Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 « i feel the rage and i just can't hold it »

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Tanith Ruane

Tanith Ruane

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MessageSujet: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyMar 13 Sep 2011, 16:16

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Image © CAF-POW.
Song by Skillet
« I feel the rage and I just can't hold it »
Réservé à Vil & Tanith
Tous droits réservés à Echo des Plaines

Elle pose enfin un pied sur le sol, suivis de l'autre. Un sourire malveillant se dessine sur ses lèvres alors qu'elle voit se dessiner devant elle les immenses grottes de la région. Riocht na Elves était le berceau des légendes, ses forêts sans fin regorgeait des créatures et d'êtres mystérieux qui ne se mêlait pas au monde extérieur. C'était comme s'ils formaient une communauté à part de Lanriel, un autre monde... Les jambes de cette Étrangère sont tremblantes, engourdies même. Cela fait plusieurs jours qu'elle chevauche vers les terres anciennes sans arrêt. Son cheval est tout aussi exténué, alors Tanith lui donne congé. Cet animal n'a aucun harnais, aucune scelle. Il n'est même pas toiletté, même pas peigné. Un animal complètement libre qui, étonnement, se trouvait fidèlement lié à cette terrible Sorcière. Un pelage aussi sombre que les cendres d'un incendie, des yeux noirs et un caractère sauvage et imprévisible lui donnait une apparence insaisissable, charismatique. Ce destrier était tout à fait à l'image de Tanith Ruane. Son périple s'éternisait, elle n'en voyait jamais la fin. Sans relâche, l'esprit de Vorlun le Non-Mort lui murmurait à l'oreille de nouvelles tâches à accomplir et Tanith les exhaussait sans lui tenir tête, sans exprimer le moindre désir de repos. Car si son corps était épuisé, son esprit lui, était éveillé et alerte. Tombant ensuite à ses côtés, son énorme Naja, une autre créature qui ne la quittait jamais. Un serpent vicieux et dévoué aux désirs de sa maîtresse. Jamais il ne l'avait déçu. Ainsi rampant aux côtés de l'Héritière, ils avancent vers les grottes. La jeune femme est bien déterminée à y trouver ce qu'elle recherche. À savoir, les écailles d'un dragon. Ils sont peu nombreux à parcourir la région, elle aurait peut-être été plus chanceuse aux chaînes montagneuses de Bairr Bánn. Pourtant, c'était là que Vorlun l'avait guidé...

Vêtue tout de noire, d'une longue robe sombre et de bottes à l'épreuve du mauvais temps, la Sorcière du Premier Ordre n'avait rien de ses consœurs. Déjà, elle nourrissait une haine sans fin pour la Déesse du pays. Elle ne lui avait jamais dédié la moindre prière, la moindre offrandes. Aussi, elle n'avait jamais nourri d'espoir pour le peuple de Lanriel. Complétement dévouée au monde de l'occulte et de la magie noire, Tanith suscitait la crainte et le mépris chez les autres personnes de son espèce. Elle déambule dans les rues de Cathairfál telle une ombre. On ne l'entend pas, on ne la voit que très rarement... Tanith avance donc prudemment vers ses grottes. Elle sait que des dragons fréquentes la région par occasion. Probablement affamé, ils s'y arrêtent pour chasser quelques animaux, de taille plutôt impressionnante. Cerfs, Orignaux, Chevaux sauvages, le gibier n'est pas maquant. « Soit prudente mon enfant, ces animaux sont dangereux. Ils sont responsables de beaucoup d'incidents mortels. Les dragons sont imprévisible une fois dompter, mais sauvage, ils sont incontrôlables. Je t'interdis de leur tenir tête, si tu sens que la situation est trop périlleuse, tu dois fuir et te mettre à l'abri »

Tanith s'introduit donc dans les grottes. Déjà. Il lui faut un certain moment pour habituer sa vision à l'obscurité récente. Une odeur de pourriture submerge alors la Sorcière, mais elle n'affiche aucune moue dégoûtée. Elle a vécu avec cette odeur depuis sa plus tendre enfance, seulement, elle la reconnaît plus facilement que tout autre parfum. Son naja siffle alors nerveuse, mais Tanith le fait taire d'un simple mouvement de doigts. Les yeux dorés de la Sorcière perçoivent alors une silhouette qui bouge, quelques mètres plus loin. Se joint alors à l'odeur les bruits d'un animal. Des grognements peut-être ou des raclements de gorge, qu'importe. Le son est creux et grave ce qui laisse croire à Tanith que l'animal n'est pas petit, mais plutôt imposante. La Sorcière se prépare alors à jeter une attaque contre la créature. Silencieusement, elle s'avance et elle distingue alors le corps immense d'un dragon. Imposant, il doit peser quelques tonnes. Tanith l'identifie immédiatement, ses écailles noires ne peuvent être propre qu'à une seule espèce : Le Dragon à Crète, le plus dangereux d'entre tous. Le sourire malfaisant de Tanith ne s'atténue pas, elle sent un nouveau défi à cette situation et malgré les conseils de son mentor, elle se risque à approcher davantage. Une écaille, une seule écaille. Vu sa grosseur, il ne sentira rien. Pas même la lame de la Sorcière pénétrée dans sa chaire. Alors, attaché à sa ceinture, Tanith s'arme de son poignard. Ce dernier, imbibé de venin de basilic est mortel pour un humain, mais inoffensif pour une bête de telle envergure.

Mais alors, la bête se tourne et l'aperçoit. Sa vue est meilleure que la sienne dans l'obscurité et surtout, ses sens sont plus développés. Il grogne, menaçant et délaisse la proie qu'il dévorait. Tanith recule, poignard à la main. Elle n'est pas de taille contre ce monstre. Fronçant les sourcils, elle lève la main et provoque alors un séisme. Des immenses roches se détache de la grotte pour s'effondrer sur le dragon. Simple diversion, Tanith sait que cela n'arrêtera pas le dragon. Mais ça le ralentira assurément. Elle se précipite alors dehors, son naja s'agrippe à son bras. Une fois dehors, son cheval, comme alerté par le bruit assourdissant de la pierre qui se fracasse, il accourt vers sa maîtresse. Tanith bondit sur son dos et saisit sa crinière pour ne pas tomber. Il s'élance alors dans les bois, à toute vitesse. Il ne paraît pas épuisé, malgré la longue route qu'ils venaient tout juste d'achever. Tanith jette des coups d’œil inquiet par-dessus son épaule, elle ne voit plus la grotte, mais une ombre menaçante se dessine au-dessus des arbres. Le dragon les poursuis et la seule protection dont ils bénéficient sont les épais branchages de la forêt. Tanith guide son animal à travers le bois, il saute, évitant les troncs, les pierres et les obstacles naturels de la forêt. Son Naja est enroulé autour de son cou, mais sans l'étouffer, et siffle rageusement contre la situation. Il n'est d'aucune efficacité pour secourir sa maîtresse...


1009 mots


Dernière édition par Tanith Ruane le Mar 20 Sep 2011, 19:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyMer 14 Sep 2011, 12:25

Dans les immenses plaines des hauts plateaux le vent est maitre des lieux, bien plus que n'importe quel autre élément, celui-ci effleurant la pointe des herbes, le haut feuillage des arbres, les fin cours d'eau provenant des ruisseaux et les braises provenant d'un feu de bois crépitant.
Piqué sur une broche, au dessus du feu, deux lapins morts et vidé, non loin de là un étalon majestueux, tout de blanc, la crinière sur le côté et la queue bien lisse, entrain de paitre une herbe grasse et verte...
A quelque mètres de lui, entrain de pratiquer des exercices de méditation, notre solitaire Vil Nero.
L'homme agita, contorsionna son corps avec une respiration en cadence.
Durant quelque minutes il se mit à pratiquer cet exercice tandis que les poissons frétillaient dans les cours d'eau, les petits animaux gambadant sur les plaines, les nuages avançant à leurs rythme...
C'est ensuite que le Dragonnier, sans son Dragon, se dirigea vers le ruisseau pour laver son corps en sueur, ses cheveux sale et se désaltérer avant de revenir à son feu, après avoir laissé une caresse à son cheval en passant, et 'à ses lapins...
Muni d'une dague il en coupa quelques morceaux puis les mis dans une assiette creuse en terre cuite, s'installa de façon à voir l'horizon lointain et dégagé puis commença les bénédicités avant de commencer à attaquer son repas du jour tout en gardant, par bribes, le contact avec son Dragon partit chasser.
Le sourire aux lèvres, Vil repensa à des instants passé comme celui-ci, des instants simple mais satisfaisant et c'est pourquoi, posant son assiette à côté de lui, il tira de sa besace une plume, un encrier et un parchemin pour gribouiller quelques symboles ainsi que quelques chiffres avant de ranger tout cela et de continuer son repas, le cheval continuant de manger sans se soucier de rien...

Finissant son repas, il alla laver son assiette pour ensuite la ranger dans un sac en toile de jute puis pris le temps de remettre ses vêtements, un pantalon de velours blanc, une chemise à jabots blanche elle aussi, un ainsi qu'une longue robe blanche qu'un Mage lui avait offerte par le passé, il enfila ses Richelieu en cuir puis rangea toute ses affaires, avant de les positionner sur Virak, son cheval, il l'attela puis se dirigea vers le feu pour l'éteindre et ne pas laisser de trace de son passage. C'est ensuite que, muni de son bâton, il grimpa sur son cheval puis commença à avancer tout en regardant ce paysage puis il entreprit de communiquer avec son Dragon « Ragnarok, nous commençons à avancer, ne traine pas en chemin je te prie »

Trottinant sur Virak, Vil pris le temps de regarder tout autour de lui et de tapoter, par moment, le cou de son cheval, ne se souciant pas des affaires du Royaume ni des Dragonnniers...
Ragnarok n'était pas très loin, surement dans l'une des grottes voisine, assez près du moins pour que tout deux puissent communiquer, il vit, par les yeux de son Dragon que celui-ci était entrain de déguster un cerf encore chaud qu'il avait réussi à débusquer au préalable.
Finalement, marchant au pas avec son cheval, il s'arrêta à la lisière d'un bois...
Posant pied à terre, il se muni de son bâton d'if de marche puis pris les rennes de son cheval et se mit en marche pour retrouver Ragnarok dans l'une des grottes voisine, Virak, cheval fidèle et sans peur derrière lui, reniflant ici et là des odeurs de bois, de champignon, de fleur et de décomposition de feuilles morte...
Durant de nombreuses minutes tout deux se mirent à marcher sans que le Dragonnier ne communique avec son Dragon, préférant le laisser se nourrir mais...
Durant sa marche, le Dragonnier sentit comme un malêtre, une forte aura négative, une gène puis une forte colère... Il comprit aussitôt qu'il se passait quelque chose du côté de Ragnarok c'est alors qu'il établi la connexion pour voir ce que son Dragon voyait...

Une Sorcière, tout de noir vêtue, une dague à la main était entrain de s'avancer vers Ragnarok, un serpent à ses côtés... Elle avait l'air de vouloir quelque chose mais son regard changea... Ragnarok avança vers elle avec fureur, il désira la happer mais celle-ci se mit à fuir laissant, au passage, un éboulement de roche tomber sur Ragnarok, coupant au passage la connexion avec Vil...
Revenant à lui, le Dragonnier remonta sur Virak puis s'arma de son épée de Dragonnier tout en renouant le lien avec Ragnarok lui demandant ainsi ce qui ce passait, celui-ci lui répondit avec conviction «La Sorcière a produit un éboulement mais cela n'a fait que me chatouiller, elle se dirige vers la lisière du bois, je la survole mais je ne peux l'atteindre, je n'ai pas de place pour me poser... »
C'est alors que Vil Nero tapota les côtes de son cheval pour que celui-ci se mette au galop, gardant toujours la liaison avec son Dragon, pouvant ainsi savoir où aller tout en gardant sa prudence, c'était une sorcière qu'il allait rencontré mais avec son pouvoir, ses armes et son Dragon il serait apte à l'affronter...
C'est alors que, les cheveux au vent, il continua sa course folle tandis que Ragnarok survolait le bois tout en gardant un oeil sur la sorcière, qu'il la vit passer, à une dizaine de mètre, au galop sur son cheval noir...
Une course folle commença alors, Ragnarok les devançant pour se poser à la sortie du bois, prêt à faire face à la sorcière, Vil derrière entrain de la suivre jusqu'au moment où elle fit encerclé et ne put s'échapper...
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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyJeu 15 Sep 2011, 02:26

Un nouveau trot s'ajoute au sien, instinctivement, la Sorcière tourne la tête pour voir qui s'est lancé à sa poursuite. À première vue, il s'agit d'un cavalier armé, du moins c'est ce que le long fourreau à sa ceinture lui laisse croire. Et plus attentivement, Tanith remarque qu'ils 'agit du corps musclé d'un homme. Pendant un instant, Tanith s'inquiète ; elle possède bien une forme de magie pour se protéger, mais si en plus du dragon qui la pourchasse, Tanith doit se protéger des assauts d'un cavalier, elle n'aura pas suffisamment d'énergie pour riposter bien longtemps. D'un coup de talon, Tanith encourage son cheval à accélérer la cadence bien qu'il soit épuisé. Ses sabots martèle et le sol et sa respiration devient haletante, pourtant, il avance à rythme beaucoup plus rapide. Et malgré l'écart plus moins confortable qui séparaient les deux écuyers, la puissante Sorcière sentait qu'il fallait bien qu'elle se débarrasse de cet Étranger. D'ailleurs, le dragon semblait arrêté par l'épais feuillage au-dessus de sa tête, il n'était donc plus la plus importante menace du moment. La jeune femme tourne la tête et fronce les sourcils. Sans enchantements, sans incantations, elle se concentre simplement sur la végétation qui défile sous ses yeux. Alors, un arbre s'écroule, dans un bruit assourdissant, créant ainsi une barrière naturelle entre Tanith et l'inconnu. Visiblement satisfaite du résultat de cette catastrophe, la Sorcière tourne la tête au-dessus des oreilles de son animal et abaisse son torse contre le cou massif de la bête, ainsi elle se protège des éventuelles branches trop basses qui pourraient la blesser grièvement.

Elle entend alors le grognement de la créature qui la menace. Elle sait qu'il tente depuis plusieurs minutes à s’emparer d'elle. Il avait des griffes et des pattes assez puissantes pour la sauver du sol, même agripper à son cheval. Si elle se sent protégée par les arbres, elle sait qu'une fois rendue en terrain plus dégagé, elle deviendra de nouveau une proie facile pour se mastodonte. Il lui faut trouvé rapidement une solution. Faire marche arrière ne serait pas une bonne initiative, elle risquerait de tomber nez à nez (ou plutôt museau à museau) avec le mystérieux cavalier. Elle songe donc à s'élancer vers la gauche, ainsi, elle prolonge son périple sur quelques kilomètres. Elle talonne de nouveau son animal et ce dernier ralentit l'allure pour conserver un élan plus ou moins rapide. Tanith prête alors une oreille attentive aux alentours. Elle se concentre, elle sait que le cavalier devrait rapidement faire éruption. Puis, elle l’aperçoit. La robe blanche de son animal le dissimule faiblement parmi les feuilles et le décor verdâtre de la forêt. Aussitôt, l'Héritière spirituelle de Vorlun le Non-mort lui ordonne de s'élancer vers l'avant...

C'est alors que, surprise par l’attaque aérienne du dragon, le cheval de Tanith est soulevé dans les airs. À quelques mètres du sol, il relâche cependant, gêné par les arbres. Tanith et son animal tombe alors dans un petit ruisseau. La chute est suffisamment haute pour gêné l'animal qui ne se relève pas, probablement blessé. La Sorcière accourt jusqu'à lui et identifie la source de sa souffrance. Dans la chute, une roche particulièrement pointue s'est plantée dans la chaire de son destrier. Sa patte est trop endommagée, il ne pourra jamais supporter son poids en plus de sa maîtresse. Malheureusement, Tanith se résigne à abandonner son compagnon là. Bien tendu, elle lui caresse la tête et les joues et y dépose même un petit baiser réconfortant, elle lui fait ainsi la promesse de venir le chercher lorsqu'elle se serait débarrasser de ses ennemis. Le naja de la Sorcière n'est – heureusement – pas blessé pendant la chute. Il est même assez éveillé pour siffler furieusement contre l'immense créature plus grosse que lui. Tanith s’empare de son serpent puis elle se précipite vers l'avant. Désormais, elle ferait route seule, à pied ou à la course. Ce qui est particulièrement remarquable chez elle, c,est que malgré sa robe, elle réussit à courir à une vitesse raisonnable et elle ne perd rien de son agilité. Il faut dire que ses années à être élevée dans la puanteur des marécages de Dorcha Dúil, la Sorcière avait été habitué très jeune aux élans sauvages de la nature, ainsi elle avait apprit à vivre pour elle et non pas avec elle. Elle tend alors les bruits d'un cheval, il lui faut se cacher. S'élançait alors vers des buissons épais, elle s'y réfugie. Silencieuse, mais surtout camouflée, elle observe et attend... Et si jamais la situation l'exigeait, elle utiliserait sa magie...


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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyJeu 15 Sep 2011, 11:43

Dans cette course folle entre une Sorcière sur son destrier et un Dragonnier sur le sien, le Dragonnier fut plus rapide mais néanmoins retardé par une chute d'arbre sans que celui-ci ne sache le pourquoi du comment. Ragnarok, quant à lui, ne manquais pas de regard, c'est pourquoi, de sa vue perçante, il ne quitta pas la Sorcière qui eut alors l'esprit de ne pas sortir du bois mais de le longer ne permettant pas ainsi à Ragnarok de l'attraper elle et son cheval mais, non loin de là, Vil et Virak, tel une flèche d'argent, galopèrent en direction de la Sorcière grâce à la liaison que pouvait entretenir Vil et Ragnarok.
C'est alors que la Sorcière, alerté par les sabots de Virak mais, surement, aussi par sa robe blanche, celle-ci accéléra la course folle jusqu'à ne plus avoir assez l'esprit vif pour se rendre qu'elle se dirigeait vers un bosquet assez grand pour que Ragnarok l'empoigne dans ses serres et d'ailleurs c'est ce qu'il fit, projetant le destrier et sa cavalière non loin de là, dans un ruisseau dont l'eau limpide se teinta de rouge provenant du cheval couleur cendre...
Profitant que le Dragon ne se retourne, la Sorcière pris la fuite tandis que Vil arriva sur le dos de son destrier.
Arrivant au trot, il s'arrêta puis descendit de son cheval blanc, plaçant sa longue épée de Dragonnier en son fourreau et se munissant de son bâton de marche puis se dirigea vers Ragnarok pour lui tapoter la tête...
C'est ensuite qu'il se dirigea vers le cheval blessé, le scruta du regard de haut en bas tandis que celui-ci reniflait, hennissait mais se tût après avoir sentit le souffle du Dragon derrière sa nuque.
Vil remarqua la blessure faite par une roche à pic, il voyait le sang sortir de la plaie avec abondance. C'est pourquoi il retourna à vers Virak pour y récupérer sa besace...

Ayant appris la Médecine auprès de sa matriarche, le Dragonnier tira des bandelettes, une pommade faite à base de plante et un élixir lui aussi fait à base de plante...
Le cheval ne comprit guère ce qui se passa tout autour de lui mais ne rechigna pas, comme confiant, à boire le contenu de l'élixir ce qui, ensuite, lui procura une somnolence...
C'est alors que Vil, après avoir lavé la plaie, prodigua quelque soins en y appliquant la pommade ainsi que les bandelettes puis se lava les mains au ruisseau avant de ne ranger ses affaires sur le dos de Virak avant de ne retourner vers son Dragon qui lui même reniflait l'air ambiant et scrutait tout les petits bosquet alentours c'est alors que, dans un murmure, le Dragonnier lui dit avec calme et conviction «Je sais qu'elle est là, qu'elle nous observe et je sais qu'il ne te faudra pas longtemps pour la retrouver... Mais quand ce sera fait, ne la dévore pas, agrippe là simplement pour ne pas qu'elle puisse bouger »

C'est d'un signe de tête que le Dragon acquiesça puis se retira dans les airs, laissant son Dragonnier seul avec son destrier et celui de la Sorcière.
Profitant de ce repos il défit les affaires de sur Virak pour qu'il puisse se désaltéré au ruisseau, se reposer et paitre tranquillement tandis que le cheval noir dormait profondément...
Vil en profita alors pour se poser sur l'herbe, en tailleur, retirant de sa besace plume, encre et parchemin pour notifier les événements de la journée, espérant ainsi que la Sorcière ne s'occupe que de lui et non de Ragnarok qui d'ailleurs avait trouvé l'emplacement de la Sorcière, dans un petit buisson et était entrain de piquer vers elle ce qui, via la connexion entre un Dragonnier et son Dragon, fit sourire l'homme.
C'est alors qu'il se leva, posa ses affaires sur le sol et retira l'épée de son fourreau pour la prendre en main et se positionner en position de combat.
Le vent soufflant dans ses longs cheveux et sa robe blanche mais néanmoins agréable à porter, sifflant contre le choc de la lame frappant ce même vent puis, ouvrant ses serres, Ragnarok chargea sur la sorcière seule, avec un serpent, qui avait sonné l'alerte à sa maitresse, puis l'agrippa de ses serres, ne lui laissant pas la moindre réaction, c'est alors que le Dragonnier couru à la charge, épée à la main, contre la Sorcière qui se débattait tant bien que mal...

Arrivant vers son Dragon et la sorcière, un serpent se jeta droit vers le visage de Vil mais sa vive réactivité lui permit d'attraper le serpent au vol et ainsi se protéger de sa morsure avant de lui bander la tête avec une bandelette provenant de sa besace... C'est alors qu'il s'avança droit vers la Sorcière, la scruta de haut en bas puis lui dit à vive voix «Sorcière ! Tu as le choix, soit tu meurs sous les crocs de mon Dragon soit tu me dit qui tu es et pourquoi avoir voulu combattre mon Dragon, parle ! Je t'écoute !»
Attendant alors la réponse de la Sorcière, il s'approcha de celle-ci avant de lui agripper la gorge et de n'y poser sa lame froide tout en fixant son regard avec un air sûr et farouche...
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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyMar 20 Sep 2011, 20:08

Ainsi tapis dans l'ombre, la Sorcière l'avait observé. Si à son arrivée son coeur s'était affolé lorsqu'elle l'avait vu approcher de son animal blessé, elle était rassurée de voir qu'il ne lui avait fait aucun mal. À vrai dire, il avait même entreprit de lui donner les premiers soins, chose que Tanith n'avait pas eu le loisir de faire. Cependant, comme elle apercevait la silhouette du puissant dragon se dessiner auprès de son maître, la Sorcière du se résoudre à s'éloigner pour ne pas être repérée. Laisser ainsi sa monture ne lui plaisait pas du tout, elle espérait simplement qu'elle pourrait la retrouver là en temps voulu. Pour l'instant, son instinct se méfiait de son dragon. Il avait les sens plus développer qu'un homme, s'il ne l'avait pas repéré, il ne tarderait pas à l'alerter son maître de sa présence. Alors, silencieusement, toujours accroupie dans les buissons, la jeune femme tourna le dos à la scène pour trouver refuge ailleurs. Les bois étaient denses et d'immense tronc d'arbre lui offrait un abri convenable. Elle éviterait les grottes.
Maudit soit cette créature, pourtant énorme, qui parvenait à survoler le ciel et ses victimes sans le moindre bruit. Tanith n'avait jamais vu, jamais entendu son ennemi approcher. C'est trop tard qu'elle remarqua la silhouette se dessiner sur le sol et comme elle se redressait pour se défendre, elle vit simplement l'immense masse noire fondre sur elle alors que son serpent sonnait l'alarme. Les griffes contre ses épaules lui arrachèrent un cri. Plus surprise que véritablement blessée, elle grognait de rage alors que ses pieds se soulevaient du sol. Son serpent s'enroula autour de ses cheville, refusant d'abandonner sa maîtresse. Au-dessus des arbres, elle n'entendait que les ailes du monstre découper l'air comme une l'âme bien affutée. D'ailleurs, elle se débattait comme le diable pour se défaire de son emprise, ne se souciant guère de l'altitude à laquelle le dragon la transportait. Ainsi captive, elle se sentait vulnérable et la merci de tous. Elle qui était crainte des autres, elle n'était rien de plus qu'une proie pour le dragon, elle se sentait infiniment plus inférieur à lui, une autre chose qui agaçait au plus haut point l’orgueil de la captive. « Comment oses-tu, affreuse créature ?! Relâche-moi immédiatement ! » beuglait rageusement, ses mains qui tentaient tant que mal d'infliger la moindres blessures aux pattes de l'animal. Sa cuirasse était beaucoup trop épaisse pour seulement ressentir un chatouillement.

Soudainement alors, il plana et plongea. Tanith se protégea le visage de ses avant-bras, risquant d'être blessée par les branches des arbres. Ils tombent alors contre le sol, le dragon la tient toujours entre ses serres. Désormais, bien qu'elle ne touche pas le sol, elle sait qu'elle est plus près de la liberté encore, alors elle s'obstine pour se dégager de son emprise. Son serpent attaqua alors, mais le dragonnier le saisait simplement avant de bander sa tête dans un linge quelconque. Tanith grimace et grogne furieusement, elle veut fuir, elle veut être relâcher. Le dragonnier l'observèrent et un éclas sauvage illumine alors les pupilles d,or de la jeune fille. « Sorcière ! Tu as le choix, soit tu meurs sous les crocs de mon Dragon soit tu me dis qui tu es et pourquoi avoir voulu combattre mon Dragon, parle ! Je t'écoute ! » Et comme pour mettre ses menaces en exécutions, il saisit la jeune fille par la gorge et la menace de son épée. Cette scène lui rappele vaguement celle avec Azazel, seulement maintenant, elle ne pourra pas lui mentir. Cet étranger semble plus intelligent que tout ceux qu'elle aurait pu recontrer et surtout, elle ne doute pas une seule seconde qu'il n'hésitera pas à la tuer.
Les lèvres toujours déformer en un rictus haineux, elle tente tant bien que mal de plonger son regard dans le sien, malgré son cou redressé par la lame de son épée. Puis, elle clame alors d'une voix menaçante : « Je suis Tanith Ruane de Mogaròr, héritière de Vorlun et je vous ordonne de me relâcher ! » Elle ne mentais pas et s'il était le minimum renseigner et éduquer, il saurait qui était Vorlun, le terrible sorcier et ce que représentait la forteresse maudite de Mogaròr. Elle donne un coup d'épaule, une autre veine tentaive de se dégager, mais en vain, alors elle réplique de nouveau : « Je n'ai jamais voulu combattre votre dragon, je recherchais un objet dans la grotte et il m'a attaqué, je me suis défendu ! »


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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyMar 20 Sep 2011, 23:45

Clamant d'une voix menaçante : « Je suis Tanith Ruane de Mogaròr, héritière de Vorlun et je vous ordonne de me relâcher ! » Le Dragonnier la regarda fixement dans les yeux pour y voir la malice jouer avec l'orgeuil, l'avarice et la désir... Puis scruta l'allure de la Sorcière comme pour lui donner raison mais c'est alors que celle-ci lui donna un coup d'épaule, une autre veine tentative de se dégager, avant de répliquer de nouveau : « Je n'ai jamais voulu combattre votre dragon, je recherchais un objet dans la grotte et il m'a attaqué, je me suis défendu ! »
C'est alors que Vil plongea son regard dans celui de Ragnarok pour y déceler une réponse, pour avoir son avis sur la question dont il obtint une réponse par transmission du Dragon à son Dragonnier : « Elle dit vrai, je le sens et je le vois, elle est bel et bien ce qu'elle prétend être »
Le regard du Dragonnier changea soudainement puis, lentement, retourna dans celui de la Sorcière, un regard plein de questionnement et de surprise...
Il se mit alors à desserrer sa prise, autour du coup de la Sorcière, baissant légèrement la pointe de la lame de son épée avant de... Resserrer sa prise avec plus de vivacité et plus de conviction, plaçant la pointe de la lame sur la jugulaire de la Sorcière, laissant une goutte de sang perlé, son regard changea en un regard de haine et de dégout alors que d'un venin plus mortel que celui du serpent le Dragonnier dit à la Sorcière : « Je n'ai que faire de ton héritage, je n'ai que faire d'où tu viens et je n'ai qu'une chose à te dire... Jamais plus tu n'oseras me menacer sous peine de voir ta tête rouler sur le sol et servir d’amuse-gueule à mon Dragon ! Sorcière ! » puis, se calmant légèrement il approcha sa bouche de l'oreille de la Sorcière qui était devenue, malgrès sa rage de liberté, très à l'écoute des mots prononcé par le Dragonnier, puis lui rétorqua dans un murmure : « J'ai combattu bon nombre de Sorcière et de Sorcier, Tanith Ruane de Mogaròr, héritière de Vorlun et je vous le dit, bon nombres d'entre-eux devaient être de votre lignée alors n'envisager pas de faire quoique ce soit de déplacé» Et tout cela se fini dans un sourire narquois et malsain de la part de Vil, reculant son visage pour le replacer en face de celui de la Sorcière puis demandant à Ragnarok d'agriper la Sorcière avec sa queue, il l'a relâcha sans la perdre des yeux pour aller récupérer, dans sa besace, une corde robuste pour l'attacher au dos d'un chêne vieux de 500ans... Ragnarok comme chien de garde, Vil rangea son épée dans son fourreau mais sortit une dague au cas-où puis revint en direction de la Sorcière, tournant autour d'elle comme un prédateur autour de sa proie puis il s'arrêta en face d'elle avant de lui dire : « Me prenez vous pour un sot ou un apprenti Tanith Ruane ? Me prenez vous pour un enfant pour me dire là que vous ne cherchiez qu'un objet parmi tant d'autres ? Et cet objet, se trouvait-il dans la grotte et qui plus est sur mon Dragon pour que vous sortiez une dague et que vous surpreniez mon Dragon par derrière ? » Ragnarok gronda de colère, un panache de fumée se dégagea de ses narines pour se diriger vers la Sorcière avant que Vil ne finisse son monologue : « Ne jouez pas à ce jeu là avec moi je vous prie ... Dîtes moi plutôt les vraies raisons où Ragnarok jouera avec vous... »

C'est à cet instant que Vil décida de se diriger vers le destrier de la Sorcière, sur celui-ci était accroché une besace qu'il prit sans l'ouvrir pour le déposer à côté de la Sorcière... Retirant l'épée de son fourreau il pointa la lame en direction de la Besace puis demanda à la Sorcière : « Et cette besace, que contient-elle ? » Ragnarok grattant le sol par impatience, sa queue fouettant l'air comme une lame affuté, Vil crachant sur le sol et pointant la pointe de son épée entre les deux yeux de la sorcière pour attendre sa réponse ...


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Tanith Ruane

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MessageSujet: Re: « i feel the rage and i just can't hold it »    « i feel the rage and i just can't hold it »  EmptyJeu 29 Sep 2011, 23:50

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« Je n'ai que faire de ton héritage, je n'ai que faire d'où tu viens et je n'ai qu'une chose à te dire... Jamais plus tu n'oseras me menacer sous peine de voir ta tête rouler sur le sol et servir d’amuse-gueule à mon Dragon ! Sorcière ! » Hardiment, elle dévisagea le dragonnier. Son regard, aussi venimeux qu'hautain, se voulait menaçant. Si elle détestait se trouver en situation de déséquilibre, elle détestait encore plus être la captive d' un parfait étranger. Ainsi à sa merci, sans défense, ce sentiment de vulnérabilité rongeait de plus en plus l'estomac de la puissante Héritière. Trop de souvenirs lui bombardent alors l'esprit et image particulière l'encourage alors à redoublé de violence. Ces gardes qui, bien avant cet évènement, étaient venus jusque chez elle pour lui enlever sa pauvre mère souffrante. Ils étaient responsables de sa mort et impuissante, Tanith n'avait pu rien faire pour lui venir en aide. Dès lors, elle s'opposait violemment à toute forme d'autorité. La colère imprégnée sur son visage ne s'atténue pas lorsque, plus doucement, il approche ses lèvres de ses oreilles pour lui susurrer de nouveaux mots : « J'ai combattu bon nombre de Sorcière et de Sorcier, Tanith Ruane de Mogaròr, héritière de Vorlun et je vous le dit, bon nombres d'entre-eux devaient être de votre lignée alors n'envisager pas de faire quoique ce soit de déplacé » Ses sourcils se froncent et elle le toise de nouveau. Une flamme hardant brûle son regard alors que ses mains se referment, tremblantes, derrière son dos. La queue de la créature se referme autour d'elle et Tanith ne manque pas de la rueur de coups, mais sans effet, la curace de la créature ne ressentait rien, sinon qu'une caresse, sur ses énormes écailles. Le cavalier s'éloigne, s'approche de son sac pour en sortir une corde massive. Saisissant son idée, elle se démène pour se défaire de l’emprise du dragon. Elle ne manque pas de plonger son regard doré dans les siens, si menaçant et si noir qu'il vous glaçait presque le sang. « Relâchez-moi ! Immédiatement ! Vous ne savez pas qui je suis, vous n'avez aucune idée de ce que pourrait vous faire mon maître si vous osez lever la main contre moi ! » Le jeune homme ne nota rien, il se contenta de l'ignorer pour tourner autour d'elle comme l'aurait fait un prédateur autour de sa proie.

Il s'arrête face à elle et s'adresse de nouveau à elle : « Me prenez vous pour un sot ou un apprenti Tanith Ruane ? Me prenez vous pour un enfant pour me dire là que vous ne cherchiez qu'un objet parmi tant d'autres ? Et cet objet, se trouvait-il dans la grotte et qui plus est sur mon Dragon pour que vous sortiez une dague et que vous surpreniez mon Dragon par derrière ? » Les sourcils de la Sorcière se froncent de nouveau, mais elle est in instant aveuglée par le nuage de fumé que provoquait la toux du dragon. Elle fronce le nez, l'odeur de chaire brûler qui s'en dégageait ne lui plaisait pas du tout. « Ne jouez pas à ce jeu là avec moi je vous prie ... Dîtes moi plutôt les vraies raisons où Ragnarok jouera avec vous... » Elle n'a pas le temps de lui donner la moindre réponse que déjà, il l'abandonne pour se diriger vers sa précieuse bête. À cet instant, Tanith s'emporte et hurle et se débat : « Relâchez-moi donc ! Je ne vous dois rien ! » Il s'arme de son épée et pointe sa besace : « Et cette besace, que contient-elle ? ». Tanith avance les épaules et lève la tête. Elle sent la pointe de l'épée contre sa chaire, pourtant, elle décide de ne pas se laisser intimidé par l'homme et réplique avec affront : « Fouiller-la donc ! Vous n'y trouverez que les objets d'un voyageur, rien qui puisse jamais vous intéressez ! »
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