque fois que je me risquais à lui poser la question elle contournait le sujet et changeait de propos, il faut dire que de vive voix, cela aurait été plus aisé cependant ce n'était pas possible. Ma voie, j'étais certaine de la trouver un jour, car on échappe pas à son destin de toute manière mais pour l'instant la quête que je poursuivais m'occupait l'esprit jour et nuit, il y avait à la clé une grosse somme d'argent et c'était cela qui m'avait poussé à entreprendre ce voyage qui promettait d'être dangereux, c'était également pour cela que je ne me risquais pas à me séparer des deux hommes qui m'accompagnaient. Nous n'avions pas encore quitté la ville, il nous fallait avant tout nous préparer car le périple serait long et une fois partis il nous sera difficile de faire marche arrière ...