ELENWË ۞ Si clair et si limpide, c'est le chant des druides.

Elle était là, courant, vaguabondant dans les rues de Rocrouge ne laissant derrière elle que la trace du passage de sa longue chevelure rousse. Elle courut à perdre haleine jusqu'au ruisseau, sauta d'une pierre à l'autre afin de le traverser, trébuchant et finissant dans l'eau en riant. Il était là, comme toujours. Son père, cet homme qui l'avait mis au monde, celui qu'elle aimait plus que tout au monde. Il avait laissé sa mère à la boutique prétextant une course à faire et l'avait attendu ici. Ils ne pouvaient se voir chez eux, dans cette petite maisonette à laquelle Elenwë était tant attachée pour la simple et bonne raison que sa mère trouvait cela inutile de lui apprendre à lire et à écrire, pour elle, les filles ne devaient connaître que la cuisine et l'entretien de la famille mais Elenwë voulait savoir lire pour connaître les histoires écrites dans les livres et écrire pour laisser elle même une trace, un jour. Elle était très vive d'esprit et avait une grande mémoire qui faisait qu'elle avait très rapidement progressée. Ils passèrent quelques minutes ici, assis sur des grosses pierres alors qu'elle, un livre entre les mains, lisait encore hésitante. Tournant la page, un dessin représentant un dragonnier attira son attention et elle demanda ce que c'était avant que son père ne lui explique. A partir de ce moment-là, elle se mit à en rêver, jours et nuits étant souvent perdues dans ses pensées et elle fit souvent ce rêve. Un jour, elle décidait de partir à l'aventure, de voir de quoi ce monde était composé et se rendait vers Mhian Diaga, la mystérieuse. Se perdant en route, elle voyait soudain un dragonnier prendre place à côté d'elle et devenant alors son protecteur elle n'eut plus jamais peur de voyager. Bien entendu, tout ceci n'était qu'illusion, elle le savait car malgré son jeune âge, elle était déjà très réaliste. De plus, elle se plaisait à dire qu'elle n'avait peur de voyager seule et qu'un protecteur ne lui servirait à rien alors qu'en réalité elle n'avait jamais voyager que ce soit seule ou accompagnée. La boutique de ses parents marchait très bien, les acheteurs entreprenaient de long voyage simplement pour pouvoir acheter chez eux et personne n'aurait imaginé voir la petite gamine aussi vive et aussi maligne fut-elle s'éloigner de Rocrouge. Elle semblait toujours heureuse et pour cause, elle n'avait jamais vu de grands malheurs s'abattrent sur elle. Elle passait le plus clair de son temps à trainer dans l'atelir de ses parents où elle pouvait contempler ce qu'elle aimait le plus à Rocrouge à savoir la musique et les instruments que fabriquaient ses parents. Elle chantait déjà très bien et avait une voix au ton cristallin qui avait en quelque sorte le don de rendre heureux quiconque l'entendait chanter. Elle aimait aussi à faire glisser ses doigts fins le longs des cordes des harpes ou des violons, prenant exemple sur sa mère. Tout laissait à penser qu'Elenwë vivrait une vie heureuse et sans encombres.

La joie régnait encore sur leur famille lorsque le désastre toqua à la porte. Elenwë se leva de table, courant jusqu'à la porte qu'elle ouvrit sur un homme, grand, barbu et assez effrayant, ne se détachant que très mal sur la nuit noire derrière lui. Je viens chercher Elenwë. La première réaction de la jeune fille fut de se reculer, se réfugiant auprès de ses parents puis l'étranger parla à nouveau et lui expliqua tout, la vérité. Onze ans. Onze ans qu'elle vivait avec eux, qu'elle les appelait ses parents. Onze ans qu'elle se trompait, qu'on lui mentait. A ce moment-là, elle ne sut si le fait qu'ils l'aient trompés ou bien celui qu'elle leur était arrachée maintenant qu'elle savait tout, lui faisait le plus mal. Car en effet, l'homme lui pria de prendre des affaires et l'emmena avec lui, vers un endroit où elle était sensée aller, un endroit où elle rencontrerait d'autres personnes comme elle, des druides, et elle savait bien qu'elle n'en revienderait sûrement jamais, qu'elle ne reverrait sûrement jamais ces personnes qui avaient eu une place si importante dans sa vie.
Depuis cet évènement, Elenwë c'est beaucoup, voire même énormément, renfermée sur elle-même. Ayant l'impression d'avoir était trahie par les personnes auxquelles elle tenait le plus, la petite fille joyeuse et innocente disparut bien trop rapidement. Pour le plus grand désespoir des autres druides qui tentaient de lui enseigner leur art, la jeune femme ne semblait y prêter nulle attention. Elle haïssait sa nouvelle nature, elle haïssait tous ces hommes qui avaient mis fin au rêve qu'était sa vie, elle haïssait ses véritables parents. Elle aurait voulu être une jeune femme normale, pourquoi courir dans les bois sans avoir à apprendre de stupide incantations, écouter sa mère jouer du violon, apprendre à lire et pouvoir raconter ces histoires plus tard à ses petits-enfants. Mais la vie n'est jamais comme nous le souhaitons. Elle commença peu à peu à enterrer sa rancoeur, ouvrant un peu de son esprit et de son attention aux bardes, ces druides qui jouaient si bien de la musique et bien qu'elle ne l'avouerait jamais, elle commençait à regretter de moins en moins d'être une druidesse. Il y a maintenant quelques temps, elle a rencontré un dragonnier comme tombant du ciel sur le dos de son dragon. Merion. Il s'appelait Merion et il faut dire qu'il était très beau, un peu comme le dragonnier qui habitait ses rêves, gamine, la seule exception étant que celui-ci était bien réel. La jeune femme comprit dès qu'elle eut croiser son regard qu'elle avait attisé sa curiosité et qu'ils seraient amenés à se revoir d'une façon ou d'une autre. Il traversait les airs et elle était sensée vivre dans la nature, la protéger à l'aide de ses sortilèges et il ne faisait aucuns doutes qu'une autre rencontre serait pour bientôt. Mais des rencontres en emmenant d'autres, elle fit la connaissance d'Inzilbêth, une inquisitrice, avec qui elle est en froid, persuadée qu'elle ne veut rien de bon pour Merion. Elle rencontra aussi Rayner, un autre dragonnier, la menaçant, lui disant de ne pas revoir Merion, comme si elle pouvait lui nuire, comme si elle était un nuisible prêt à faire le malheur du jeune dragonnier. Mais elle ne laisserait jamais, ô grand jamais, un homme lui dicter sa conduite alors elle est bien décider à revoir Merion, qui vivra verra.

Pseudo : Pauline, alias HoneyB.
Âge : 16 ans et demie, sioupléé.
Sexe : Régulièrement avec Gaspard Ulliel. -sbaaf- féminin.
Comment avez vous découvert le forum? Par Bazzart, I think ou par partenariat.
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Vous avez réussi à faire dans un seul et même forum tout ce qu eje recherchais ces derniers temps et en plus de manière à ce que ça soit compréhensible, donc je vous n'aime déjà. -muahaha, je l'aime lui : -