Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Les routes croisées [PV]

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MessageSujet: Re: Les routes croisées [PV]   Les routes croisées [PV] - Page 2 EmptyLun 09 Mai 2011, 23:21


Je t'attendrai. Voici les dernières paroles de Sireel avant que je ne quitte mes appartements. En traversant les couloirs du palais, éclairés par des torches, je pensais à ma tendre. Distraitement, je passai un doigt sur mes lèvres, là où celles de Sireel s'étaient posées. Si douces, si délicates. Ce que j'aurais voulu que ce moment dure encore un peu, que sais-je, une minute ? Réprimant un frisson, je continuai à marcher. Si je ne connaissais pas tous les innombrables couloirs qui parcouraient le palais, qui me faisait penser à une sorte de fourmilière géante, je savais lesquels il fallait emprunter pour me rendre à la salle d’audience, où le roi de Lanriel voulait me recevoir. Si tout allait bien, j'aurais même quelques minutes d'avance. En chemin, je ne pensais qu'à une chose : me dépecher de prendre la missive que je devrais ramener à Mhian Dhiaga, et retourner dans ma chambre, où Sireel m'attendait. Tiens, justement, puisque j'avais un peu de temps devant moi, autant le mettre à profit pour une petite idée qui m'était venue à l'esprit un peu plus tôt. Alors qu'un des nombreux domestique effectua une petite révérence à mon passage, j'en profitai pour l’interpeller. « Pouvez-vous faire monter, pour dans une heure, un repas pour deux personnes ? » Le domestique, un jeune homme à peine sortit de l'adolescence, releva la tête, qu'il hocha ensuite positivement. Me rapprochant un peu, afin d'éviter les oreilles indiscrètes, je lui chuchotai : « C'est un ... tête-à-tête, alors fais en sorte que ce soit un dîner romantique. » Lui adressant un petit clin d'oeil, je pris un sou dans ma poche, et la tendis au domestique. Il me regarda, l'air ... surprit, qu'un "noble", selon son point de vue, s'adresse ainsi à lui. Mais il finit par prendre la pièce, et me dit d'un ton presque solennel, en bombant le torse : « Oui Messire, je peux faire ça. Je m'en occupe de suite. » En lui adressant un franc sourire, je le regardai s'éloigner rapidement dans le labyrinthe de couloirs. Habillé avec des habits de moindre qualité en toile brune, il arborait une belle tignasse brune. Mais à part ça, aucune signe particulier. J'espérais en tout cas qu'il ferait bien son boulot.

...

Ah, enfin j'étais de retour. Une heure était presque passée depuis que j'avais quitté mes appartements, et j'avais hate d'y retourner. Et surtout, d'y retrouver Sireel. Je n'avais jamais pensé que sa présence m'enchanterait tant ! Et pourtant, quand j'étais à ses côtés, je me sentais à la fois étrangement calme et excité. Je n'avais jamais ressentis ça pour quelqu'un, et ce n'était pas désagréable du tout, au contraire. Poussant la porte sans toquer, je vis que la table était dressée pour deux, et tout était ... beau. Les couverts et assiettes d'un blanc crème, une petit vase blanc avec deux roses rouges, quelques pétales "semées" sur la nappe d'un blanc immaculé. Et bien, le garçon avait prit sa tache au sérieux ! Si je le croisais de nouveau, je me devais de le féliciter ! En plus, je n'avais même pas pensé à lui demander son nom. Quel boulet. Mais bon, j'avais pris la "mauvaise ?" habitude des domestiques. En tant qu'officier supérieur, commander aux autres était une chose quasi naturelle. Je donnais des ordres à des Dragonniers et autres puissants guerriers, alors pour un employé de chambre, c'était ... normal. Mais je mènerais mon enquête, et le jeune garçon serait récompensé pour son travail. Par contre, aucune trace de Sireel. Jetant un coup d'oeil au salon, nulle part je ne vis l'élue de mon coeur. Et aucun bruit, à part celui du feu brûlant dans la cheminée de la chambre, ne trahissait sa présence. Peut-être était-elle allée prendre l'air quelques instants, n'étant pas habituée aux appartements de ce type ? Si c'était le cas, comment la retrouver ? Je n'avais aucune idée d'où Sireel avait bien pu aller. A condition qu'elle soit bien sortie. Peut-être se reposait-elle tout simplement sur le lit, et m'attendait ?

( désolé, post très nul ! pas taper pas taper Les routes croisées [PV] - Page 2 382876 Les routes croisées [PV] - Page 2 62595 )




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MessageSujet: Re: Les routes croisées [PV]   Les routes croisées [PV] - Page 2 EmptyVen 13 Mai 2011, 23:40

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Non je ne taperai personne Les routes croisées [PV] - Page 2 994430

    Je regardais toujours ce jardin, observant avec attention ce parfait mariage de couleurs et m'imaginant le mélange des différents parfums. J'en souriais même en fait. Un semblant de paix s'était emparée de mon corps. Je me sentais aussi légère que cette brise qui venait chatouiller l'herbe du jardin, aussi fraîche que cette végétation. Mon corps était détendu, j'avais l'âme en paix. Je ne pensais même plus au voyage que j'allais entreprendre. N'est-ce pas amusant? Ce qui me tracassait tant il y a quelque instant n'était plus que des souvenirs; je n'y portais même plus attention. J'appréhendais plutôt la soirée que j'avais devant moi en compagnie de mon bien-aimé dragonnier. Aucun homme avant lui - hormis mes frères et mon père bien sûr, ne m'avait fait preuve d'autant de tendresse. C'était comme s'il me faisait sentir encore plus belle que je ne l'étais, encore plus confiante. J'étais une tout autre personne à ses côtés, car c'était lui qui m'inspirait tant de choses. Était-ce l'amour que je m'étais refusée autrefois ? Était-ce là les sentiments qu'il ressentait pour moi depuis notre rencontre ? Me poser toutes ses questions m'ont alors fait prendre conscience que je l'avais toujours aimé de la sorte. Seulement, je n'avais jamais voulu me l'avouer. Par peur ? Je ne le sais toujours pas, mais qu'importe.

    C'est alors que, surprise dans mes pensées, un jeune garçon est entré dans les appartements de mon tendre. Je ne l'avais jamais entendu approcher. En fait, je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir. J'ai donc sursauté en apercevant la masse de son corps du coin de l'oeil. Fort heureusement, l'idée qu'il puisse s'agir d'Eloïn m'a traversé un instant ; je n'avais pas donc pas saisi mes armes. Me tournant pour lui faire face, j'ai bien vite compris que ce n'était pas celui que j'attendais. Je fus déçue, mais un sourire vint tout de même tirer mes lèvres roses alors que je m'adressais à lui : « Tu m'as effrayé ». Il a rapidement baisé les yeux en signe de soumission et peut-être même de honte. J'ai rapidement détaillé les vêtements de ce garçon ; petit toge brune, sandales d'occasion, sans bijoux ni parure, il travaillait forcément pour ce château alors. « Je ne voulais pas, je suis désolé. » s'excusa-t-il. J'ai secoué la tête en grimaçant : « Ce n'est pas de ta faute voyons. J'étais trop distraite voilà... » Il a levé la tête, me souriant à son tour. Le silence dura quelques secondes avant que je parle de nouveau : « Que fais-tu ici ? ». « C'est un homme qui m'envoie. Je suis chargé de préparer quelque chose pour lui. ». « Cet homme se dirigeait-il vers la salle d'audience ? ». « Je ne sais pas madame... ». « Ce n'est rien, je... ». J'ai alors pensé que cela devait être une idée de mon bien-aimé. Pour ne pas gâcher sa surprise peut-être, j'ai pensé que je devrais sortir de cette pièce. « Je me rends au jardin, je te laisse travailler. Vient me chercher lorsque tu auras terminé. » . « Oui madame ». Je n'aimais pas être appelée madame. Toutefois, je n'ai rien dit et je l'ai simplement remercié avant de quitter la pièce en attrapant au passage un parchemin et ma plume.

    Je me suis dirigée au jardin. J'ai bien évidemment, demander ma route à un soldat, car je ne connaissais pas les lieux. Il me l'a indiqué puis je me suis rendue. Lorsque j'y suis parvenue, j'ai été éblouie par la splendeur des lieux. Tout était aussi magnifique qu'à ma fenêtre, voir peut-être même meilleur. J'ai retiré mes bottes pour m'avancer dans les rayons du soleil qui se couchait déjà. L'herbe verte et fraiche me chatouillait les pieds, la brise ébourriffait mes cheveux blonds. Tout était parfait. Je me suis assise puis j'ai déroulé la longue feuille de parchemin... j'avais une lettre à écrire.

    ...

    « Madame » . Le garçon m'appelait alors que je terminais d'écrire ma lettre. J'ai soupiré, satisfaite de ce que je leur avais écrit. Un sourire apaisé sur mes lèvres, j'ai regardé ce garçon, quoi que ma vue était gênée par les derniers rayons de soleil. Je savais qu'il avait probablement terminé, alors je me suis levée et j'ai de nouveau enfilé mes bottes. « Puis-je te demander un service ? » . Il bomba le torse fièrement. J'ai donc continué : « Peux-tu amener cette lettre à Perllan pour moi demain ? Apporte-la à Torak Falaroy. C'est mon frère. ». Je lui ai tendu le parchemin. Il l'a pris et m'a affirmé qu'il l'ammenerait demain. Je l'ai encore remercié puis je suis retournée à l'étage.

    Lorsque je suis arrivée près de la porte des appartements d'Eloïn, je n'ai pas frappé pour annoncer mon arrivée à une quelconque personne qui pourrait s'y trouver. J'ai simplement ouvert la porte puis je me suis arrêtée devant ce spectacle. Mon bien-aimé était un peu en avant, il me cherchait peut-être. Alors que mes oreilles et mes joues se teintaient d'un rouge. Mais je n'étais pas gênée, seulement, j'étais heureuse de voir que la table dressée devant nous, magnifiquement romantique, la pièce plongée dans le noir sauf la table qui était éclairée par de jolies chandelles. Je me suis félicitée intérieurement de m'être vêtue de cette petite robe mauve qui était plus de circonstance. « J'adore ça Eloïn » dis-je en m'avançant vers lui. J'ai alors ajouté en haussant mon sourcil droit, un tant soit peu charmeur : « fêtons-nous quelques choses en particulier ? »
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MessageSujet: Re: Les routes croisées [PV]   Les routes croisées [PV] - Page 2 EmptySam 14 Mai 2011, 19:24


L'ambiance était vraiment comme je la voulais. L'air frais de la nuit entrait par la fenêtre, tandis que le feu dans la chambre, toujours allumé, diffusait une agréable chaleur. Ni trop chaud ni trop froid. Dans le salon, plongé dans une semi-obscurité, la table était un véritable "oasis" de lumière, avec les bougies allumées il y a quelques minutes seulement. Respirant la douce odeur des roses, j'espérais que Sireel apprécierait la surprise. Mais avant ça, j'avais une dernière chose à faire. Lors de mon entrevue avec le roi, il m'avait remit une missive, que je devais apporter à Mhian Dhiaga. Allant dans la chambre, je tirai de mes affaires un petit coffret spécialement conçu pour contenir les messages importants. Ouvrant la boite en bois joliment taillée, j'y plaçai le parchemin. Fermant le coffret, je posai mes mains sur ses côtés, en me concentrant sur la suite. Plongeant au fond de moi-même, j'y puisai la magie nécessaire à mon sort de sécurité. Une lueur sombre émana de mes mains, enveloppant rapidement la boite. Quelques secondes après, je rangeai le coffret, protégé contre toute intrusion. Seul un Dragonnier, grâce à la magie liée à son Dragon, pourrait à présent avoir accès au message. En cas de tentative d'ouverture forcée, le parchemin se détruirait, et aucune personne mal-intentionnée ne pourrait donc le lire. Reprenant ma respiration, car si loin de moi, Héng ne me "fournissait" pas facilement en magie, j'attendis quelques secondes, les yeux fermés. Si en compagnie de mon Dragon je pouvais faire beaucoup de choses, notamment avec mon affinité à l'élément air, la distance actuelle me permettait à peine de bloquer un coffret. Mais avec le temps, je m'améliorerais, je le savais.

J'entendis la porte s'ouvrir. Et ce sans que quelqu'un ne prenne le soin de toquer. Il ne s'agissait sûrement pas d'un domestique, qui n'oserait pas entrer sans s'annoncer. Il s'agissait sûrement de Sireel. Lorsque je l'aperçu sur le pas de la porte, ses joues se colorant d'un rose ajoutant encore plus de charme à son visage, je lui souris. Je m'approchai un peu pour l'accueillir. « J'adore ça Eloïn. » Ouf ! J'avais redouté quelques instants, avant d'entrer dans la pièce, que ma bien-aimé n'apprécie pas la surprise, car il fallait dire qu'en terme de romantisme, j'étais totalement novice ! Mais à voir son joli sourire, elle était contente, ce qui me permit de relâcher un peu de la pression qui m'habitait.

J'avais beau n'avoir aucune hésitation au combat, quel que soit l'adversaire, je perdais de mon assurance guerrière lorsque je me retrouvais seul avec Sireel. Le manque d'expérience, peut-être ? Je n'en savais rien. En tout cas, il m'arrivait plus souvent de bredouiller et de buter sur les mots avec elle qu'avec un ennemi. Ah, les mystères de l'amour et ses effets sur moi. « Fêtons-nous quelque chose en particulier ? » Ponctuant sa phrase d'un haussement de sourcil un peu provocateur, Sireel s'avança vers moi. Posant une main sur son dos, je l'attirai en direction de la table. Je n'avais pas pensé à cette question, et surtout pas à la réponse ! « Disons que ça fait longtemps qu'on se voyait pas ! » Après notre séparation, nous ne nous étions plus vus ni écrit depuis de longs mois. Et fêter nos retrouvailles avec un petit dîner en tête-à-tête me semblait ... romantique ? On verrait bien.

En tout cas, le repas ne devrait plus tarder, puisque l'heure était presque écoulée. D'ailleurs, je me demandais bien ce qu'on nous amènerait. Je savais que dans la noblesse, il était coutume qu'il y ait de nombreux services. Lors d'une mission diplomatique au palais, je me souviens de huit services à la suite ! Un peu anxieux, je tirai la chaise de Sireel en arrière, afin qu'elle puisse y prendre place. Lorsque ce fut fait, j'allai me placer à la chaise opposée, me retrouvant face à face avec ma bien-aimé.




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MessageSujet: Re: Les routes croisées [PV]   Les routes croisées [PV] - Page 2 EmptyJeu 09 Juin 2011, 17:08

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(Je suis désolée du retard occasionné. Cela ne se reproduira plus, c'est promis. Tu me pardonne hein ? Les routes croisées [PV] - Page 2 382876)

    Je ne m'étais absentée qu'une seule heure environ, quoi qu'il ne fallait pas trop se fier à mon sens du temps ces jours-ci, puisqu'il n'était pas très fiable. Notamment depuis qu'Eloïn était arrivé dans la ville. J'avais perdu toute notion du temps et de l'espace. Je portais à peine attention au monde qui m'entourait. Peut-être était-ce parce que j'étais épuisée, ou plutôt que j'étais amoureuse de ce dragonnier. Ça me paraissait égoïste de ma part en fait, de ne plus me préoccuper des citoyens de la cité en sa présence, mais je ne pouvait faire autrement. Nous ne nous étions pas vu depuis l'attaque survenu sur les routes des terres australes. Ce qui, à mon sens, était déjà bien loin derrière moi, malgré la cicatrice sur ma hanche qui me rappelait fort malheureusement la mort des compagnons de voyage. À cette pensée, malgré le bonheur du moment, je me suis sentie nostalgique et coupable d'être toujours vivante, alors qu'eux, mes pauvres amis, s'étaient vu retirés le droit de vivre. J'ai chassé ses pensées sombres lorsque j'ai vu Eloïn me rejoindre. J'ai de nouveau observé le spectacle. Le une heure nécessaire pour la décoration de la salle me semblait irréelle. Tout était si bien préparé, soyeusement placé que je n'arrivais pas encore à croire qu'un tel spectacle soit pour moi et qui plus est, est pu être réalisé en si peu de temps. On aurait dit que chaque détail avait été imaginé avec tendresse, car l’atmosphère était romantique malgré tout. Je n'avais pas pu m'empêcher de demander à mon dragonnier la raison de tout cet effort. Il s'est simplement contenté de me répondre tout en me guidait vers la table : « Disons que ça fait longtemps qu'on se voyait pas ! »

    J'appréciais ce petit côté timide. Eloïn ne parlait pas beaucoup, ou du moins, pas en ma présence. Sauf que j'avais toujours pensé que je parlais suffisamment pour deux. Ses yeux en disaient bien assez déjà. Je me rappelle que, lorsque j'avais été grièvement blessé, il avait parlé. Comme pour me rassurer ou ne jamais laisser un silence s'installer entre nous. Sauf que, lorsque j'avais retrouvé assez de force pour pouvoir m'agiter un peu plus, j'avais repris la parole et il s'était presque tait. J'avais l'impression que chacune de mes paroles lui plaisaient sincèrement. Comme lorsque je racontais des histoires aux enfants du coin tandis que je les guérissais. J'avais appris avec les années de pratique aux côtés de mon père que, parfois, distraire et amuser les patients étaient une bonne chose. Surtout lorsqu'ils étaient nerveux ou que la séance ne les amusait pas, comme chez les enfants. Ils préféraient jouer plutôt que de rester sagement assied tandis que je m'occupais de les blessure. C'était compréhensible. C'est pourquoi je choisis toujours des récits qui les garderait en allène bien longtemps.
    J'ai donc prit place à table, Eloïn tira ma chaise. J'ai trouvé ce geste très galant de sa part et je l'ai remercié d'un sourire. Il contourna la table pour s'asseoir face à moi. Le silence n'a pas eu le temps de s'installer, car le garçon qui était venu dans la chambre plus tôt et à qui j'avais confié la lettre, était venu apporté du pain et du vin. Il nous assura ensuite que la suite de repas arriverait sous peu. Je l'ai remercié, il s'est incliné et puis il nous a de nouveau quitté.

    Je n'ai pas attrapé un morceau de pain immédiatement, j'ai regardé mon dragonnier et puis, toujours aussi souriante, je lui adressé quelques mots : « J'apprécie beaucoup tout ce que tu fais pour moi, Eloïn. Ce repas, ce collier et ces armes... c'est vraiment très gentil. Je ne sais pas comment te remercier... mais je saurai m'en rappeler » lui ai-je dis en ponctuant ma fin de phrase d'un clin d'œil espiègle. J’espérais que cette soirée ne soit pas la dernière. Je savais que nous nous séparerions encore quelques temps. Je devais aller à Riocht na Elves et lui à Mhian Dhiaga. Sauf que l,idée d'aller le rejoindre après dans sa ville natale me trottait en tête. Je pourrais lui faire la surprise de ma venu chez lui, en espérant qu'il apprécierait. Il était venu jusqu'à moi, peut-être pas intentionnellement, mais il m'avait trouvé. Il avait volé jusqu'à moi. J'en ferrai autant pour lui. Il m'avait bien montré jusqu'ici qu'il tenait à moi. Par le biais de présent ou de petites attentions, comme se repas. C'était à mon tour de lui prouver que je tenais à lui. Mais je ne savais pas encore comment. Cette petite visite était une idée, seulement, je ne voulais pas lui offrir des présents inutiles. Après tout, il pouvait se procurer à peu près tout ce qu'il désirait. Je devais être plus originale et créative. Je lui ai encore adressé un sourire et j'ai ensuite prit un morceau de pain et je lui ai offert de verser du vin dans sa coupe.
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MessageSujet: Re: Les routes croisées [PV]   Les routes croisées [PV] - Page 2 EmptyLun 20 Juin 2011, 09:38


Heureusement pour nous, le silence n'eut pas le temps de s'installer, car bientôt un jeune garçon toqua trois fois, avant d'entrer dans la chambre : il s'agissait du même qui avait préparé la table, et à qui j'avais demandé son aide un peu plus tôt. Amenant pain et vin sur la table, il nous informa que le repas arriverait d'ici très peu de temps, avant de disparaître après une petite révérence, surtout à l'attention de Sireel. Celle-ci, sourire aux lèvres, me regarda avant de dire : « J'apprécie beaucoup tout ce que tu fais pour moi, Eloïn. Ce repas, ce collier et ces armes... c'est vraiment très gentil. Je ne sais pas comment te remercier... mais je saurai m'en rappeler. » Hehe, je ne faisais pas ça en attente de quelque chose de sa part par la suite ! J'aimais vivre l'instant présent, ne jamais trop planifier ce genre de choses. En me levant ce matin, je n'avais jamais pensé que je passerais la soirée en compagnie de l'élue de mon coeur ! Et ça me faisait si plaisir de lui offrir des choses, et de l'aider. Pour moi c'était presque naturel, et je n'attendais rien en retour.

« Pas besoin de me remercier, c'est normal. » Et puis je ne voulais pas que Sireel se promène sur les routes de Lanriel sans armes ! Si j'avais pu, je serais meme resté auprès d'elle tout le long de son séjour à Riocht na Elves, l'accompagnant ensuite de retour à la capitale. Mais mes obligations à Mhian Dhiaga devaient passer avant tout. Je pouvais me permettre de faire un détour pour la déposer en territoire druidique, m'assurer qu'elle serait prise en charge par les druides, après quoi Héng me mènerait droit sur le fief de mon Ordre. D'ailleurs, je me demandais comment allaient les choses là-bas. Si rien n'avait changé, les monstres rôderaient toujours autour de la ville, et les jeunes Dragonniers, soucieux de faire leurs preuves, se faisaient un plaisir de les taillader.

Prenant un morceau de pain, Sireel s'offrit pour remplir ma coupe. Hochant la tête positivement, je lui tendis ma coupe. Le vin qui coula de la cruche en verre était d'un rouge foncé, presque noir, me rappelant la robe des cerises bien mures. L'odeur qui se libéra du précieux liquide était celle de ... réfléchissons. Fruits des bois, raisins rouges. Quelque chose comme ça. Je n'étais pas un spécialiste des vins, mais je savais que ce qu'on nous servait ici, dans le palais de Cathairfál, était de très haute qualité. Une fois Sireel également servie, nous levâmes nos verres. Regardant la demoiselle dans les yeux, je lui offris un sourire, tout en prononçant : « A notre rencontre, et au voyage vers Riocht na Elves. » Mais surtout à notre rencontre. Et parmi les choses que je devais encore faire avant que nous ne nous séparions de nouveau : serrer Sireel dans mes bras. Interrompant nos pensées, le jeune garçon toqua de nouveau trois fois, avant d'entrer dans la chambre. Nous n'avions même pas eu le temps de boire une gorgée ! En tout cas, le service était rapide. Posant deux assiettes devant nous, recouvertes par des cloches, il s'approcha de Sireel. Le repas serait dévoilé devant elle en premier.


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