Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Oshysisha ; you were made to be ruled. end.

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 02:48


Oshysisha Keedea

by nemo

Et la mienne commence ici
▬ Par le nom que je porte, Oshysisha Keedea... Je sais, je sais, épargnez-moi vos sourires en coin et vos petits rires étouffés ... Ma mère n'était pas franchement au summum de ses capacités lorsqu'elle a choisit de m’appeler ainsi, je déteste d'ailleurs ma génitrice pour m'avoir affublé d'un tel prénom mais que voulez-vous... Sachez en tout cas qu'il se prononce ainsi ; "o-chaye-siss-ha ki-dé-a" et qu'en général je me présente sous le sobriquet d'Oshy' .
▬ Par mon lieu de naissance, une petite île éloigné, surement méconnus de tous ...
▬ Mon âge, 25 ans, je sais, je ne fais pas mon âge, mais c'est une particularité familiale dirons-nous, chez nous, mon petit peuple je veux dire, les femmes vieillisse beaucoup mieux que sur le continent... Notre mode de vie y est surement pour beaucoup....
▬ La personne que je suis, devin reniant plus ou moins mon "don" et préférant l'oublier même si je ne répugne pas à l'utiliser quand cela s’avère utile.
▬ Et les responsabilités qui vont avec : Je me déplace au grès du vent, suivant mon instinct et surtout les routes que mes visions m'imposent, je vis au jour le jour et subvient à mes besoins en chassant la plupart du temps, revendant mes gibiers dans les villes et villages près desquels je stagne le plus souvent . On pourrait croire qu'il s'agit là d'un mode de vie plutôt dangereux, mais en réalité ma malédiction m'aide à échapper aux dangers en général et puis, je ne suis pas foncièrement courageuse, j'évite donc de m'embourber dans les pires situations.
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible à moi-même, j'ai comprit très jeune que vénérer quelqu'un c'est ce perdre en chemin. Je crois en l’existence d'un quelconque dieu, d'une entité supérieurs, je crois aussi au paradis et à l'enfer, toutefois, je pense qu'un dieu n'est qu'un dieu que si il ne demande aucune contrepartie à sa vénération. Je ne suis donc aucun précepte, même si il m'arrive de prier sans donner un nom à cet être soit-disant supérieur.
▬ Miroir, mon beau miroir Bo Rah Yoon (Yoon Bo Rah si on respecte la tradition d'inverser le prénom et le nom en Asie!) .


Votre besace
En tant que chasseresse je me dois de beaucoup voyager, je me déplace aux grès des saisons et je vais là où le gibier foisonne afin de ne pas me retrouver à cours. Souvent je trouve quelques auberges sur ma route, tentant surtout de rester près des villes et villages dans lesquelles j'irais vendre ma marchandise, cependant, de temps à autre, régulièrement, je me dois de m'enfoncer dans les terres sauvages afin de suivre des cibles plus imposantes et qui donc, de ce fait, me rapporte plus. Dans ses cas là je reste plusieurs jours seuls au milieu de nulle part, il me faut donc tout un bric-à-brac pour survivre. Lorsque ma monture m'accompagne, cet à dire presque tout le temps, j'ai tout ce qu'il faut pour bien vivre en extérieur. Des couvertures pour vaincre le froid, de quoi faire du feu, des gourdes d'eau bien évidemment même si le plus souvent des rivières me permette d'étancher ma soif, quelques ustensiles de cuisine de base, quelques besaces, des cordes ou encore de petits sacs d'épices et de quoi me soigner en cas de blessures, ou en tout cas de quoi survivre jusqu'à arriver auprès d'un VRAI médecin, même si les méthodes de soin de mon peuple sont à mes yeux bien plus efficaces que les leurs, cela ne pèse pas lourds, cela dit c'est encombrant, quand mon cheval ne peut m'accompagner, je ne garde donc que le nécessaire, une couverture et de quoi faire du feu le plus souvent. En ce qui concerne mes tenues, je porte en général des tenues de cuir sombre et légère qui me permette de me déplacer sans être gênée même si j'avoue qu'elles épousent parfaitement mes formes, je reste une femme et je le confesse, j'aime être agréable à regarder, pour moi-même, évidemment. Je ne porte jamais d'habits fait uniquement pour les hommes, je trouve ça assez inutile et preuve d'un réel manque de confiance en soi, évidemment, je me dois de porter des pantalons, court, longs, tout dépend de mon humeur, mais il y a toujours ce petit quelque chose qui rappelle que je suis une femme. Un début de robe négligemment déposé par dessus ce dit pantalon, une épaule dénudé, un léger corset, un décolleté (plus rare je n'ai malheureusement pas tout ce qu'il faut où il faut ...), parfois plusieurs de ses choses en même temps, j'aime rester une femme en toute circonstance. Certes, je fais un métier d'homme, mais s'habiller comme eux ne prouve pas que l'ont peut faire se métier en étant une femme, je dirais même que c'est tout le contraire, ça ne fait que soutenir le fait qu'il faut être un homme pour faire tel ou tel métier. J'aime l'élégance et la douceur qu'apporte ses touches personnelles à mes tenues, je m'habille comme j'en ai envie, non pas pour prouver quoi que ce soit, mais simplement pour apprécier ce que je suis, et tant que je parviens à me déplacer avec aisance, les yeux des autres n'ont que peu d'importance. En fonction des lieux que je visite je dois m'adapter aux temps bien sur, j'ai donc des tenues plus chaudes en plus de mes quelques haillons habituels. A noter, que je porte TOUJOURS des gants en cuir, j'en ais donc une certaine collection, je ne les enlèves que très rarement n'aimant pas... les contactes physiques.

A côté de cela j'ai sans surprise de quoi me défendre et surtout de quoi chasser, je suis une archère de talent depuis mes plus jeunes années et c'est grâce à ce don que je peux toucher une cible à presque un kilomètre de distance, mes yeux sont ma plus grande force même si, je l'admets, il m'arrive d'utiliser mes dons de devin pour être sur d'avoir mes proies, seulement quand le temps m'empêche de bien voir. Après tout, il faut bien que je me nourrisse et ce, qu'il pleuve ou qu'il vente. J'ai aussi plusieurs petites dagues dissimulés sur moi, ainsi qu'une lance, arme avec laquelle j'ai un certains passés commun, les épées n'étant pas vraiment les armes favorites de mon peuple, je sais, cela fait beaucoup d'armes pour une seule personne, mais une femme qui voyage seule à besoin de se protéger et étant donné que je sais me servir de ses atouts, pourquoi les laisser en arrière. Cependant, je tiens à préciser qu'une fois toutes les deux saisons, je laisse la grande majorité de ce matériel chez des connaissances, je n'emporte avec moi que ma lance et une dague, c'est une tradition de mon peuple, durant treize lunes les guerriers les plus affutés partent dans les collines sans emporter grand chose, ils doivent alors survivre ainsi, entrer en communion avec la nature, c'est une quête spirituelle et physique importante pour moi... Durant ce laps de temps je ne chasse plus aucun animale, je reste seule au milieu de nulle part. Je tenais à vous informer que je peux survivre sans rien mais que je préfère tout de même avoir mon petit confort avec moi, j'aime davantage le raffinement que ma condition pourrait le laisser croire.

L'interrogatoire d'Inasmir

Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :
Sincèrement je ne porte pas un grand intérêt à notre souverain et à ce qui l'entoure... Je ne suis même pas certaine de savoir comment il s'appelle, il faut dire que j'ai une mémoire des prénoms désastreuse, un jour j'ai par mégarde oublié le prénom de ma mère... Enfin, tout ça pour dire que le roi m’indiffère plus qu'il m'intéresse, il est là, je le supporte, je le respecte car c'est dans ma culture, toutefois, si il mourrait demain je n'irais pas faire d'offrandes en son honneur... Je m'arrangerais même pour quitter la ville avant, j'ai horreur de voir les gens pleurer pour un roi alors qu'ils n'ont jamais eut aucun contacte réel avec lui... Pour un père, un frère ou même son chien, je comprendrais mais pour un inconnu... Bref, aucun intérêt.

En parlant de seigneurs souverains, évoquons un peu les deux puissances divines de Lanriel :
J'ai été élevé dans une contrée lointaine dans laquelle les convictions religieuses sont très différentes de celle du continent... L'idée même de considérer notre croyance comme une religion est sujette à controverse, car elle s'apparente davantage à une philosophie de vie qu'à une réelle religion... Nous avons des dieux, des divinités, mais elles ne sont que très peu présentes dans notre religion, étant davantage des légendes que l'ont respecte qu'une croyance que l'ont craint. Quoi qu'il en soit les grandes figures de la religion du continent sont connus par chez moi, cependant, bien que nous respectons ses croyances et tentons de rester informé de son histoire, nous croyons en d'autre dieu et en d'autre précepte... C'est dans cette façon de voir le monde que j'ai été élevé, la religion avait une place importante, donc forcément, aujourd'hui , j'en garde des séquelles mais je dois l'admettre, j'ai une conception particulière de la religion, je pense que l'ont peut me considérer facilement comme une hérétique ou quelque chose comme cela... Surtout sur le continent.

On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi? :
Hé bien, heureusement que vous avez précisé qu'on parlait du sorcier légendaire, la simple évocation de son prénom ne m'aurait rien rappelé... Je vous l'ais dit, j'ai un réel problème avec ça, avec les prénoms je veux dire... En définitive, je pense que cet homme n'est pas différent de tous les grands hommes à qui ont à offert un grand pouvoir... Cette puissance lui est de toute évidence monté à la tête et il a finit par mettre en danger des milliers d'êtres humains simplement par envie personnelle... Je ne suis pas foncièrement altruiste et je ne suis pas non plus adepte des héros, cependant, offrir ainsi l'espoir aux gens pour ensuite la leur reprendre sans autre forme de procès, c'est criminel et impardonnable... J'espère sincèrement qu'un dragonnier finira par lui offrir la primeur de l'estomac de son dragon. Oui, je ne suis pas une fervente admiratrice de cet homme, navrée, même si d'un côté, il prouve que finalement, s'en remettre à d'autre pour survivre c'est bien souvent précipiter sa fin. .

La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes :
Je me dois d'être honnête, la chute du bouclier n'a pas réellement eut d’incidence sur ma vie, étant une nomade, je ne m'attache que rarement à un lieu dit, je n'ai donc pas pu subir les conséquences de cet acte, pas personnellement en tout cas. Cela étant, je dois admettre que je me suis sentit plutôt... Triste pour toutes les personnes qui, aux contraires de moi, ont connus les travers de cette situation... Malgré cette empathie certaine, je compte rester spectatrice silencieuse de la suite des événements, je ne crois pas que cela me concerne, ce qui fait surement de moi une lâche mais je pense pouvoir vivre avec cette vérité, aussi affligeante peut-elle paraitre.

Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel... :
Certains répondraient sans doute que mon don de divination est ce qui me rend unique, cependant, ce serait un peu faux, étant donné que je suis loin d'être le seul devin sur cette terre... Donc je suppose que la façon dont j'ai été élevé et quelques traits de mon caractère font de moi une personne exceptionnelle... Oui, je n'ai pas été élevé comme beaucoup d'entre vous, sur mon île enseigner l'art du combat aux enfants dès leur plus jeunes années et une coutume millénaire qui touche aussi bien la gente masculine que les femmes. On m'a donc apprit à me battre très jeune et de façon très dur... Cela fait partie de nos préceptes religieux/philosophique, c'était donc important. Beaucoup d'enfant meurent durant ses années difficiles, ce qui vous laisse imaginer à quel point cette éducation est difficile et dangereuse... Il est facile pour moi de tenir tête à un soldat, car on m'a apprit toute ma vie à tirer profit de mes défauts ainsi que des mes qualités, je n'ai pas la force d'un homme mais j'ai la rapidité d'une biche et l'agilité d'un singe. Je sais, quand on me voit on peut avoir du mal à imaginer que je puisse tuer un homme à mains nus et pourtant... Même si évidemment, je ne le fais pas tous les jours... Je sais me défendre tout simplement. En ce qui concerne ma personnalité... Je suis simplement moins... Comment dire cela élégamment... J'ai beaucoup moins de retenue que les femmes de monde... Je souffre d'une rare maladie (totalement imaginaire) qui m'empêche de mentir, je dis sans cesse la vérité... Aussi blessante ou dangereuse soit-elle... Évidemment, il m'arrive d'affiner quand j'en trouve l'utilité, mais en règle général, les mots sortes bien trop vite d'entre mes lèvres et le plus étranges c'est que le plus souvent , je ne le regrette même pas... Je ne parlerais par contre pas du fait que je déteste les contactes physiques... ce serait trop compliqué à expliquer.

Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres... :
Hé bien je dois l'admettre, j'ai des goûts plutôt particulier en règle général, il m'arrive évidemment d'aimer des choses commune comme la musique ou l'art par exemple, je dessine beaucoup, j'aime immortaliser certains moment de ma vie, certains paysages entre autre, je trouve que c'est important pour permettre aux générations futur de voir dans quel monde vivait leurs ancêtres. J'aime aussi la nourriture épicés, très épicés, les couleurs vives, je porte toujours quelques choses de coloré sur moi, une breloque jaune, un collier rouge ou simplement une fleur dans les cheveux, j'aime avoir cette touche qui fait que je ne ressemble à aucune autre sans vantardise aucune. Jusqu'ici, mes passions semblent plutôt sommaires, cela étant, j'ai aussi, donc, quelques passe-temps particulier... Je collectionne les pierres par exemple... Pas des pierres précieuses même si ça ne me dérangerait pas d'en trouver ici et là, non, j'aime les cailloux que l'ont trouve un peu partout sur les grands chemins. En général je vois une pierre ayant une quelconque forme particulière, ou pas d'ailleurs, et je la ramasse pour la rajouter à ma collection déjà bien fournis... Je sais, ça n'a aucun sens, c'est laids et sans saveur, mais je dois admettre que mes sacs de cailloux m'ont parfois sauvé la vie. De plus, lorsque je suis seule pendant mes voyages, j'aime trier mes pierres, les plus petites d'un côté, les rondes de l'autre, je suis très ordonné ... Trop peut-être mais ce n'est pas une obsession, j'aime simplement l'ordre. J'aime aussi beaucoup le poisson, je ne me nourris que de ça, du poisson crus ou en soupe, c'est l’aliment principal de mon alimentation et le secret de ma bonne santé, le poisson ce n’est pas excessivement cher et ça permet de rester fort et svelte, mais les gens du continent semblent ne pas vraiment le comprendre… Si comme moi ils bannissaient l'alcool, les pâtisseries ou la viande à outrance, ils vivraient surement plus longtemps, sur mon île, le plus anciens de nos patriarches à presque cent ans alors qu'aucun roi ici ne semble dépasser la quarantaine... Tout est dit. Je crois avoir fait le tour des choses que j'aime... Peut-être devrais-je parler de ce que je n'aime pas? ... Non, ça prendrais beaucoup trop de temps, je suis une personne qui déteste beaucoup de chose, mieux vaux ne pas trop en dire pour l'instant.

Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez. :
*silence de plusieurs longues minutes...* Je dois dire... Que je n'ai jamais vraiment réfléchit à cette question... *Second silence de plusieurs minutes...* ... Je sais que chaque être humains doit avoir un but dans la vie, un but qui lui permet de survivre dans les pires moments... L'argent, la notoriété, l'amour, la paix, la guerre, la haine, il y a surement tout un tas de sentiments et d'envies qui pourrait pousser un Homme à se battre jusqu'à la fin cependant... Je ne crois pas en avoir... L'argent ne me motive pas plus que cela, la notoriété, je ne trouve pas cela attrayant, l'amour... c'est un petit mot pour beaucoup de soucis, je ne suis pas contre l'amour, je pense que l'amour peut être beau et j'avoue être tombé quelques fois amoureuses, mais je peux vivre avec comme je peux vivre sans... La paix... Je voyage beaucoup alors, les histoires de guerres ne m'atteignent que de temps à autres, je ne souffre pas comme peuvent souffrir les paysans ou les gens vivant dans des grandes villes... La guerre, c'est pareil, j'aime me battre, mais ce n'est pas mon leitmotiv... Bref, je ne vois vraiment pas quoi répondre... Pour l'instant, je pense que ma simple survit est une motivation suffisante, je me bats pour vivre, je travaille pour vivre, à point c'est tout, le but de ma survit n'a pas réellement d'importance, tant que je vis librement... Tiens, la liberté peut-être? Non, je crois que j'arriverais aussi à me sentir bien même si j'étais sous le joug d’un roi tyrannique… Je vais méditer encore un peu sur cette question.

Et les autres dans tout ça ? :
Je n'ai aucune affinité avec aucun groupe, même si je dois admettre que je n'apprécie pas beaucoup les Dragonniers, je les trouves naturellement vindicatifs et surtout assez hautains... Sans parler de leur monture qui sont, soit-dit entre nous, très laide... On dirait d'énorme lézard avec des ailes, qui crache du feu en plus, je le pense sincèrement, les dragons ont été créé par erreur... Dieu ou une quelconque entité cosmique voulait faire de jolis lézards, malheureusement, sa main à glisser et les options "ailes + agressivité latente" se sont greffé au reste de sa création... Les dragons ne servent à rien, hormis aux dragonniers qui se complaise à nous rappeler qu'ils sont assez fort pour se débrouiller tout seul... Hé bien, je ne suis pas foncièrement mauvaise, mais j'espère qu'une grippe tuera la moitié de leur créature un jour, on verra si ils continueront à être de vrais hommes lorsqu'ils n'auront plus d'animal de compagnie à lâcher sur leurs ennemies. Hormis ce point, ma foi un peu néfaste, je mets à point d'honneur à ne pas me mêler des problèmes entre les différents groupes qui peuples notre monde, je fais ce que l'on me demande, dans mon coin et c'est tout ... Quoi que, en y réfléchissant, je n'aime pas non plus les Inquisitrices, trop ... Je ne sais pas, elles ont quelques choses de malsains en elle... Et puis, le monde de la justice s'appuie trop sur leur avis, alors qu'elles sont plutôt peu nombreuse, résultats, beaucoup d'innocent se retrouve pendu pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, alors que j'en suis presque certaines, les inquisitrices n'ont aucun don particulier pour déceler la vérité, elles ont simplement le sens de l'observation et un instinct aiguisé... Au final, j'aime plutôt peu de gens en fait.


L'humain derrière la légende
Pseudo : Nemo , je sais, ça colle totalement à l'ambiance du forum hein? x)
Âge : 42 ans, femme aux foyer, un enfant. Diviser par deux chacune des informations suivantes et vous obtiendrez la vérité sur moi (a)
Sexe : Féminin... je me doute que c'est la partie la plus importante du questionnaire, répondons donc avec sérieux et je vous épargnes les blagues douteuses du genre "de temps en temps" ou "ça dépend avec qui!" !
Comment avez vous découvert le forum? ; C'est étrange mais y'a dix minutes je m'en souvenais là maintenant je suis plus sur... Je crois que c'est sur forumactif ou grâce à un partenariat ><
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : J'aimerais qu'on fasse une ronde en mon honneur ** #porte#

Et pour les crédits c'est par ici


Dernière édition par Oshysisha Kedeea le Mar 08 Mai 2012, 18:16, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 02:48


« Mais comment a-t-on pu en arriver là? »
DITES NOUS TOUT

« Et tu crois avoir le monopole de la douleur? »

Correspondance entre Oshysisha Keedea & sa grand-mère, Kiboa Keedea.
lettre envoyé par Kiboa Keedea un jour de l'An 24.
« Ma chère petite fille,

Cela fait bien longtemps que je ne vous ais vus sur nos contrés, vous semblez déserter notre île aussi promptement que le vent, aussi violemment qu’un ouragan et pourtant, avec la discrétion d’un papillon. Pourquoi tourner ainsi le dos à votre île? Le continent vous offre t-il à se point satisfaction? Vous le savez pourtant, en dehors de notre clan, vous ne pouvez faire confiance à personne, votre mère à fait cette erreur dans sa jeunesse et regarder ce qu’elle est devenue aujourd’hui! C’est une femme simple d’esprit qui vous a enlevez à votre patrie une partie de votre enfance, vous obligeant à rattraper votre retard de la manière la plus dure qui soit, je sais que vous considérez que les souffrances que nous vous avons fait endurer durant votre vie sont de notre fait, mais vous avez tort, votre mère est belle et bien la seule responsable de tout cela. Si elle n’avait prit la folle décision de vous emmener de péripétie en péripétie durant des mois, nous n’aurions pas été obligé de vous imposer une telle souffrance, nous ne pouvions pas vous laisser mettre de côté vos capacités, l’honneur de notre famille et de nos traditions, tout cela à cause d’elle. Croyez moi mon enfant, si aujourd’hui le chemin que vous emprunter vous semble sombre, la responsable de cette vérité est votre mère, ne punissez pas votre vrai famille pour ses crimes. J’aimerais tellement vous revoir en nos terres, on vente votre beauté sur notre île, une beauté qui ne sera sans nulle doute que mal apprécier sur le continent, vous connaissez les hommes des peuples de nord, ils n’ont d’yeux que pour de jeunes femmes à la chevelure écarlate ou jaune comme les blés, comment pensez vous pouvoir un jour épouser qui que ce soit en ses contrés si éloigné? Revenez sur notre île je vous le conjure, ici, la sécurité et l’amour de votre famille vous attendra, vous pourrez épouser l’homme que vous aurez choisit parmi un large choix de prétendants, une chance que peu de femme ont, que ce soit chez nous ou chez eux. Pensez y Oshysisha, prenez enfin votre destin en main et ne laissez plus les erreurs de vos parents joncher votre futur.

Avec toute mon affection, votre grand-mère.
 »


lettre envoyé par Oshysisha Keedea un jour de l'An 24.
« Cher grand-mère.

Non merci. 

Avec toute mon affection, Oshysisha.
 »


舵 舵 舵 舵 舵 舵 舵

Observant par la fenêtre la pluie s’abattre sur son village, Oshy semblait soucieuse, ou plutôt perdu dans ses pensées alors que dehors, l’entrainement des jeunes futurs combattants continuait et ce malgré le déluge qui s’abattait sur eux. Ses exercices de force et de rapidité la belle les avaient connus toute sa vie, ils avaient détruit son corps au fil des années, même si la seule chose que le monde semblait retenir de tout cela était les capacités au combat qu’elle avait eut la chance d’acquérir. Peut-être qu’aujourd’hui elle était capable de tuer un homme avec une cuillère en bois, toutefois, elle doutait que l’acharnement dont elle avait été la victime ait été des plus saint pour elle. Revenir ici , dans son village, était toujours un plaisir à ses yeux, revoir ses amis d’enfance, sa famille, manger des repas fait maison, se baigner dans cette rivière qu’elle aimait tant, tout ici était plus beau qu’ailleurs, elle en était certaine et si un quelconque dieu le lui permettait, c’est en ce lieu qu’elle voudrait vivre ses derniers instants, c’est en tout cas ici qu’elle voudrait poursuivre son chemin vers l’au-delà. Toutefois, si l’amour de son village n’avait presque pas de limite, Oshy n’y revenait que peu souvent depuis qu’elle s’était lancé seule à l’aventure, voyageant à travers diverses contrés lointaines, et pour cause, chaque brique de ce village, chaque maison, lui rappelait des souvenirs douloureux, plus que les autres enfants n’en avait connus. A cette pensée son regard se mit à s’assombrir, et c’est bien sur à cet instant que sa grand-mère fit son apparition dans la pièce, un plateau entre les mains sur lequel était posé des tasse goulument sculpté desquels émanés une douce senteur fruité. La belle reconnus tout de suite ce parfum unique, de la rose, du thé à la rose pour être exacte, son met favoris et pour être honnête, la plupart du temps, c’est pour renflouer son stock personnelle qu’elle revenait chez elle. Souriante, la jeune femme prit place en face de son aïeul, accroupis sur un petit coussin près d’une table qui semblait presque à même le sol, une coutume locale.

KIBOA KEEDEA (grand-mère) ; « Dite moi mon enfant, avez-vous des nouvelles de votre mère? »
OSHYSISHA ; « La dernière fois que je l’ai vus elle s’embrigadait sur son propre bateau pirate, elle semblait désireuse de former son équipage… Il était d’ailleurs déjà bien renfloué, un perroquet aux plumes vagabondes et un homme tronc à l’humour détestable. » Sa grand-mère laissa échapper un soupir qui en disait long sur ce qu’elle ressentait à l’égard de cette fille qui avait été sienne il y a si longtemps et qui été devenue, malheureusement, une mère bien loin de ce qu’elle aurait voulu qu’elle soit.
KIBOA KEEDEA ; « Quelle déchéance… Heureusement, ses erreurs au village ne sont relatées que par quelques épouses médisantes n’ayant que cela à faire, le fait que votre mère soit simple d’esprit excuse en partie ses erreurs… Toutefois… Les votre sont beaucoup moins excusable je le crains… » Oshy continua de boire son thé, ne lâchant pas du regard cette femme qui se permettait de juger chacun de ses gestes , chacun de ses choix, et ce, depuis toujours.
OSHYSISHA ; « Je suis née hors mariage et mon père est un étranger, sans parler du fait que je suis sa fille à elle, vous n’avez qu’à dire que tout cela ma rendu simple d'esprit, peut-être me pardonnera-t-on alors mes folles aventures… »
KIBOA KEEDEA ; « Ne plaisantez pas avec cela… Tous ont oublié l'histoire de votre géniteur, et je remercie dieu que vous n'ayez rien gagné de son physique ingrat, de plus tout le monde sait que vous avez en partie toute votre tête… »
OSHYSISHA ; « En partie? »
KIBOA K. « Hé bien, admettons-le, vous vous comportez souvent très étrangement et vos voyages incessant ne semble pas arranger vos… étranges actions… Je vous ais vus hier, lorsque vous ramassiez de vulgaire cailloux comme si il s’agissait là d’un trésor unique… Et je ne soulignerais pas le fait que vous parliez à votre cheval… »
OSHYSISHA ; « Tournesol m’accompagne dans tous mes voyages, ne pas lui parler serait un manque de respect à mes yeux… Mais passons. L’avis des habitants du village ne m’importe que peu, qu’il me pense folle ou au contraire saine d’esprit, ça ne me concerne en rien, je ne changerais pas de façon de vivre pour leur grand plaisir… »
KIBOA K. « Vous vous êtes fourvoyé mon enfant… Les dieux vous ont donné un don extraordinaire, un don que nous vous avons aidé à faire fructifier et aujourd’hui, vous vivez comme un homme du continent… Vous n’avez jamais apprécié à sa juste valeur notre éducation, déjà enfant vous ne faisiez que vous plaindre de votre condition, peu heureuse d’avoir l’honneur de devenir une combattante, comme tout enfant ici le doit… Et voilà le résultats, vous avez vécus 20 doux printemps, vous n'êtes nullement fiancé et vous avez renié nos préceptes.»

Le visage si doux et enfantin d'Oshy sembla prendre une tout autre couleur, plus sombre, plus sérieuse, comme si le sort du monde s'était abattu brutalement sur ses épaules. Elle jeta un regard dur et sans concession à son vis-à-vis, tenant fermement sa tasse de thé entre ses mains ...

OSHYSISHA ; « Je n'aurais pas deux fois cette conversation, les mots que je m'apprête à vous lancer ne sortirons pas une seconde fois d'entre mes lèvres, comprenez les très vite et ne les oubliez surtout pas, car si le sujet reviens un jour dans l'une de nos conversation, il y a de très grande chance pour que je ne me contente pas de répondre avec des mots....Je n’ai jamais renié quoi que ce soit…. J’ai toujours considéré l’apprentissage de notre art du combat comme un honneur et une chance, je respecte nos préceptes peut-être même plus que la plupart de nos hommes ici… Je ne me plaignais pas de la difficulté de votre enseignement, je me plaignais du fait que contrairement aux autres enfants, vous ne me laissiez aucun répit. L’éducation de nos enfants est déjà dure, vous le savez, ils nous arrivais de passer parfois dix-huit heure sous la pluie à frapper avec hargne dans des barriques remplis de glace jusqu’à ne plus sentir nos bras et nos mains, tout ça pour endurer la douleur en silence. Nous étions passer à tabac par les plus âgés pour nous endurcir, à seulement sept ans. Nos précepteurs nous demandais de dormir sur le sol avec pour seul confort une buche de bois taillé finement. Et je vous épargnerez les détails sanglants de nos sorties en forêt dont vous connaissez surement le but et la finalité. Pourtant, aucun enfant ne s’est jamais plaint, aucun parent non plus lorsque leur progéniture venait à perdre la vie à cause de ses enseignements brutaux, parce que chacun d’entre eux savait ce que cela représentait … Moi aussi je l’ai toujours sut et je l'ai toujours accepté, car c'était ainsi pour tous. La seule choses qui me différenciait des autres, c'est qu'aucun parent ou grand-parent ne m'attendait le soir après une journée de dur labeur pour me réconforter, me dire que j'empruntais la bonne voix, que j'étais la fierté de notre famille... Moi, mon entrainement n’a jamais eut de fin, vous m’avez détruite physiquement pour que je rattrape mon soi-disant retard… Vous avez brisés mes os, déchiré ma peau et piétiné mon respect pour vous lorsque vous avez décrété que je ne devais pas être une petite fille adepte des lois de son pays, mais simplement un trophée plus brillant que les autres. Vous n’aimez pas ma façon de vivre? Parfait, car moi je n’ai jamais aimé votre façon d’être.... Je ne nourris contre vous aucune rancœur car j'ai décidé d'oublier cette partie de ma vie, celle dont vous faite partie en tout cas... Alors cessons d'en parler, critiquer ma vie présente si vous le souhaitez, mes choix ou mon manque d’intelligence, mais n'entacher pas le bon et terriblement faux souvenir que j'ai de mon enfance. » Sans plus de cérémonie, terminant tout de même son thé, Oshy se leva, s’inclinant devant son aïeule comme le veut la tradition et laissant la porte glisser, se préparant à disparaitre , cela étant, avant de quitter la pièce, elle lança une dernière phrase cinglante. « Soit-dit entre nous… Si vous ne m’aviez pas autant poussé dans mes retranchements étant enfant, je serais devenue une parfaite petite soldate, prête à tout pour vous, ne vivant que pour servir et apporter la gloire à notre famille. Merci d’avoir été aussi avide de pouvoir, je n‘aurais jamais eut l‘audace d‘arriver si loin sans vous. » C’est avec un visage des plus sombre qu’elle quitta la pièce… Revenant finalement quelques secondes après pour récupérer le thé à la rose sous les yeux écarquillés de sa grand-mère, inutile de gaspiller. Évidemment, elle ne s'éternisa pas, quittant avec hâte le salon armée entre ses mains gantés de sa théière fumante. Oui, elle était ainsi, capable d’afficher une sagesse et une détermination sans limite avant de devenir inconséquente et totalement surprenante quelques secondes plus tard, difficile de cerner une telle personnalité, mais au vus de sa famille, je crois qu’il est facile de comprendre d’où elle tient cette singularité.


« On ne choisit pas sa famille... »

La chasse avait été bonne en ce jour plutôt ensoleillé, Oshy avait réussit à capturer un phacochère de bonne facture et à cet instant c’est sur la trace d’un cerf qu’elle était. Ce dernier était grand et majestueux, toutefois, l’une de ses cornes avait été brisé lors d’un combat pour obtenir les faveurs d’une femelle, il se retrouvait donc à l’écart des autres animaux depuis quelques jours, une proie idéal pour la chasseresse qu’était la belle. Arc en main, elle suivait avec application la trace de l’animal et je l’admets, il lui fallut quelques heures pour se retrouver dans une situation parfaite. Une vue dégagé sur sa cible presque blessé, aucun être perturbateur à l’horizon, le vent c’était calmé et la distance entre le chasseur et sa proie était idéal, elle ne devait plus hésiter, c’était maintenant, ou jamais. Déterminée, concentrée, Oshy banda son arc, visant de son œil de lynx le cerfs, rien ne pouvait l’empêcher de l’avoir, tout était parfait…. C‘est en tout cas ce qu‘elle croyait. Alors qu’elle s’apprêtait à tirer et abattre fièrement la bête, un homme âgé apparut dans sa ligne de mir, courant après une poule, totalement nus en débitant des inepties presque incompréhensible. Évidemment, la belle ne put s’empêcher d’afficher un air à la fois dégouté, choqué et blasé face à cette scène des plus coquasse… Une scène qui aurait pu ne pas la concerner et dont elle ne se serait pas occupé si l’homme en question n’avait pas été son grand-père paternel. Responsable de lui, d’une certaine façon, Oshy n’eut d’autre choix que de poursuivre cet être si singulier, le rattrapant à la lisière la forêt… Bien vite, elle le couvrit d’une couverture avant de lancer avec impatience.

OSHY ; « Je t’ai déjà dit de ne pas te déshabiller de cette façon! Est-ce que tu écoute parfois lorsqu‘il m‘arrive de te parler? »
GRAND-PÈRE ; « Tu me parle si peu que je ne sais plus vraiment quand tu ouvre la bouche ou quand tu te contente de te taire... Et puis, je ne pouvais pas laisser Suzy se promener seule dans la forêt! Elle aurait pu tomber sur de mauvaise personnes, des hommes qui en aurait voulu à sa vertu! » Raisonnement plutôt cohérent… Si Suzy n’était pas une poule. Une poule qui d’ailleurs mourrait très souvent, mais étrangement, elle réapparaissait tout aussi rapidement, totalement différente à chaque fois, ce qui ne semblait pas perturber le vieil homme dans sa folie, puisqu'il continuait à la considérer comme « son épouse ». Oshysisha laissa échapper un long soupire tout en se dirigeant vers sa monture, attrapant le sac de son aïeul pour le lui lancer afin qu’il puisse vêtir quelque chose de concret, cette vision ne plaisant pas vraiment à la jeune femme et entre nous, la poule aussi ne semblait pas au meilleur de sa forme face à cela. Ce genre de situation, la chasseresse y était habituée. Depuis qu’elle avait retrouvée son grand-père paternel sa vie ressemblait davantage à une vaste plaisanterie qu’à quelque chose de stable, même si soyons honnêtes, à la base, elle n’avait pas l’existence la plus saine qui soit. C'est vrai qu'elle passait sa vie à voyager, à tuer des animaux et à échapper à divers viole collectif, on pouvait donc aisément admettre que son existence n'était pas des plus équilibré et que ce pauvre homme n'avait fait, au fond, qu'aggraver une situation déjà bien désespérée... Quoi qu’il en soit, ce grand-père s’incrustait très souvent dans ses voyages et peu importe où elle se trouvait, il pouvait apparaitre au détour d’un arbre comme un cheveu sur la soupe. Presque sournoisement. Il faut dire, que lui aussi été devin, ce qui devait au fond plutôt être utile pour pister ses petits-enfants. Cet homme était bien sur fou et simple d‘esprit, il avait de tout évidence perdu la tête au départ de sa femme et lorsque ses enfants l’avaient abandonnés, même si au fond Oshy ignorait réellement ce qui était arrivé à sa grand-mère. Était-elle morte ou simplement partie avec un autre? Qui sait, quoi qu’il en soit, lui, ce vieil homme dont le prénom lui échappait souvent, avait perdu l’esprit même si il semblait aussi capable de se débrouiller seul. Aujourd’hui, il était apte à s’attirer les pires ennuies lorsque Oshy ou son autre petite-fille n’étaient pas là pour l’aider, il faut dire que se balader nus en discutant avec une poule ou encore traiter un pirate de cochon car on pense qu’il est réellement membre de cette famille d’animaux, ça n’attire pas les amitiés sincères. Elle le savait donc, quand il était là, les ennuies ne tardaient jamais a pointer le bout de leur nez, malheureusement, il faisait partie de sa famille, elle ne pouvait donc pas l’abandonner, par contre, le refiler à une cousine, ça c’était possible et même grandement recommandé.

OSHYSISHA ; « Grand-père, on va aller rejoindre Czes’ aujourd’hui et tu iras avec elle, elle meurt vraiment d’envie de te voir… »
GRAND-PÈRE ; « Czeslaw n’est pas très gentille avec moi, tu sais que c’est toi que je préfère… » En disant cela il se mit à pincer les joues de sa petite fille comme si elle était une enfant de dix ans à la recherche d’une quelconque étreinte paternelle. Ce qui n'était pas totalement faux, cela dit, elle bouscula tout de même les mains de son grand-père, s'écartant d'un pas.
OSHYSISHA ; « C’est étrange, dans une de mes visions, tu disais la même chose … à Czes’ … Et je suis certaine qu’elle est actuellement en train d’avoir une vision de cette scène… On ne ment pas à des devins, la petite partie de ton esprit encore saine devrait pourtant le savoir. »
Le grand-père fit alors une moue qui se voulait surement… attendrissante, puis il se jeta sur cette pauvre Oshy, la prenant dans ses bras…. Bien sur, elle, elle se contenta de lever les bras en l’air avec un air de dégout sur le visage, tentant du bout des doigts de le faire reculer…
OSHYISHA ; « Évitons les contactes physiques de la sorte je te prie… » Sur ses mots le vieillard fit un pas en arrière avant de se mettre à sautiller sur le chemin qui s’offrait à lui, tenant entre ses mains sa chère et tendre Suzie sous les yeux désabusés de sa descendance. Le pire dans tout ça, c’est qu’aux vus des visions qu’elle avait eut, elle devrait se coltiner sa présence encore quelques lunes avant de pouvoir l’abandonner aux bras de sa cousine. Pourquoi le supportait-elle de la sorte? C’est la question qui lui traversa l’esprit alors qu’elle observait son compagnon trottiner avec entrain devant elle. C’est vrai, cet homme faisait partie de cette famille qu’elle avait retrouvé il y a si peu de temps, il était le père de son père biologique, toutefois, il fallait l’admettre, son père et elle, n’étaient pas foncièrement proche… Leur divergence « d’opinion » ne les aider pas franchement à s’entendre, et pourtant, c’est avec une réelle tendresse qu’elle acceptait de prendre avec elle ce grand-père farfelues… Peut-être était-ce parce que, au fond, il était le lien principale qui la liait à la personne la plus importante de sa vie ; Czeslaw.

Ce prénom étrange ne vous dit peut-être rien, ou au contraire, peut-être vous parle-t-il, quoi qu'il en soit pour Oshy il représente tout simplement la personne à qui elle tient le plus sur cette terre dévasté. Czeslaw Wasylyshyn , un pseudo bien compliqué que la belle a d’abord eut du mal à retenir, même pour les habitués, sa prononciation n’est pas une mince affaire, c’est d’ailleurs pour ça que dès le début Oshy’ l’appela tout simplement Wasyli’ , simple, court et pas si loin de la vérité, c’était parfait pour l’époque où elles se sont croisés pour la première fois. Toutes les deux étaient très jeunes à cette période là. Czes’ voyageait avec son père sur son bateau pirate pendant que Oshy’ suivait sa mère dans ses folles aventures une partie de l’année avant de rejoindre son entrainement quasi-inhumain sur son île le reste du temps. Baao , la mère d’Oshy, avait ce jour-là besoin d’un navire sur lequel voguer durant quelques temps et il se trouve que la bateau de la famille Wasylyshyn l’intéressait grandement … Elle aimait le risque, le danger, un bateau pirate était donc l’idéal. Pour y monter elle se déguisa en homme et imposa le même statue à sa petite fille, ne voulant prendre aucun risque, on sait tous ce que des pirates sont capables de faire lorsqu’une femme se retrouve à leur bord et ce, peu importe son âge… Cela dit, je doute que ce soit vraiment pour sa sécurité qu’elle ait travestie son enfant… Plus par amusement je pense. Enfin bref, c’est ainsi que Czeslaw et Oshysisha se sont rencontrés et très vite elles ont liés une amitié très forte. Il faut dire que leur vie se ressemblait sur bien des points, leur parents respectifs avaient chacun une façon particulière de vivre et d’éduquer leur progéniture, elles étaient obligés de se déguiser en garçon pour pouvoir reste sur le bateau, sans parler de leur âge identique, elles se rendirent même compte qu'elles étaient née le même jour, peut-être au même moment… Elles étaient faites pour se rencontrer et je crois, que dans une certaine mesure, elles se sont chacune sauver mutuellement la vie… C’est en tout cas comme ça qu’Oshy voit les choses, elle le sent, si Czes n’avait pas été à ses côtés durant toutes ses années, elle n’aurait peut-être pas aussi bien survécus. Quand elle revenait de plusieurs mois passés dans son village à subir les entrainements violents de ses aïeules, la jeune fille était ravis de retrouver Czes, elle ne lui parlait pas réellement de ses douleurs, mais sa présence la rassurait, la rendait plus vivante, comme le ferait une sœur finalement. Au fil des années, leur relation n’a pas faiblit, elle s’est même davantage renforcé surtout lorsque le secret qui les liait vraiment fut découvert.

舵 舵 舵 舵 舵 舵 舵
Oshysisha en avait assez de l’ombre qui planait sur ses origines. Elle savait en détail d’où venait sa mère, ce qu’elle était et les points communs qu’elle avait avec elle, toutefois, son père, lui, n’était qu’un murmure, qu’une légende et qu’une frasque raconter de temps à autre par sa génitrice et dont la véracité des propos semblait parfois un peu douteuse. D’après Baao, cet amant qui lui avait donné son premier enfant (et non dernier), était un étranger, un voyageur venue par hasard sur son île et qui était tombé follement amoureux d’elle… Malheureusement, il n’était pas de leur village, leur union était donc impossible, il dut fuir pour rejoindre le continent afin de ne pas s‘attirer la foudre des anciens. Il pensait partir sans rien laisser derrière lui hormis son amour pour cette femme si particulière, mais finalement, la jeune fille qu’elle était à l’époque tomba enceinte d’Oshy’. Quant à qui était réellement ce grand homme, et bien Baao n’avait de cesse de répéter qu’il était un fière Blasonnée, riche noble, emplis d'honneur et fort, dont on murmurait qu’il serait un proche du roi… Il était beau et parfait, cependant il était marié, ce qui avait mit , entre autre, à mal leur relation. C’est ainsi que la mère d’Oshy contait l’histoire de ce père invisible, et au vu de son sérieux la belle ne pouvait qu’y croire, toutefois, elle voulait en apprendre plus sur lui, l’approcher , simplement pour le connaitre , savoir à quoi il ressemblait … Qu’il soit riche ne l’intéressait pas et elle ne comptait d’ailleurs pas briser sa famille si il s’avérer être encore marié, non, ce qu’Oshy voulait, c’était simplement avoir l’image d’un père en tête, et elle en avait après tout le droit, à défaut d’avoir une mère parfaite la pauvre pouvait bien se consoler avec cela. C’est donc dans l’optique de le retrouver qu’elle se rendit avec Czeslaw à Cathairfàl, cette dernière l’avait accompagné par un malheureux concours de circonstance, même si Oshy’ ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle voulait la soutenir dans ce moment plutôt important.

Il fallut plusieurs heures avant que quelqu’un puisse enfin la renseigner sur son père, apparemment, c’est à la Taverne du Chant de la Sirène qu’elle pourrait le trouver et c’est sans attendre qu’elle s’y rendit avec son amie d’enfance. Des hommes ivres, des femmes peu vêtues et des chansons aux paroles douteuses, voilà l’ambiance qui régnait à ce moment-là entre ses murs décolorés, une ambiance qui ne la fit pas fuir, elle était déjà à l’époque bien trop déterminée pour se laisser abattre à la moindre occasion. Ni une ni deux Oshy alla jusqu’au comptoir de la Taverne, donnant le nom de son père au Tavernier, ce dernier ne lui fit qu’un geste de tête vers le fond de la salle et là, assis sur une table, elle le vu… Un homme aux grands airs, des cheveux clair, des yeux bleus, une carrure imposante et au vu de sa tenue il n’était là que par dépit et non réellement par habitude, un soulagement. Finalement, sa mère ne lui avait pas mentit, son père était bel et bien un homme de renoms en ville, il possédait sans doute du pouvoir et peut-être même des terres, qui pouvait savoir, il semblait si important assis à cette table avec d’autres hommes du même acabit. Anxieuse? L’était-elle? Pas vraiment, curieuse plutôt et soulagée surtout. Oshysisha jeta donc un coup d’œil à Czeslaw ,pour lui faire comprendre qu’elle allait se lancer, avant de s’avancer jusqu’à lui, évitant quelques ivrognes, les yeux rivés sur ce père qu’elle avait cherché pendant si longtemps, se père, qui allait, peut-être, changer sa vie… C’était fou, mais oui, à cet instant la belle s’imaginait devenir une grande dame, porter des robes somptueuses, participer à des bals et pourquoi pas, rencontrer le roi même si elle s’en moquait, cela restait prestigieux et unique. La jeune femme avait presque l’impression de vivre une espèce de rêve éveiller, c’était si rare qu’une simple fille de la campagne se retrouve parente directe d’un noble… Ça n'arrivait que dans les comtes, que dans les histoires de vieilles femmes, pas dans la réalité, et pourtant... Ça y est, il était là, à quelques pas et sans la moindre hésitation elle se lança.

OSHYSISHA ; « Excusez-moi mon Seigneur… Navrée de vous importunez de la sorte, mais vous êtes bien Ser Crirag? Pourrais-je vous parler un instant? » Il avait hoché la tête, l’air tout aussi curieux que sa fille dont il ignorait l’existence, cette dernière, accompagné de Czeslaw, l’embarqua jusqu’à l’arrière de la Taverne, afin de se retrouver seule avec lui. La conversation commença plutôt aisément … Par des politesses avant de rapidement tourner vers le sujet principal... Jusqu’au moment qui fit tout basculer.

OSHYSISHA ; « Attendez une minute, vous n’avez jamais mit un pied sur cette île? »
CRIRAG? ; « Non, je vous assure… Je me souviens qu’à l’époque notre navire à accosté cette île à cause d’un problème avec nos voiles et notre cale, nous devions réparer au plus vite, certains membres de l’équipage sont allé jusqu’au village chercher des provisions et un peu d’aide, mais moi, je ne voulais pas rencontrer ses sauvages… Sans vouloir vous vexer…. »
OSHYSISHA ; « Trop tard. » Un petit silence s’installa avant qu’elle enchaine. « ]Alors vous n’êtes pas Crirag? »
CRIRAG? ; « Si, mon nom est Crirag… Ancien Capitaine de la flotte marchande du roi... »

A ce moment-là, deux ivrognes firent leur apparition, ils étaient apparemment couché au sol, derrière des caisses en bois, depuis le début de cette conversation. Complètement saoul, l’un d’eux parvint à prendre la parole.

IVROGNES 1 ; « Captain! Moi j’m’en rappel de c’t’île! J’suis allé chercher des vivres ‘vec les autres! Et s’t’idiot là! Il a dit qu’il était le capitaine CRIRAG! » Ils se mirent à rire comme deux pauvres fous trop alcoolisés, ce qu’ils étaient mine de rien… 
IVROGNES 2 ; « Mais chuuuuuuttt dit rien! Faut pas qui sache! »
CRIRAG ; « Qui a prit mon identité sur cet île? »

La patience de Oshy’ prit fin lorsque le couple d’alcoolique se mit de nouveau à rire de bon cœur, le nez et les joues rouges, une bouteille de vin à la main. Elle rentra alors dans la Taverne sans un mot, attrapant un sceau d’eau avant de revenir pour le jeter avec violence sur ses deux idiots, chacun tombant sur le sol, devenant beaucoup moins joueurs qu’au début.

OSHYSISHA ; « Comment s’appelle l’homme qui s’est fait passer pour Crirag? Assurez vous de me donner une bonne réponse... » Un silence fut d’abord de mise avant que l’un des deux quinquagénaires saouls ose enfin ouvrir la bouche.
IVROGNES 2 ; « Ben… C’était moi voilà! …. J’voulais juste fricoter avec les donzelles de cette île! »

Oshy’ ne put s’empêcher d’afficher un visage dépité, totalement hagard, l’information mit d’ailleurs quelques minutes à grimper jusqu’à son cerveau… En si peu de temps elle était passé d’un père héros à un père alcoolo, autant dire que la situation avait gravement et indubitablement dégénéré, toutefois, il restait peut-être un espoir…

OSHYSISHA; « Vous êtes le seul à avoir… fricoté avec les femmes de ce village? »
IVROGNE 1 ; « HOOOO OUI c’est le seul! Toutes les autres ben elles nous fuyaient comme la peste! De vrai frigide ses bestioles là! Y’en a qu’une qui voulait bien, elle était un peu cinglée si tu veux mon avis petite! »
IVROGNE 2 ; « Ça c’est vrai! Totalement dérangée!! Mais elle était aussi … Et mais attend… j’te connais toi! » Il avait dit ça non pas en désignant Oshy comme on aurait pu le croire de prime à bord, mais plutôt en désignant Czeslaw qui était resté plutôt en arrière depuis le début de cette mascarade. « T’es pas la bâtarde de mon frère!? » Réflexe oblige, Oshy ne put se retenir de lui asséner un violent coup à l’aide d’une planche, comme si de rien n’était, comme si tout était normal… C’était un vieux réflexe incontrôlable, lorsqu’on insultait Czes de bâtarde… Quand l’insulte lui était destiné, elle s’en moquait, par contre, quand il s’agissait de Czeslaw c‘était une autre histoire… Cependant, si le coup était partie tout seul, bien vite, tout un flot d’information arrivèrent jusqu’au cerveau de la belle… Cet homme était sans aucun doute son géniteur… Et il venait de traiter Czeslaw de bâtarde, certes, mais la bâtarde « de son frère » … Inutile d’être un génie pour comprendre ce que cela voulait dire ; Elles étaient de toute évidence de la même famille sans même le savoir…. La suite de la conversation fut des plus incompréhensible, les deux ivrognes tenaient à peine sur leur jambe et leur mots commençaient à trahir une certaine stupidité latente, Oshy abandonna donc l’idée de sympathiser avec son paternel, le laissant s’en aller avec son ami de beuverie…. Quoi qu'il en soit, il avait confirmer l'identité de son frère , qui était, sans doute possible, le père de Czeslaw... Des cousines, elles étaient cousines, alors qu'elle pensait jusqu'ici s'être rencontrer par hasard. Le destin se montre si malicieux parfois.

C’est donc ce jour là que Oshysisha a comprit son lien de parenté avec Czeslaw, son ami de toujours, une amie rencontré sans le vouloir et qui s’avérait pourtant être sa cousine. Cette filiation expliquait bien des choses, notamment le fait que certaines de leurs visions soient communes, il n’était pas rare de les voir avoir la même image en tête, au même moment sans être pourtant l’une à côté de l’autre, ce qui leur permettait depuis toujours de se retrouver peu importe la distance. Leur première vision l’avait d’ailleurs été, commune l’une à l’autre alors qu’elles s’amusaient ensemble, sans se douter de leur lien, sans se douter du sort que le destin leur réservait. Leurs yeux étaient devenue or sans un bruit, au même instant, les stoppant dans leur jeu… Ce qu’elles ont vu? Ma foi, ça n’a plus d’importance et pour être honnête ,aujourd’hui, Oshy’ n’est plus vraiment sur de ce qu’elle vu ce jour-là, tout ce dont elle se rappelle c’est ce qu’elle a ressentit en comprenant que cette amie dont elle était si proche était lié à elle, par un pouvoir supérieur, par une coïncidence surement malheureusement, une coïncidence qui lui donnait l’impression de ne plus être seule sur cette terre, de pouvoir compter sur une personne, de pouvoir vivre pour quelqu’un et d’avoir un jour la chance de dire « Je dois survivre, quelqu’un m’attends », une chance dont elle ne se sentait pas affublé jusqu’ici. Tout est devenu plus fort ce jour-là, et encore davantage quand leur lien fut dévoilé. Sang de son sang. Pour la vie. Et plus encore.


« ... Et souvent, on ne choisit pas ses amis non plus. »


« Alors ma douce amie? Lequel on prend? »

D’un geste ample de la main Zello, un compagnon de fortune qui l’accompagnait de temps à autres dans ses aventures, laissa apparaitre plusieurs bateaux sous le regard affuté de Oshy, certains arrivant, d’autres se préparant avec hâte à reprendre la mer. Ce sont ses derniers qui intéressait nos aventuriers. Pressé, ils devaient rejoindre une certaine île, et n’ayant point de bateau à leur disposition il ne leur restait qu’un seul choix, tentait de s’embrigader dans l’un des ses navires marchands en priant pour qu’ils acceptent une femme adepte de la vérité blessante et un homme à l'esprit aussi affuté que celui d’un ragondins décédé -je sais, mes expressions font toujours mouche de part leur sens si percutant-. Cependant, si se faire accepter sur un bateau n’était pas chose aisé, le plus dure restait d'en choisir un… Étant devin de son état, et ayant, admettons-le, un réel problème avec l’eau et la mer, la belle se refusait à grimper sur un rafiot sans être certain qu’il n’irait pas finir son voyage au fin fond de l'océan, peu désireuse de se faire dévorer par un quelconque monstre marins légendaire. Peureuse? Que né nie, elle avait simplement un sérieux soucis avec tout ce qui touchait les grandes étendus, légèrement déstabilisé à l'idée de se faire attaquer par une créature au dents acérés dont je ne me risquerais pas à prononcer le nom (un requin) pour ne pas la perdre, car oui, la simple prononciation de ce pseudonyme la mettait mal à l'aise alors voguer sur son territoire sans prendre un maximum de précaution ... Elle devait donc faire preuve de logique et faire ce qu'elle détestait le plus au monde (derrière nager dans des eaux troubles), forcer ses visions à se montrer. Certes, elle en était plus que capable, son « clan » l’ayant poussé à faire de ce don qu’elle hait tant une vrai force et ce de manière parfois brutal, cependant, ça restait parfois, souvent, douloureux, autant physiquement que psychologiquement. Malheureusement, entre sa peur irrationnelle des monstres qui peuplaient l’abime des océans et l’anxiété d’avoir des visions, le choix était vite fait. Oshy’ n’attendit pas une seconde de plus, fixant chaque bateau en ce concentrant, l’air sérieuse, perdu dans un autre monde, jusqu’à posé la main sur son front, retenant une quelconque preuve de sa douleur. Orgueilleuse? Plus que ça, la souffrance est tabou dans son pays, on ne la montre pas, on l’accepte et on se tait, à point c’est tout.

Début des hostilités. Le Charmeur, grands et élégants bateaux de pèche, sa destination était justement l’île qu’elle désirait atteindre, l’équipage n’était pas des plus agressif, bien qu’anxieux à l’idée d’accueillir une femme à bords mais il restait prêt à accepter de bon cœur des invités impromptue. Dommage, il allait couler au large du continent, heurté par un animal non identifié, comme quoi sa phobie n'était pas si folle que cela. Passons au suivant. L’Equateur, moins beau et élégants que son prédécesseur, cela dit, son équipage semblait enclin à prendre des femmes à son bord… Un point positif qui disparut bien vite lorsqu’elle comprit les idées malsaines qui peuplaient les esprits de ses hommes… ho, elle, elle n’aurait pas eut à s'inquiéter, mais son compagnon du jour n’aurait surement pas apprécié les visites nocturnes de ses camarades. Il n’en restait donc qu’un, l’Abyss, un nom évocateur de son destin funeste? Pas vraiment, le confort n’y était pas des plus élaborés, toutefois, il n’allait ni coulé ni voir son équipage jouer à saute-mouton avec ses invités, il serait donc le choix de notre duo.

OSHY ; « Celui-là… »
ZELLO ; « Pourquoi pas l’Equateur? Ils m'ont l’air fort sympathique, ils ne cessent de me faire des signes depuis que je suis allé leur demander leur destination! » A ses mots il ajouta un large sourire et un signe de main en direction de l’équipage si particulier de ce navire.
OSHY ; « Ce bateau est un bordel pour homme… »
ZELLO ; « Il n'y a même pas de femme sur leur na… » Il comprit à cet instant ce qu’elle voulait sous-entendre, il stoppa évidemment tout contact visuel avec ses « hommes de petite vertu », se concentrant sur leur bagage et se dirigeant avec hâte sur le rafiot qui leur servirait de monture pour les prochains jours. Attrapant à son tour un sac, Oshy se prépara à rejoindre son camarade, mais une conversation dont l’intimité ne semblait pas la gênée, heurta ses sens aiguisés. « Ne t’en fais pas ma chérie, je reviendrais vite… » Tel fut les mots lancés par cet homme à une petite fille en larme, surement la sienne, et qui ne souhaitait apparemment pas voir son géniteur disparaitre dans le soleil couchant. Était-ce si surprenant? L’immensité de l’océan était effrayante pour des enfants si jeunes, l’idée de voir un être cher s’y perdre n’était surement pas la façon la plus saine de grandir… Elle n’avait jamais été proche de ses parents au point de verser des larmes lorsqu’ils disparaissaient sans crier gare, toutefois, elle restait une femme pleine d’empathie qui ne pouvait que comprendre, à moindre mal, la souffrance de cette petite fille. Mais peu importe, tout cela ne la regardait pas, elle attrapa donc son dernier bagage, se dirigeant alors vers son navire, tout était apparemment prêt et ils quitteraient le continent d’ici peu. Reculant l’échéance du moment où elle devrait monter à bords de cette embarcation, Oshy resta juste à côté de cette dernière, les bras croisés, observant la vie sur ce port pour ce changer les idées et ne pas penser au mal de mer qui l'habiterait d'ici. Jeu du destin, de nouveau, sans le vouloir, son regard se posa sur cet homme qui faisait de grands signes à son enfant tout en montant sur le Charmeur, oui, le Charmeur, ce bateau qu’elle n’avait pas retenue car elle savait qu’il ne finirait jamais son voyage.

Devait-elle prévenir ce père de famille? Lui expliquer son don et ce qu’elle avait vus? Si elle le faisait, c’est tout un équipage qui refuserait de partir, les conséquences s’enchaineraient, pour le meilleur et pour le pire… Mais si elle ne disait rien, un jour peut-être, la belle recroiserait cette enfant au détour d’une rue, cette enfant qui aurait perdu son père et pour qui elle n’aurait au final rien fait malgré ce pouvoir qu'elle avait eut sur sa vie. C’était ça, être devin, c’était tout savoir, sans rien pouvoir faire, car chacune de leurs actions n’avait pas qu’une seule finalité, mais bel et bien des centaines de conséquences qui parfois, pouvait être pire que l’horreur qu’ils tentaient d’éviter. Sa vision n’avait même pas été assez clair pour les aider à éviter le drame qui les attendait, elle ignorait où tout cela se déroulerait, ou encore les circonstances exactes, tout ce qu’elle savait, c’est que ce bateau allait couler et qu’aucun ne survivrait. Son regard se perdit durant quelques minutes, scrutant chacun des membres d’équipage, se rappelant l’horreur qu’elle avait perçu sur certains visage durant sa vision, ne pouvant s’empêcher de ressentir au fin fond de ses entrailles leur peur, leur regret, leur douleur… La main sur son ventre Oshy commença à se sentir nauséeuse, la proximité des bateaux n’arrangeant rien, elle ne put alors s’empêcher de régurgiter le peu de nourriture qu’elle avait avalé quelques heures avant, sous les yeux moqueurs de son binôme, qui ne comprenait nullement le vrai mal être qui l’habitait à cet instant, personne ne pouvait le comprendre, hormis peut-être un devin avec une empathie aussi exacerbé que la sienne, mais cela était-il vraiment possible? J’en doute. C’est le teint pale qu’elle grimpa sur son bateau, prenant place sur l’un des lits de fortunes qu’on mettait à sa disposition, observant le plafond en silence, tentant, par mille et une façon , d’oublier ce qu’elle venait de faire, ou plutôt, ce qu’elle venait de ne PAS faire. Comme à chaque fois, son inaction semblait davantage la troubler que la fin dramatique que ses hommes allait connaitre… Était-elle au fond égoïste? Oui, Oshy en était certaine.


« Loin des yeux, loin du cœur? »

Correspondance entre Oshysisha Keedea & son petit-frère, Soma Keedea, 13 ans.
lettre envoyé par Kiboa Keedea un jour de l'An 23.
« Mon cher Soma,

Il est important que tu entendes avec attention ses mots, car je le sais, tu es le seul à pouvoir mettre notre famille à l’abri, mère n'écouterait jamais mon histoire, malgré le fait qu'elle sache de quoi je suis capable, trop buté, elle serait capable de mettre en danger les siens simplement pour prouver qu'elle peut s'en sortir seule. Tu ne devra montrer cette lettre à personne, ni à mère, ni au reste de la fratrie, d'ailleurs, tu la brulera après l'avoir lu et rappelle toi, si tu ne le fais point, je le saurais petit-frère, on ne ment pas à un devin aussi surement qu'on ne ment pas à une inquisitrice, même si ses femmes-là ne sont à mes yeux que des femmes un temps soit peu observatrice, donc leur mentir est plus aisé que traire une vache au milieu des champs, mais je m'égare un peu. J'ai rêvé d'une terrible chose la nuit dernière, Cathairfàl va devenir dangereuse, très dangereuse et je le sais, actuellement toi et les autres y êtes, toujours perdu dans la folie de notre génitrice. C'est horrible, impensable et effrayant, mais le bouclier va s'effondrer telle un château de carte d'ici peu, j'ignore quand exactement, j'ignore même les raisons précise de cette terrible vérité, toutefois, c'est un fait, cela se produira cette année. L'horreur s'emparera de la ville, la panique fera surement tout autant de mort que ses montres hideux qui peuplent les terres de ses hommes pâles... Beaucoup mourront... J'ai sentit leur peur, leur désespoir, leur déception, la déception d'avoir fait confiance à la mauvaise personne, la déception de ne pas pouvoir vivre d'autres aventures.... Je ne sais pas qui sera responsable de la chute du bouclier, mais je les ressentis dans ma vision, dans le cœur de ses pauvres gens, un homme ou une femme va promptement tous les décevoir, de la même manière, au même moment. En toute logique, on peut donc penser que cette personne sera la cause de tous ses malheurs. Je t'en parle avec tant de sincérité car je le sais petit-frère, tu me comprends, peut-être pas aussi bien que Czeslaw, mais tu es mon sang et ma confiance en toi n'a aucune limite, tout comme... mon ... *quelques ratures entaches la lettre* ... ma tendresse pour toi.

Toutefois, les seuls mots que tu devras retenir de cette missive sont les suivants. Dès que tu recevra cette lettre, tu obligera tout le monde à préparer ses affaires, hâtivement, tu devras convaincre notre mère du bien fondé de ce départ précipité, et si jamais elle n'accepte point de te suivre, tu devras être fort et l'abandonner à son sort. Soma, tu devras prendre Grei, Fieli, Celijan, Waywyn et Erocan, et ensemble, vous quitterez promptement la ville, à cheval, tu utiliseras l’argent que je t’envoie pour en acheter, tu devras prendre les plus vigoureux et une fois dessus, tu ne devras plus t’arrêter, aucune halte, aucun moment de répits. Vous partirez à l'aube, et vous galoperez vers le sud-ouest aussi loin que possible de Cathairfàl, par là vous n'aurez presque aucun problème, hormis trois brigands qui tenteront de vous voler votre bourse à l'échine d'une forêt. Lorsque tu verras un arbre mort ressemblant à celui qui se trouve près du Temple sur notre île, ce sera le signe annonciateur de cette piètre attaque, mais ne t'en fais pas, garde confiance en toi, Celijan et Waywyn combattront à tes côtés, Erocan devra rester avec Grei et Fieli, en arrière. Trois kilomètres plus loin tu tomberas sans nulle doute sur un petit village, tu devras aller voir Lady Ansita, une vieille femme vivant près d'un boucher, elle vous acceptera sans broncher dans sa demeure. Soyez polis et avenants à ses côtés... Je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a perdu ses enfants tour à tour en seulement quelques années, elle manque de compagnie et d'amour, elle ne rechignera donc à vous nourrir et vous loger pendant plusieurs semaines, voir plusieurs mois, alors profitez-en. Vous resterez là-bas jusqu'à mon arrivé et si dans un mois je ne suis toujours pas là, vous vous dirigerez vers le port le plus proche et retournerez sur notre île le temps que tout cela se calme... J'ai tenté de prévenir Grigo et Larae, mais les jumeaux semblent constamment en déplacement, je n'arrive pour le moment pas à les localiser, cela dit, rassure-toi, ils sont loin du bouclier et de sa ville. J'ai beaucoup souffert pour obtenir toutes ses informations, tu le sais, forcer mes visions n'est pas une mince à faire, et j'ai été grandement affaiblit par tout cela, alors tu devras tu débrouiller seul quelques mois, le temps que je puisse vous rejoindre, tu es fort et je sais, j'en suis persuadé, tu pourrais devenir un grand homme un jour, un héros , non pas parce que je l'ai vus, simplement parce que je crois en toi. Alors fait ce que tu dois faire, fait confiance à ton instinct, oublie les autres, ne pense qu'à ta famille et surtout suit mes instructions, c'est comme cela que je survis et pour le moment, ça me réussit plutôt bien.

Oshysisha.
»



Correspondance entre Oshysisha Keedea & son petit-frère, Soma Keedea, 20 ans.
lettre envoyé par Kiboa Keedea un jour de l'An 30.
«  Cher petit frère,

J’ai reçu ta lettre il y a quelques lunes seulement et je ne pouvais malheureusement pas te répondre avant, toutefois, sache que je suis déjà en chemin pour notre île actuellement, au moment où tu liras cette lettre je serais sans aucun doute sur les flots, peut-être même arriverais-je avant cette missive. Évidemment, je n’étais pas au courant de cette mascarade qu’organise notre grand-mère, je savais qu’elle tenterait un jour où l’autre de forcer n’importe quel membre de notre fratrie à épouser quelqu’un, mais je n’imaginais pas qu’elle s’en prendrait à Fieli, même si j’aurais dut le voir venir. La pauvre est la seule fille après Larae et moi, mais elle n’a que treize ans, il est donc clairement hors de question qu’elle épouse qui que ce soit encore moins si il n'en a pas le désire profonds. Je ne laisserai pas notre grand-mère forcer n’importe lequel d’entre vous à épouser un quelconque membre de notre village, peu importe qu’il soit noble ou paysan, ça ne se fera pas et elle le sait, si je suis contre, la famille du futur époux n’acceptera plus les termes de leur contrat, c’est d’ailleurs surement pour ça qu’elle ne m’a pas prévenue. Croit-moi, elle paiera pour ce mensonge, j’en ai assez de devoir supporter sa médisance, plus encore cette ambition malsaine qui l’anime et si il le faut, je m'occuperais d'éliminer le futur époux, je connais de très bons assassins sur le continent... Oublie donc cette histoire, et rassure notre petite sœur Soma.

Tu le sais, je n’aime pas beaucoup parler, alors plutôt que de perdre des minutes à te raconter ma vie actuelle lorsque j'arriverais prés de toi, je vais simplement t’en écrire un résumé ici et maintenant, tu pourras ainsi me questionner sur ce qui t’intéresse vraiment lorsque j’arriverais, comme tu le fais toujours en réalité... Ce qui m'agace un peu mais le fait que tu sois mon frère m'empêche de me soustraire à cette obligation...

En ce moment, la chasse est plutôt bonne et je ne me plains pas de ma condition, je reviens toutefois de mon pèlerinage en forêt, j’étais seule et coupé du monde durant treize lunes, c’est pour cela que j’ai mis tant de temps à te répondre. J’ignore si c’est l’âge ou pas, mais j’apprécie de moins en moins la solitude que m’impose mes voyages, je me débrouille de plus en plus pour trouver des compagnons et j’en suis arrivé à presque apprécier la compagnie de mon grand-père paternel, tu comprends donc mon désespoir. J’aime toujours être seule, je veux dire que j’apprécie le calme et le fait de ne pas parler pour ne rien dire, cela dit, j’apprécie de plus en plus d’avoir quelqu’un à côté de moi lorsque la nuit tombe et puis, soit dit entre nous, c’est beaucoup plus pratique de voyager avec un homme ou même simplement avec Czeslaw, ainsi, les ennuies sont moins légions même si ils restent présents. En parlant d'ennuis, je suis tombé sur l’un d’entre eux il y a quelques semaines… Alors que je revenais d'une partie de chasse, j’ai entendu des pleures au bord de la route, j’ai d’abord crus à un animal blessé et agonisant tellement le son était insupportable, mais finalement il s’est avéré qu’il s’agissait d’un enfant, d’un petit enfant… Pas très beau qui plus est. Tu sais à quel point je n’aime pas les enfants… Je ne désire pas leur mort ou leur disparition, cela étant, je ne suis pas à l’aise avec eux, ils me rendent presque malade à chaque fois que je les aperçois et j’ai du mal à supporter leurs habitudes, je comptais donc laisser ce petit sur le bord de la route, mais malheureusement, j’avais croisé mon grand-père quelques heures avant, il a donc décidé de l’emmener avec nous… Je le suspect d'ailleurs d'avoir eut une vision de tout cela, ce qui expliquerait son manque de surprise en apercevant le petit et le fait qu'il soit arrivé si abruptement devant moi, même si cela, c'est presque une habitude pour lui. Il m’avait promit de laisser la "chose" dans le premier couvent qu’on trouverait ou chez n’importe quel bon citoyen altruiste, pourtant, aujourd’hui, je l'ai encore dans les bras, autant lui que l'objet trouvé. C’est une petite fille, elle ne doit pas avoir plus d’un an… Elle ne cesse de pleurer et réclame sans arrêt des étreintes, sans parler de la nourriture qu’elle ingurgite … J’ai tenté de l’abandonner chez des couples de fermiers, mais à chaque fois quelque chose m’en empêchait… Pas que je me sois attaché à ce petit humain, mais j’ai eut des visions peu glorifique de l’avenir de cet enfant si je le laissais à ses familles en particulier… J’ai toujours détesté ne pas avoir de pouvoir sur l’avenir, de ne pas pouvoir le changer, là, il se trouve que je l’ai d’une certaine façon, alors je crois que j’en profite, rien de plus. Mon aïeule dit que je dois lui donner un prénom car c’est moi qui l’aie trouvé… Moi, je préfère l’appeler Bébé ou enfant… Je ne compte pas le garder après tout, alors à quoi bon l’affubler d’un quelconque pseudonyme. … Cela dit, Pia lui irait bien… Mais non, mieux vaut ne pas s’attacher, c’est comme les chiens ses choses-là, donne leur un nom et plus jamais tu ne pourras t’en débarrasser… J’arriverais donc surement avec « Bébé » sur l’île, à moins que Czeslaw veuille le prendre, mais j’en doute…

Il se passe aussi quelque chose d’assez amusant dans ma vie depuis quelques mois. Je crois t’avoir déjà parlé de Kaas à plusieurs reprise, il s’agit d’un ami de longue date qui partage bien souvent ma route, nous voyageons donc ensemble durant plusieurs semaines en général, voir plusieurs mois. Il est charmant et très gentil, bien qu’un peu étrange je dois l’avouer… J’ai bien peur qu’il ait une préférence pour la compagnie des hommes, ce qui ne me gêne pas du tout, c’est d’ailleurs surement pour cela qu’il se sent si libre de ses mouvements avec moi… Quoi qu’il en soit, sa famille n’est pas abjecte mais peu encline à accepter une telle divergence d’opinion avec son seul fils. Elle ignore donc ses goûts et souhaite réellement le voir marier. Sa grand-mère surtout, une femme adorable, qui aimerait voir son petit-fils épouser quelqu’un avant que la mort ne l’appelle, une mort qui arrivera malheureusement d’ici seulement quelques mois, peut-être un an tout au plus… Je le lui ais dit, je n’aurais pas dut, mais j’ai préféré le faire car il savait que j'avais eut une vision le concernant, il me connait un peu trop bien le bougre.... Ce jour-là, il m’a demandé de jouer la comédie pour lui, de faire comme si j’étais sa fiancée, afin que sa grand-mère partent en paix et que ça famille cesse de l’importuné avec cela… Je venais de lui briser le cœur en lui annonçant la mort prochaine de son ancêtre, j’ai donc eut du mal à dire non malgré une certaine hésitation, tu sais bien que je n'apprécie pas trop la compagnie des hommes... Je tombe amoureuse, mais je ne touche que rarement les autres, physiquement je veux dire, difficile donc d'entretenir une quelconque relation sans des contactes physiques prononcés, même si il m'arrive d'essayer, mais étrangement, j'y parviens davantage avec les femmes… Enfin, sa famille me connait, son père ne m’apprécie pas beaucoup et sa mère semble vouloir absolument faire de moi une femme d’intérieur, malgré tout ça, ils ont été ravis d’apprendre que nous étions fiancés. Je te rassure, c’est faux et jamais Kaas et moi ne nous marierons, nous faisons simplement semblant devant sa famille… Cependant, je dois te faire part de mon anxiété depuis quelques temps… Nos fausses noces ont été annoncés il y a presque une saison maintenant, et si au début cette mascarade se résumait à rendre visite à ses parents « main dans la main », aujourd’hui plus que jamais, sa famille semble réellement prête à célébrer le mariage… Tout le monde semble à pieds d’œuvre pour organiser les festivités, sa famille est riche tu sais, tout est fait en grand donc, je n’ai d’ailleurs jamais comprit pourquoi il voyageait tant, mais peu importe, plus les jours avances, plus cette histoire semble prendre une vrai tournure et sa grand-mère n’a pas l’air de vouloir mourir sans me montrer médisante, je l’aime beaucoup, je serais peiné d’apprendre sa mort, mais nous étions censés jouer le jeu pour elle… Hors aujourd’hui, ce jeu devient de plus en plus réel… Mais je suppose que je ne dois pas m’inquiéter, Kaas ne cesse de répéter que tout ça n’a rien de sérieux et que le mariage n’aura pas lieu… Je lui fais confiance....

Que dire d’autre sur mon existence… Hé bien, je vois toujours mon père et il ne semble pas vouloir prendre un autre chemin que celui le menant à la Taverne de la ville. Nos échanges se résume au vomis qu’il régurgite lorsque j’arrive près de lui, est-ce moi qui provoque cela ou simplement les tonneaux d’alcool qu’il avale? J’avoue ne plus être sur pour le coup. Il reste cela dit mon père, alors je l’aide autant que possible même si notre relation n’est pas des plus courtoise… Je crois, qu’au fond, il m’apprécie aussi… Comme un père… Même si je m’en moque. J’ai vus notre mère aussi, elle vogue toujours sur son bateau pirate, avec un équipage des plus particuliers, elle semble perdre la tête un peu plus à chaque fois que je la croise… Elle passe du rire aux larmes avec une rapidité folle et oublie certaines choses des plus importantes… Je crains fort pour sa sécurité autant que pour celle des gens qu’elle croisera au cours de son épopée. Enfin, c’est notre mère, elle s’en sortira toujours… Je prie pour ça.

Je crois que c'est tout, je pense avoir parler du plus important. J’arriverais donc d’ici quelques jours, je ne pourrais malheureusement pas rester très longtemps, j’aurais trop peur de faire une bêtise et je crains qu’avec l’âge ma patience s’effrite lorsqu’il s’agit de notre île. J’aime toujours notre contrée, je suis fière d’être née là-bas, mais je supporte de moins en moins ses habitants, certains en tout cas. Enfin, oublie ses mots, votre présence sur nos terres est une raison suffisante pour que j’apprécie d’y revenir. N’oublie pas de rassurer notre fratrie et ne prévient pas notre grand-mère de mon arrivé.

Avec toute ma tendresse, ta sœur.
»


lettre envoyé par Soma Keedea un jour de l'An 30, jamais reçu par Oshysisha Keedea, intercepté par Kaas.
« Cher grande sœur,

Je constate avec plaisir que certaine chose ne changerons jamais. Tu parviens toujours à passer d'un discours à un autre sans plus de préliminaire et je crains fort qu'un jour, cette nonchalance te perde... Même si je l'apprécie, tu le sais bien. Cette lettre sera courte et j'ignore même si tu la recevra, quoi qu'il en soit je tente de rassurer tout le monde ici et j'attends ta venue avec impatience ma sœur, car peu importe le résumé de ta vie actuellement, je ne pourrais m'empêcher de te questionner avec insistance lorsque tu seras devant moi, surtout au sujet de Kaas et vos fiançailles si ... étrange, car dans mes souvenirs, lorsque je l'ai vu, ses yeux semblaient davantage trahir un amour pour toi qu'une quelconque préférence pour les hommes... D'ailleurs, lorsque tu l'a ramené avec toi sur notre île, j'ai pour mémoire qu'il a visité quelques Tavernes du village voisin et il me semble même qu'il ait passé des nuits avec certaines filles de joies... Alors peut-être que sur le continent il se complait à aimer les hommes, toutefois, j'ai peur qu'il ait un réel attrait pour les femmes de notre peuple, ou alors seulement pour toi... Sans parler de cette histoire de contacte avec les hommes... Je pensais que tu avais résolus ce problème depuis fort longtemps? As-tu réellement encore peur des hommes? ... Tu ne crains pas les ravages de leur amour, toutefois, tu appréhende leurs étreintes... Tu ne trouve pas ça étrange? Peut-être devrais-tu leur faire un peu confiance... Finalement, grand-mère à peut-être raison, tu as hérité plus de notre mère que son physique... Tout cela me semble bien étrange en tout cas, nous en parlerons à ton arrivé.

Avec toute ma tendresse, Soma.
»




Dernière édition par Oshysisha Kedeea le Mar 08 Mai 2012, 18:16, édité 9 fois
Revenir en haut Aller en bas
Zoran A. Drahiyr

Zoran A. Drahiyr

▬ Contributions à l'histoire : 236

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 02:52

J'ai l'impression que ma proposition de faire une ronde t'a marquée xD

En voilà un personnage intéressant, bienvenue sur Echo et surtout amuse toi bien Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 191321
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 03:11

Oui cette idée de ronde m'a totalement traumatisée oO XD

Merciiiiiiiiiiiiiii Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 935453
Revenir en haut Aller en bas
Jullanar Osgrey

Jullanar Osgrey

▬ Contributions à l'histoire : 4794

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 09:15

Bienvenue sur Écho des Plaines ! Alors comme ça... tu as un demi-enfant ? Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 748815
Je te réserve l'avatar et te souhaite bon courage pour la fin de ta fiche. :)
Revenir en haut Aller en bas
http://winter-sonnet.tumblr.com/
Scarlett de Vinter

Scarlett de Vinter

▬ Contributions à l'histoire : 1999

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 09:53

Bienvenue donc officiellement sur le forum mademoiselle! Je ne connaissais donc pas Bo Ra mais je ne peux qu'approuver un choix d'avatar peu commun.
Revenir en haut Aller en bas
http://echodesplaines.livejournal.com/
Solan Runnarth

Solan Runnarth

▬ Contributions à l'histoire : 2568

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 10:25

Bienvenue à toi et bon courage pour la fiche Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 191321
Revenir en haut Aller en bas
L'Archiviste
Ceci est un test
L'Archiviste

Citation :
12

▬ Contributions à l'histoire : 3268

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 10:55

Bienvenue sur le forum demoiselle ! Bonne chance pour la fiche. Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Herz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 11:20

*traverse la prés' de Nemotte, en sautillant, lui vole un bisou & l’emmène en lune de miel (aa)*




Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 665203 Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 748815


*retourne à sa fichette Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 808923 *
Revenir en haut Aller en bas
Madwyn Dinaflet

Madwyn Dinaflet

▬ Contributions à l'histoire : 1982

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 11:47



Bienvenue officiel Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 191321
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 15:29

SISTARRRRRRRRRR !

Whatever : bienvenue parmi nous. En revanche, rêve pour les pétales de roses ! Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 891520


Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 413151
Revenir en haut Aller en bas
Adrien P. Krenaste

Adrien P. Krenaste

▬ Contributions à l'histoire : 762

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 18:43

    || Bienvenue Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 671916
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 20:25

    JULLANAR ; Toutafé , tu as tout compris, j'ai un demi-enfant... c'est pas vraiment un enfant, mais c'est mon enfant, du coup, c'est un demi-enfant! #porte#
    Merciiiiiiiiiii ♥️♥️

    Double merciiii Scarlett **

    Merciiii Solan ♥️♥️♥️ && Elvire ♥️♥️

    *part en lune de miel avec sa Wasyly (a) et retourne à sa fichette aussi* Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 671916

    Merciiiii Madwin ♥️♥️♥️♥️♥️ **

    PRIRANNA ; Haaan tu connais les SISTAR????? **
    Mais heu, pourquoi j'ai pas le droit aux pétales de roses ;_; Juste une ou deux, pour marquer le coup quoi >< Vilaine èé

    Merciiii GodAdrien Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 671916

    (ouais, je dis toujours merci de façon précise, j'aime la précision xDDD )
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 22:02

Némo comme THE Nemo? a.k.a Alicia?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 22:28

    *sors sa kalachnikov et met un gilet par-balle... heu sors une épée et met une armure je veux dire*
    Comment connais-tu mon prénom????? C'est genre l'information la plus secrète de mon existence o-o Mais oui, c'est moi oo Who are tu??? Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 645781
Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm Nyström

Wilhelm Nyström

▬ Contributions à l'histoire : 742

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 23:04

Bienvenue ici jeune fille ! Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 450322
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 23:18

Jasoooon Momoaaaa ** Quel magnifique choix d'avatar **
Merciiiii ♥️♥️ Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 450322
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 23:28

Oshysisha Kedeea a écrit:
    *sors sa kalachnikov et met un gilet par-balle... heu sors une épée et met une armure je veux dire*
    Comment connais-tu mon prénom????? C'est genre l'information la plus secrète de mon existence o-o Mais oui, c'est moi oo Who are tu??? Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 645781

Moahahahahahaaaaa!!! Mais c'est parce que je te connais ma grande, et ce depuis trèèèès longtemps :p
Tu n'avais plus d'inspiration la dernière fois que nous avons conversé... Et tu avais dénier m'aider... Héhé, tu me resitues? Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 775241
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptySam 14 Avr 2012, 23:42

    J'ai toutes tes informations dans ma tête, mais je suis pas sur que ce soit les bonnes informations... Ressortons le dossier xDD ;
    Tu avais Cam Gigandet sur Black Hole!
    Tu voulais faire un rpg sur un jeux vidéo dont là, tout de suite, j'ai plus le nom, tain, je vois la pochette dans ma tête, je l'ais finis genre dix fois en plus >< Las Vegas Apocalyptique ><
    Ton prénom commence par un V et finis par cent!
    J'ai juste ou je me goure totalement? XDD
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyDim 15 Avr 2012, 20:09

Tu as super, mais genre, super juste =D
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyDim 15 Avr 2012, 23:25

Yeaah je savais que j'avais raison! Toutes ses infos se sont affichés devant mes yeux dès que tu m'as répondu, je m'étonne moi-même parfois 8D #porte#

Ma fiche avance, la première partie est terminé, je m'attaque à l'Histoire maintenant o/
Revenir en haut Aller en bas
Amaëlys Cathëilina

Amaëlys Cathëilina

▬ Contributions à l'histoire : 409

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyLun 16 Avr 2012, 12:38

Tiens.....une fiche que j'ai oubliée Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 748815


Bienvenueeee parmi nous belle asiatique ! Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 939620
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyLun 16 Avr 2012, 21:32

bienvenue sur écho Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 394338
Revenir en haut Aller en bas
Axl-Nethun Philoen

Axl-Nethun Philoen

▬ Contributions à l'histoire : 231

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyMar 17 Avr 2012, 15:46

Bienvenue à toi sur le forum Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Icon_wink
Revenir en haut Aller en bas
L'Archiviste
Ceci est un test
L'Archiviste

Citation :
12

▬ Contributions à l'histoire : 3268

Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. EmptyMer 25 Avr 2012, 12:35

Citation :
Bonjour,

La date pour terminer ta fiche expire dans trois jours. As-tu besoin d'un délai pour la finir ?
Sans réponse de ta part, ta fiche sera archivée et ton compte supprimé.

Mais j'ai un doute, ta fiche est-elle finie ? Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. 369567
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty
MessageSujet: Re: Oshysisha ; you were made to be ruled. end.   Oshysisha ; you were made to be ruled.  end. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Oshysisha ; you were made to be ruled. end.
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» MARA ♦ the promises we made were not enough (uc)
» 'cause she's a cruel mistress, and a bargain must be made.
» Sweet dreams are made of this | Vigdis
» LORAN ϟ hope i'll remember the good things i never made.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir :: QUITTER LANRIEL :: Vous serez tous pendus ! :: Vestiges du passé-
Sauter vers: