Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R]

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MessageSujet: "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R]   "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R] EmptyJeu 28 Avr 2011, 00:00

Bien que cloîtré dans son palais céleste, Nawell le devinait ; du moins, elle pouvait sentir ses rayons lumineux asperger Cathairfal plus qu’elle ne les percevait. Mi imperceptible mi inaccessible, le soleil semblait en effet s’être adjoint les services de gardes nuages qui rendaient difficile sinon impossible son tête-à-tête avec l’astre. Faute de pouvoir s’entretenir avec lui donc, elle pouvait toutefois certifier sa présence voire même, parfois, sa position. Ce jour-là, il n’avait pas encore atteint son zénith. Le marché battait son plein. Potentiels acheteurs et simples curieux affluaient de tous côtés. Leurs pas désordonnés valdinguaient, désorientés, au rythme des apostrophes des marchands présents sur la grande place comme si, inconsciemment, les habitants calquaient leurs mouvements sur le méli-mélo sonore des lieux. Seule Nawell se distinguait réellement de la foule. Avec sa démarche évasive, curieuse et lente, elle semblait ailleurs et pour cause, elle n’avait rien de particulier à acheter ; elle venait simplement nourrir son imagination. Nul besoin de se précipiter à droite et à gauche donc.

Il lui fallait simplement ouvrir grand les yeux. Et observer. C’est alors seulement que le merveilleux prodige avait lieu. Automatiquement, sans qu’elle ait l’impression d’exercer le moindre effort cérébral, la réalité se transformait ou plutôt se modulait et gagnait ainsi en nuances. Sans recours aucun à l’art du dessin. Il lui suffisait en effet de s’attarder sur un étalage pour qu’il prenne les traits d’un autre objet, comme si ses yeux étaient des pinceaux, son âme, une palette de couleurs et Lanriel, une toile grandeur nature. Cet homme un peu grassouillet qui l’avait offensé quelques minutes plus tôt devenait un porc, cet étalage de viande fraîche, un point d’eau paradisiaque, ces tas de détritus, un jardin de fleurs, cet enfant perturbateur, un petit lapin. Ainsi de suite. Et cela n’en finissait plus jusqu’à ce que quelque chose ou quelqu’un occupe son esprit et bloque ainsi ce qu’elle appelait FII (flux imaginaire incontrôlé) de sorte qu’elle avait parfois – souvent – l’impression de ne pas maîtriser entièrement son activité cérébrale ou du moins de la subir outre mesure.

Il lui arrivait de dire des choses qu’elle n’avait pas encore pensées. De réfléchir à des faits qu’elle n’avait pas encore formulés dans sa tête. D’imaginer des créatures dont elle n’avait jamais entendu parler. Voilà longtemps donc qu’elle s’était rendue à l’évidence : son cerveau avait tout bonnement signé une déclaration d’indépendance, intimant par là-même à son cœur, l’actuel maître du royaume vital, élu par l’assemblée de globules rouges et blanches, de cesser toute ingérence sur le territoire cérébral et ainsi de ne plus s’en tenir qu’aux affaires des autres terres de son si vaste domaine. Fort heureusement pour elle, elle aperçut la silhouette d’Una au loin ce qui mit un terme, momentanément du moins, à la rébellion cérébrale à laquelle elle était de nouveau en train d’assister. Reconnaissable entre tous, la dessinatrice voguait elle aussi d’étalages en étalages. Sans doute parachevait-elle son entreprise de découverte des us et coutumes qui lui étaient étrangères et, comme toujours depuis qu’elles s’étaient rencontrées, Nawell ne manquerait pas de l’y aider.

« As-tu trouvé ton bonheur ? » s’hasarda-t-elle simplement, faisant fi des convenances.


Dernière édition par Nawell Adrierith le Sam 21 Mai 2011, 11:26, édité 1 fois
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Una Syrion

Una Syrion

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MessageSujet: Re: "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R]   "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R] EmptySam 30 Avr 2011, 19:27

Les étalages sont nombreux, colorés et uniques. Les odeurs diverses l'enivrent et ses pas trainent aux côtés des marchands. Una écoute les discussions, retient les mots, mémorise les formes et s'amuse des tons. Les habitants sont vifs et souvent un peu bourrus. Elle ne sait s'ils savent rire ou sourire encore. La jeune génération elle-même semble morose, ils ne jouent qu'aux guerriers et créatures. Un coup d'épée dans son tibia la fait justement sursauter. C'est une maladresse infantile mais elle sait qu'un bleu prendra peu à peu vie sur sa peau de nacre. Elle renvoie le gamin auprès de ses petits amis après une grimace qui lui vaut quelques regards de reproche des aînés et sa démarche longe les emplacements qui croulent sous les effets.

Sa jambe la lance et elle ralentit peu à peu son allure. A hauteur du potier, elle s'immobilise et admire le travail de l'artisan. Son métier est une passion, elle le perçoit dans le soin et la tendresse dont il fait preuve sur ses œuvres. A l'instant où elle observe, il achève une outre finement sculptée. Son anse n'est pas simple, elle n'est qu'arche et courbes. Quelques lignes parachèvent sa finesse et l'odeur de terre glaise monte finalement à ses narines. Elle apprécie cette odeur de contrées lointaines et si familières. La foule s'estompe sous son observation. Elle ne voit que les mains, la terre, l'eau et la lumière qui cogne sur les formes. La scène est reposante. Au premier coup de pinceau, pourtant elle se reprend et joue avec les quelques babioles qui trainent à sa portée. Une boule de glaise tourne entre son pouce et son index. Elle s'en empare après s'être assurée que le potier n'y voit pas ombrage et poursuit doucement sa route.

A peine parvient-elle auprès du poissonnier que les effluves marines l'assaillent de mille souvenirs. Les poissons d'ici ne payent pas de mine comparés à ceux que les pêcheurs pirates ramenaient. Ici tout semble trop propre, trop rétréci, comme si tout à chacun ne savait se défaire du moule dans lequel il s'est vu façonné. Elle ne comprend pas cette mentalité. Elle est éprise de liberté et si son humeur se voit parfois sombre, elle sait encore feindre les plaisirs de la vie. Elle ne peut chasser son naturel avec tant d'aisance. Ces gens devraient voir l'océan...

L'apostrophe la surprend et elle pivote pour faire face à la jeune femme qui la questionne ainsi. Son visage n'exprime rien au premier abord. Le visage lui est familier mais il lui faut quelques secondes avant qu'elle ne la reconnaisse vraiment: Nawell. Un sourire accueille cette réminiscence et elle jette un coup d'œil furtif aux poissons qui se décomposent à proximité. L'odeur est forte et cela l'amuse tout d'un coup. Le bonheur a des allures étranges s'il s'agit bien de cela. Elle fait un geste négligé vers la poiscaille et observe la jeune femme avec intérêt. Elle n'a pas tant changé que cela, ses cheveux sont peut-être un peu longs mais son visage exprime toujours cette bienveillante curiosité. Son apprentissage au Pálás dearthóirí lui revient et ravive sa nostalgie. Ce n'était pas toujours rose mais grâce à la présence de certaines personnes, son mal du pays devenait plus mince et son quotidien prenait des allures d'aventure rocambolesque.

«  - Maintenant, oui. »

Elle est ce qu'il lui fallait. Une dessinatrice, une amie, une innocence bienfaisante. Les habitudes refluent et elle s'accroche à son bras pour l'entrainer entre les échoppes. Elle se rappelle leur jeu, son imagination débordante, les héros et les obstacles qui faisaient leurs mondes et puis elle goute du bout des lèvres, la saveur passée des connaissances échangées. Una la guide jusqu'à un point précis, là où les épices sont vendues. Elles saturent l'atmosphère de leurs saveurs et leurs origines se perçoivent sur le coin des lèvres. Elle inspire pleinement avant de se déposséder de quelques pièces pour un échantillon de l'une d'entre elles.

« - Ferme les yeux. »

Son ton est amical et elle patiente à peine jusqu'à ce que les paupières s'abaissent. Déjà dans sa paume, quelques grains sont tombés et elle tamponne un index avec lequel elle vient peindre les lèvres roses et pleines. Cela éveille le gonflement des voiles, l'air salin et les débarquements. Les tonnelets roulant sur une passerelle, les hommes souffrant sous le poids de vivres et les nombreuses matières qui s'écoulaient dans un miroitement de couleurs sous les yeux des femmes. L'épice chauffe, se fait piquante et délicieuse tout à la fois. Elle apporte un peu de la vie pirate avec elle. A petites doses, elle se fait brûlante et un peu désagréable mais une lampée supplémentaire suffit à adoucir ces facettes et sa douceur de vivre s'insinue dans l'être.

«  -C'est chez moi. »

Ses joues rosissent sous la satisfaction de cette vérité banale. Elle soupèse avec délectation le petit sachet. Elle tient Darya en main.
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MessageSujet: Re: "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R]   "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R] EmptySam 21 Mai 2011, 11:33

Dénuée de la moindre petite poussière de mesquinerie et gorgée à contrario de curiosité et d’excentricité, il y avait chez Nawell une pureté d’esprit qui ne pouvait qu’être séduit par l’authenticité d’Una. Elle était si différente du commun des mortels qu’à ses yeux, elle ne pouvait que se révéler tout aussi – sinon plus – précieuse qu’un œuf de dragon. Et, bien qu’il n’en est pas toujours était ainsi, elle ne pouvait décemment pas – ou du moins plus – imaginer son quotidien sans la présence exotique de la jeune femme. Dès qu’elle l’apercevait, elle ne pouvait s’empêcher d’ailleurs d’effleurer leur passé et de poser sur lui le plus ingénu des regards. Una aurait pu n’être qu’une « étrangère » susceptible de répondre aux envies d’ailleurs d’Adrierith et sans doute n’avait-elle été que cela, à l’aube de leur relation, mais aujourd’hui, elle était tellement plus : une amie digne de confiance tout d’abord, avec qui elle pouvait s’épancher librement, sans crainte de représailles ou du jugement. Une amie douée ensuite, surdouée même dans l’art du dessin et donc un modèle qui lui avait transmis bon nombre de techniques. Enfin, une amie riche d’un savoir hétéroclite et d’un héritage diversifié.

Une ribambelle de poissons louchaient sur elles, comme s'ils assistaient à un spectacle inédit ; Nawell gratifia Una d’un sourire moribond, voilé par sa propre luminosité. Vue de l’extérieur, la scène avait quelque chose de cocasse mais ni l’une ni l’autre ne s’en formalisait. En fait, elles ne percevaient pas les regards interrogateurs qui les entouraient ni même les apostrophes des marchands. Elles ne percevaient que leurs sensibilités respectives qui vibraient d''ailleurs, à cet instant précis, au diapason. Bras dessus, bras dessous, Una l’entraîna dans un labyrinthe de saveurs et, étrangement, Nawell prit plaisir à se laisser guider. Cet échange inopiné de rôles la séduisait. Ca lui permettait de découvrir la grande place différemment, avec les yeux d’une autre, moins familière, car après tout, qu’on l’admette ou non, on demeure toujours étranger à certains aspects de sa ville. La connaissance des lieux n’avait rien à voir ; pour bien la connaître, il s’agissait d’expérimenter les rues sous toutes les formes, de les voir à travers les yeux d’une autre par exemple. Présentement, Una. Nawell se retrouva subitement envahie par les effluves des épices, agressives et multicolores. Elle observa son amie qui semblait comblée et s’exécuta quand elle lui demanda de fermer les yeux.


« C’est fort » concèda-t-elle finalement avec sa franchise habituelle, après s’être longuement imprégnée de leur odeur. « Et violent. Ca m’agresse. C’est très étrange. »

Elle rouvrit les yeux et fixa cet arc en ciel de saveurs d’un œil curieux. D’aspect, il semblait si plaisant, d’odeur, il était si inhabituel, qu’elle ne savait plus quoi penser. Ou du moins, que cet enchevêtrement ambigu d’émotions, plutôt inhabituel chez elle qui ne ressentait que très rarement une chose et son contraire lorsqu’il s’agissait de nourriture, la troublait profondément. « Mais j’aime assez » avoua-t-elle à demi-mot, presque gênée. Son regard littéralement obnubilé par les différentes épices, Nawell hésita longuement puis se décida enfin : « Les hommes sont-ils comme ça chez toi ? Différents de ceux d’ici ? Attirants et brutaux ? » Lentement mais sûrement, elle faisait inconsciemment route vers le sujet qui la taraudait depuis quelques temps et qu’elle ne pouvait évoquer avec une autre personne qu’Una. En effet, depuis quelques mois maintenant, un homme occupait son esprit, un homme qui certes n’avait pas la barbarie d’un mercenaire mais qui n'avait en tout cas pas les manières d’un homme qui sied à sa caste. Brusque, mal élevé, bourru, il n’avait rien pour la séduire et pourtant, comme ces épices auxquelles elle n’était que trop peu habituée, il l’attirait.
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MessageSujet: Re: "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R]   "J'arrive où je suis étranger, rien n'est précaire comme vivre, rien comme être n'est passager" [R] EmptyLun 20 Juin 2011, 20:59

Spoiler:

Les prunelles de la pirate pétillent tandis qu'elle dévisage son amie et les réactions que les épices suscitent chez elle. Elle ne connait que trop bien le sentiment d'inédit qui étreint chaque découverte. Elle sait que les impressions à brûle-point sont les plus sincères et celle de Nawell la fait rire doucement. Cela résume assez bien la vie qu'elle a connu et connait encore aujourd'hui. Ses doigts se referment sur la bourse en cuir. Son pouce caresse la matière douce sous son épiderme avant de l'accrocher à sa ceinture à l'aide des cordons tressés. C'est bien peu et tant à la fois.

Elle aimerait offrir plus et mener un jour la dessinatrice dans son monde, ne plus se contenter d'instants partagés timidement mais la voir s'émerveiller sur chaque pierre et chaque âme rencontrée. Pourtant, elle sait l'entreprise impossible. Les étrangers ne sont pas admis sur les îles pirates à moins d'être de joyeux forbans prêts à y s'y établir ou des prisonniers. Nawell risquerait de ne pas en sortir indemne ou d'être bousculée par les taquineries brusques et mesquines de ses sombres corsaires. Parfois, Una aimerait croire que son chez-elle est vu par tous comme elle, elle le perçoit et puis l'illusion s'envole au premier battement de paupières. Pour aimer sa vie, il faut probablement n'avoir connu qu'elle.

Sa jupe virevolte un peu tandis qu'elle scrute les étalages aux alentours pour mieux fuir l'affirmation qu'elle vient de relever. La question de son amie, l'indispose tout d'un coup. Elle ne sait plus si parler de ses rivages est un partage objectif ou si sa subjectif en fausse même le fond. Ses doigts entortillent une longue mèche alors qu'elle s'attarde sur l'œil vitreux d'un poulpe. Elle aime Darya, ses forces et ses faiblesses, elle aime la rudesse de son passé et plus encore la sensation d'être une privilégiée car, la vérité est là, flagrante. Elle est une privilégiée. Dans son cœur palpite un tendre secret qui n'est qu'à elle. A elle et son auditrice.

Un sourire éclot sur son visage. L'interrogation n'est pas aisée. Elle peut se vanter d'avoir connu nombre d'hommes mais il s'agissait d'un cadre bien précis, cela ne lui donne pas la science infuse quant à leurs caractères. Elle reste plus familière des marins qui ont jalonnés son parcours que les fermiers qui peuplent Lanriel. Les fermiers sont parqués comme leurs terres et leurs élevages à un périmètre précis. La mer ne semble posséder aucune limite et en cela réside la grande différence entre les habitants de Darya et ceux d'ici. Les uns respirent et inspirent la liberté quant les autres ne sont que sédentaires cloîtrés.

« -  Ils sont avides. De conquête, richesses, femmes...»

Un pirate court après le monde et le monde prend un malin plaisir à le tenter pour mieux rester indompté. Les hommes de chez elle ne connaissent pas la satisfaction des acquis, ils veulent tout. L'impatience est maitresse, l'océan leur seul trésor. La curiosité de Nawell est étrange et amusante aussi. Elle réveille la nostalgie de trois ou quatre visages, des figures imposantes de son monde, des références. Una ignore quelle serait la réaction de la jeune dessinatrice face aux piliers de son peuple.

« - Tu vouloir rencontrer un pirate ? »

Elle rit gaiement à cette idée saugrenue et baisse ensuite d'un ton. Ses origines pirates sont méconnues pour le commun des mortels. Seuls quelques proches savent qu'elles ne parlent pas des îles marchandes quand elle vient à évoquer Darya. Nawell fait partie de ceux-là. Son amusement s'estompe et sans perdre sa joie, elle scrute la demoiselle avec intérêt. La jeune femme ne pose que rarement des questions sans but et celle-ci est bien trop orientée pour ne pas dissimuler quelque chose.

« -  Tu as déjà rencontré un ? »

Elle ne conseillerait à personne de tomber dans les bras d'un pirate. Il s'agit d'une mise en épreuve constante. Il faut savoir le partager et s'accommoder de ses mœurs. Rien de bien attrayant pour une fille de bonne famille. Non, décemment, elle espère pour Nawell que ce ne soit pas le cas.
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