Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Lundre - le pays des oiseaux

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Lundre Soleren

Lundre Soleren

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MessageSujet: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:43

Every great story
has a beginning


Lundre - le pays des oiseaux James17
credit

Et la mienne commence ici


▬ Par le nom que je porte, Lundre Soleren. On le surnomme régulièrement “Bonhomme”
▬ Par mon lieu de naissance Perllan
▬ Mon âge 27 ans
▬ La personne que je suis sorcier (cinquième ordre)
▬ Et les responsabilités qui vont avec Le cinquième ordre avec un petit pouvoir de guérison (entailles et autres), ça ne sert pas à s’établir une situation. Après une tentative ratée de faire carrière dans les armes, c’est le métier de fauconnier qui s’est imposé
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible A mon frère
▬ Miroir, mon beau miroir James Mac Avoy.



Votre besace

Lundre n’enferme pas ses oiseaux. Ce sont eux qui le promènent aux quatre vents. Pour se les approprier, ou tout du moins approcher ce but, il prend soin de voyager avec quelques affaires lorsqu'il vadrouille. Tout d’abord, des vêtements de circonstance. Son métier exige de solides gants de cuir où peuvent se poser les oiseaux sans risquer de le blesser. Il a complété ces pièces de cuir de deux pièces sur les épaules, assez larges, pour permettre à un autre oiseau de se poser. Il est assez singulier de voir ce cavalier tenir sa monture à une main, l’autre bras étant déplié pour que deux oiseaux puissent être posés dessus. Pas longtemps, il n’est pas excessivement fort. Plutôt fragile d’ailleurs, il prend soin d’emporter systématiquement une cape de voyage dans laquelle il s’enveloppe lorsque les jours rafraîchissent. On trouve également dans les poches de sa monture quelques rations de nourriture (principalement de la viande séchée), une outre d’eau, des vêtements de rechange et quelques remèdes que des rôdeurs lui ont donné pour prodiguer quelques soins à une personne en fâcheuse posture. Par chance, il n’a jamais eu à se servir de ces derniers.
Malgré sa carrure de crevette, il veille à garder sur lui un petit poignard assez grossier mais qui a le mérite d’être tranchant. A sa ceinture, une épée étonnement légère qui éveille généralement des réactions amusées raillant qu’il s’agit d’une épée de femme avant de conduire à une hilarité lorsqu’il essaie de faire comprendre qu’il a bel et bien été cavalier. Fut un temps où il emportait également une lance, au cas où. Il ne se donne cette peine que lorsqu’il part pour un trajet long et dangereux : fort heureusement pour ses chances de survie en milieu hostile, ils sont plus que rares.

L'interrogatoire d'Inasmir
▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :
Spoiler:

▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi?
Spoiler:
▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes
Spoiler:

▬ Mais dites-moi mon ami, racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel...
Spoiler:

▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres...
Spoiler:

▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez.
Spoiler:

▬ Et les autres dans tout ça.
Spoiler:


L'humain derrière la légende
Pseudo : Elyon
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin (je vous épargne une plaisanterie sur le sujet, parce que mon humour n'est pas drôle et qu'on a du toutes les faire depuis que cette question est posée sur les forums)
Comment avez vous découvert le forum ? Je connaissais le projet même si je l'ai un peu "lâché" en cours de route
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Hem ... Là tel quel ... Tupperware ? Lundre - le pays des oiseaux 748815



Dernière édition par Lundre Soleren le Dim 05 Déc 2010, 22:24, édité 7 fois
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Lundre Soleren

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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:43

« Mais comment a-t-on pu en arriver là? »
DITES NOUS TOUT



« Preux chevaliers »

« Lundre, mon frère, réveillez-vous ! Le cavalier des ténèbres ne tardera pas à revenir de la cité où il a été conclure on ne sait quelle malhonnête transaction ! Nous devons fuir le royaume avant que la garde impériale ne nous retrouve ! » annonça un preux chevalier à Lundre qui jouait avec une souris trouvée le matin même dans les écuries. « Délaissons donc notre allié sorcier …
- Rougenuage … » compléta Lundre malgré le regard sceptique de son frère
« … Le sorcier Rougenuage de premier ordre qui a réussi à bien se métamorphoser et tout. Nul doute qu’il s’en sortira et que nous le retrouverons sous des jours plus cléments !
- Très bien, capitaine Cyan. Nous partons ! Prenons-nous les chevaux ?
- Heu … Non. C’est pas … Notre fuite doit être aussi discrète que possible. Nul doute qu’en courant très rapidement vers le fleuve, nous parviendrons à semer nos poursuivants sans qu’il soit nécessaire de prendre une monture qui pourrait être bruyante.
- Il est vrai que notre vélocité est connue jusque dans les terres des dragonniers !
- Eh bah oui. Je ne vous le fais pas dire. Mais plus un mot, nous devons traverser l’aile ouest du château, la plus dangereuse, celle où rôdent les forces de la garde.
- En descendant les escaliers, il faudra également faire attention au Basilic Brayard qui est assoupi dans une des chambres. » remarqua Lundre
« Diantre, j’avais fini par oublier cette maudite créature … Nous serons aussi discrets que … Que …
- Des rôdeurs ?
- Oui, parfaitement, des rôdeurs et ainsi nous tromperons sa vigilance. Maintenant, ne troublons plus le silence de la nuit … »
Il faisait grand jour mais Lundre jugea préférable de ne pas le faire remarquer. Il était vital que leur évasion se déroule bien. Les deux chevaliers traversèrent le château, l’épée à la main. Ils passèrent sans encombres les geôles, longèrent les murs, évitèrent de tomber dans les douves alors qu’ils passaient comme des funambules sur le toit de la plus haute tour. Hélas, une embuscade semblait leur avoir été tendue. Ils allaient abaisser le pont levis et sortir quand le basilic hurla, alertant la garde qui se matérialisa aussitôt par une femme imposante dont le visage n’était pas sans rappeler celui des deux chevaliers. A peine son instinct maternel la poussait-il à leur demander ce qu’ils faisaient là que le Cavalier des Ténèbres (qui avait aussi un air de famille) entrait-il dans la demeure, près à dispenser une interminable leçon. Garde et Cavalier prirent le temps de se concerter pour savoir s’il était de bon ton de d’abord changer les langes du Basilic ou de donner une leçon de grammaire. Lundre assena un coup de coude à son frère et murmura à voix basse :
« Je suggère une fuite plus que rapide dans le pommier des voisins. On traverse le guet, on grimpe dans l'arbre et on se fait oublier ?
- Excellente initiative, chevalier ! » s’exclama l’aîné, ce qui poussa les parents à se retourner, craignant un mauvais coup de leur progéniture.

Mais il était déjà trop tard, les deux enfants ayant fui à travers la propriété, épées de bois à la main, farouchement déterminés à défendre leur vie coûte que coûte. C’est-à-dire échapper au cours que leurs parents avaient prévu de leur donner pour passer une après-midi seul à seul.

« Moitié d'homme »

Ien Soleren avait depuis longtemps abandonné l’espoir de séparer ses fils. Il s’estimait déjà suffisamment heureux de les voir en bonne santé. On lui avait conté bien des choses sur la gémellité. Rappelle à quel point les enfants risquaient de souffrir, de n’être qu’une moitié d’homme si on ne les séparait pas, qu’il faudrait que l’un survive à l’autre … Il avait espéré suivre ces conseils au début. On avait séparé les jumeaux, forçant l’un à rester à la maison tandis que l’autre partirait chez un oncle qui habitait à l’autre bout de la ville. Le résultat avait été désastreux, les deux enfants semblaient avoir dépéri à vue d’œil, pâlissant, incapables de toute volonté. Le chef de famille n’avait pas supporté plus d’une après-midi de les voir l’un et l’autre si mal en point. Il lui semblait qu’aucun ne survivrait à l’éloignement de l’autre, qu’ils étaient trop jeunes, trop vulnérables, qu’il ne pouvait pas mettre en danger la vie de sa famille. Son épouse l’encouragea vivement à les réunir, avançant qu’elle préférait qu’ils soient une moitié d’homme plutôt que de devoir les porter en terre s’ils ne se remettaient jamais de la séparation.

Ien Soleren avait alors fermée sa porte à tous les donneurs de leçon qui galvaudaient des croyances ancestrales sans avoir jamais vu d’autres jumeaux dans leur vie. En grandissant, ses fils finiraient par s’éloigner raisonnablement l’un de l’autre, sans en souffrir. Son élevage de chevaux leur serait légué sans distinction d’un droit d’aînesse et ils auraient bien assez à faire pour se partager équitablement les tâches.

D’ici là, il aurait aimé réussir à les différencier facilement. Parfaite copie l’un de l’autre, Lundre et Cyan s’amusaient régulièrement à intervertir leurs vêtements pour ôter tout espoir de les reconnaître du premier coup. Ils avaient également pris l’habitude de répondre chacun au prénom de l’autre, se sentant directement concernés par ce qui arrivait au frère bien-aimé, ce qui ne manquait pas d’égarer leur entourage. Leur propre mère n’était jamais certaine de parler à l’aîné ou au cadet. Douze ans après leur naissance, le géniteur légèrement dépassé remarqua un signe distinctif qui n’y trompait pas. Loin de le rassurer, ce nouvel élément l’inquiéta de plus belle.

« Les yeux jaunes »

Les jumeaux aimaient la vitesse. Leur père avait tenu à en faire des cavaliers émérites dès leur plus jeune âge. Lorsque le temps le permettait (aussi bien le ciel que les nombreuses responsabilités du chef de famille), père et fils partaient en balade en laissant à la maison la petite sœur surveillée de près par sa mère. Et comme il était trop coulant avec ses fils, Ien n'avait jamais le coeur de les réprimander sévèrement lorsqu'ils décidaient de faire galoper leurs chevaux dans une course effrénée. Ils auraient pu se blesser, mais chacun rejetait cette éventualité. Il n'y avait pas de chance que cela arrive, ça n'arrivait qu'aux autres, moins bons cavaliers. Et pas avec d'aussi doux chevaux. Un jour, alors que son cheval ralentissait déjà, Cyan chuta.

Tout s’était passé très vite. Lundre n’avait pas eu le temps de réfléchir. Il avait vu son frère tomber de cheval, était descendu prestement du sien en s’écorchant mains et genoux. Cyan qui n’était pas blessé l’avait taquiné, avait ri de son air si inquiet et espérait le rassurer. Le cadet ne l’entendait déjà plus, fixait avec une sorte d’angoisse cette écorchure sur la joue de son jumeau. Ni assez profonde, ni assez grave pour le mettre en danger. Une blessure bénigne, qui laisserait tout au plus une marque si on en croyait leur père qui venait de les rejoindre et s’empressait de les rassurer. Pour Lundre, cette marque n’était pas négligeable. Elle allait créer un repère, une différence entre son frère et lui qu’on pourrait voir aisément et qui permettrait de les différencier. Cette blessure, peut-être cette cicatrice allait défigurer son frère, créer un fossé entre eux, les éloigner. Pour ses yeux d’enfant, elle prenait une importance démesurée, devenait à la fois affront et malédiction. Il voulait y remédier. Ne pas la laisser briser leur étonnante ressemblance. Ne pas la laisser abîmer le visage tant aimé de son frère. Il ne pouvait pas laisser la laisser. Il fallait qu’il y remédie. Pour une fois Lundre prit son courage à deux mains, refusa d’écouter les paroles rassurantes de sa famille.

Sans savoir s’il était de bon ton d’écouter le feu follet qui parcourait ses doigts comme s’ils étaient engourdis, il posa la main sur la coupure. Laissa cette flamme intérieure qu’il imaginait jaune comme une braise isolée d’un feu de cheminée parcourir son être, remonter jusqu’à ses yeux qui devinrent jaunes. La blessure devait disparaître. Maintenant. Parce qu’il le voulait, parce qu’il se réservait le droit de faire un caprice en refusant que son frère porte une marque qui aurait pu les différencier ne serait-ce que quelques jours.

Quand Cyan retira doucement la main de son frère de sa joue. Plus d’entaille. Les jumeaux se tournèrent vers leur père qui venait de lâcher un hoquet de surprise. S’il avait pu choisir, Ien Soleren aurait préféré ne pas réussir à déceler des différences entre ses fils plutôt que d’apprendre que l’un d’eux était si cruellement dissemblable. Pas un singulier comme le reste de la famille. Un … Un sorcier. Il eut un sourire contraint qu’il espérait rassurant, piètre barrière pour cacher ses peurs. L’un de ses enfants, sorcier. Oh, bien sûr, il en connaissait déjà quelques uns. Des nomades pour la plupart, pas forcément fréquentables, condamnés à se rebeller contre la couronne ou abandonner l’espoir de fonder une famille parmi ceux de leur … Peuplade.

« Ca va aller. » murmura-t-il sans y croire

« L'autre bout du monde »

« Luni ?
- Hum ?
- Tu es réveillé ?
- Tu sais bien que quand tu ne trouves pas le sommeil, je ne peux pas fermer les yeux. T’entendre respirer calmement parce que tu dors, c’est ma berceuse.
- Je viens d’avoir une idée. Si je m’engageais dans la cavalerie ?
- Pardon ?
- En ayant appris à monter à cheval très tôt, je crois que ça ouvre pas mal de portes pour être chevalier. Servir le roi, dans une armure, lance ou épée à la main, sur un fidèle destrier … Je ne veux pas me contenter d’entendre parler des faits d’armes des soldats, j’aimerais les vivre …
- Avec le Bouclier, ce n’est pas sûr qu’il y aura des possibilités, mon Cyan.
- Tu te souviens que j’en avais parlé avec un chevalier venu acheter un cheval chez nous ?
- Oui.
- Il m’avait dit que pour la cavalerie, on cherchait des jeunes gens qui s’y entendent, qu’on n’aura à former qu’à l’épée, qui pourront chevaucher plusieurs heures sans problèmes. Et qui ont leurs chevaux. Même sans l’armure et tout l’équipement, c’est déjà un bon point d’avoir son propre cheval. La moyenne d'âge, c'est dix-neuf ans ... Notre âge.
- … Oui
- Ca serait l’occasion de voir du pays … Toi qui veut voyager … Dis, si je m’engage, est-ce que tu suivras ?
- Jusqu’au bout du monde si tu le demandes.

« Mes vingt ans sont morts ici. »

Ces mains-là n’étaient pas faites pour ôter la vie. Les mois d’entraînement suivi n’y avaient rien changé. Un soldat incapable de blesser l’ennemi … Belle affaire pour l’armée. On les avait envoyés brûler un nid d’arachnés. C’était à lui qu’était revenue la torche. Son frère ou lui, peu d’importance au fond. Ils s’étaient relayés sans problèmes. La torche était passée au dessus des chevaux, naturellement, presque sans risque. Ils étaient bons cavaliers. Cyan, parti du principe qu’ils pourraient intégrer avec une facilité déconcertante la cavalier avait poussé son frère à s’enrôler avec lui. Un engagement simple, où il était spécifié qu’ils ne seraient pas séparés – les autres clauses étaient fastidieuses. Salaire, missions confiées … Bagatelle tant qu’ils étaient ensemble.

Ni l’un ni l’autre n’aurait pensé qu’on les enverrait brûler un nid d’Arachnés. Ni l’un ni l’autre n’aurait pensé que Lundre resterait planté devant la femelle revenant protéger ses œufs, sans entreprendre le moindre geste pour l’agresser. Comment aurait-on pu prévoir que la vie des citoyens d’une ville attenante qu’il fallait protéger de cette menace, que les voyageurs qui risquaient de souffrir s’ils étaient pris au piège par une telle créature, que sa propre vie et celle de ses frères d’armes ne compterait pas assez pour qu’il se résolve à blesser l’Arachné qui s’en était déjà pris à l’un de ses compagnons ?

Leurs regards s’étaient croisés. Il n’avait pu se résoudre à s’en prendre à cette créature, si malfaisante soit-elle. Toute anthropophage, elle n’en restait pas moins une mère protégeant ses petits. D’une manière qui lui échappait, il avait senti de l’humanité dans cet être et s’était retrouvé attaché à cette vie, désirant presque dire à ses camarades qu’il fallait repartir et les laisser vivre elle et ses petits.

Il n’en avait bien évidemment pas eu le temps. La torche lui avait échappé des mains, l’arachné avait foncé sur lui, on l’avait bousculé, il était tombé de son cheval.

Après cela, le noir.


Dernière édition par Lundre Soleren le Dim 05 Déc 2010, 19:04, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:46

« La pensée de l'amour n'a pas le moindre jugement. »
Après le noir, la clarté. Lorsque Lundre avait repris conscience, il se trouvait allongé sur un matelas dans une pièce qui lui était jusque là inconnue. Son frère passa affectueusement une main sur la joue de son cadet. C’était peut-être l’un des rares jours où ses yeux étaient aussi rougis, le blessé ne se souvenait pas d’autres évènements où son jumeau avait paru si pâle et désemparé.

« Tu m’as fait peur, Lundre. » prononça-t-il d’une voix brisée. Je t’ai cru mort. Je ne sais pas ce que j’aurais fait. »
Regard fuyant de l’intéressé qui se contente de prendre la main de son frère dans les siennes, d’en déplier et plier de nouveau les doigts comme ils le faisaient étant enfants.
« Je ne voulais pas t’inquiéter.
- Je m’en doute.
- Que s’est-il passé ? »
Cyan se tut quelques secondes. Il ne voulait pas en parler. Avouer qu’un de leurs camarades était mort ne lui faisait pas plaisir. Savoir que son frère s’en était sorti parce qu’il n’était pas un Singulier était tout aussi désagréable.
« … Cyan ? reprit Lundre d’une petite voix
- Phileas ne s’est pas encore réveillé. » Pieux mensonge. « Tu es hors de danger, c’est tout ce qui compte.
- Tu crois que c’est à cause … »
Lundre n’eut pas l’occasion de poursuivre. L’aîné lui fit signe de se taire avant d’intimer à voix basse.
« Grâce à, pas à cause. Cessons d'en parler. Un secret, ça ne doit pas être divulgué, Bonhomme. Ta … Spécialité, c’est notre affaire. »
Spécialité … Que le terme semblait inapproprié pour désigner cette différence. Ils se turent quelques secondes avant que Cyan ne se charge une fois de plus de relancer la conversation. Toujours le même scénario, celui où Lundre attendait patiemment les décisions de son frère pour avancer, celui où il le laissait faire tous les choix en se contentant d’attendre. L’armée n’était qu’un exemple de plus.

« Il est hors de question qu’on continue. Je me suis déjà renseigné pour qu’on parte. Tout à l’heure, si tu te sens mieux.

- D’accord » approuva le convalescent.
Il faudrait que ça change.

« Des ailes, point d'yeux. »

Après la convalescence de Lundre dans le haras familial –période durant laquelle il lui avait été bien difficile d’être seul-, il fallait que la vie reprenne son cours. L’armée, c’était une mauvaise idée, rayée de la liste. C’est sur un accord commun que les deux frères avaient décidé de revenir à une vie plus tranquille à Perllan. Sur un accord commun qu’ils avaient également choisi de se séparer un peu, quelques heures par jour, en entrant en apprentissage chez des personnes différentes. Leur père saurait bien s’occuper de la propriété seul, ainsi qu’il l’avait fait pendant qu’ils s’étaient enrôlés dans l’armée. Que l’un d’eux, ou peut-être les deux, reprenne l’affaire familiale n’était pas exclu. Mais s’ils aimaient monter à cheval, ni Lundre ni Cyan n’avait une folle envie de faire du dressage et de la vente de chevaux son métier.
Lundre tenta d’entrer chez un forgeron, un charpentier et un alchimiste. Le premier manqua d’avoir une crise cardiaque lorsqu’un tison traversa brusquement sa forge et manquant de l’estropier par un malheureux concours de circonstances qui fort heureusement n’eut pas lieu. Devant la peur qu’il avait eue, il expliqua avec tact qu’il se passerait fort bien d’un apprenti. Le charpentier n’eut pas à craindre pour sa santé mais il s’inquiéta en revanche de voir quelqu’un d’aussi distrait manier des outils aussi tranchants. Connaissant le père Soleren, il s’empressa de lui glisser que ce métier n’était sans doute pas une très bonne idée. Chez l’alchimiste, Lundre faillit trouver sa place mais s’ennuya fermement au milieu des décoctions. Il décida qu’entre l’élevage familial aux odeurs de crottin et l’affaire d’un inconnu qui restait enfermé au milieu de vapeurs toute la journée, il préférait encore être en plein air avec des animaux.

C’est un peu par hasard qu’il se dirigea chez un fauconnier, ayant le bref souvenir d’avoir sauvés quelques oiseaux lorsqu’il était enfant et d’avoir toujours été radicalement incapable de décocher une flèche sur eux ou de laisser quelqu’un le faire. Ce qui expliquait d’ailleurs que les archers de son entourage ne reçoivent de malencontreux coups de coude au moment d’abattre un oiseau.

Poivre et sel (encore qu’il était plus sel que poivre), un air revêche sur le visage, le fauconnier n’avait clairement pas envie de prendre un apprenti. Pour se débarrasser de Lundre qui n’avait « pas l’air bien gaillard », il lui présenta aussitôt un faucon assez agressif qui devrait bouter hors de sa vue l’intrus, de préférence en le boulottant. En voyant que l’oiseau semblait bien l’apprécier, Nils Lanren finit par accorder une chance au petit bout d’homme qui avait franchi le seul de sa demeure.

Si Lundre avait une « cervelle de moineau », il devint vite indéniable que cette nouvelle activité lui convenait parfaitement. Les oiseaux ne bronchaient jamais, entre ses mains les plus acariâtres se radoucissaient. En somme, la chance lui souriait et un avenir soigneusement tracé par une main attentive se dessinait devant lui.

Mais en voyant sans cesse s’envoler des oiseaux vers de lointains horizons, l’envie de prendre son envol lui vint également. Il y résista tant bien que mal et finit par y succomber. Peu importe si le Bouclier était tombé. Pour beaucoup, il avait emporté une barrière contre les monstres. A ses yeux, c’est un mur l'empêchant de voir le monde qui était tombé.

« Pays sauvages. »

« Je comprends que tu veuilles voir le monde. Que Nils t'encourage à le faire pour apprivoiser d'autres oiseaux. » annonça Cyan la voix brisée. J'ai peur qu'il t'arrive quelque chose. Tu crois que tu supporterais la séparation ? Il n'y aurait pas de honte à ce que tu reviennes, tu sais ... Tu n'es même pas obligé de partir ! »
« Tout se passera bien. Fais-moi confiance. Il y a ... Il y a tellement de choses à voir. Et puis je finirais par te peser. Vingt-quatre ans que je m'accroche à toi, je finirais par te porter préjudice ...
- Tu sais très bien que non. Jamais je ne t'aurais demandé de t'en aller. » trancha son frère
« ... Bon ... » murmura-t-il en saisissant un gant de cuir qu'il gardait dans sa poche. « Mets-le.» Il enleva le chaperon qui cachait la vue du faucon posé sur sa main. L'oiseau ouvrit les yeux, le regarda quelques instants, regarda cet autre homme qui ressemblait à celui qu'il connaissait. Amusante constatation de voir que là où leur propre famille rencontrait des difficultés, les animaux percevaient aussitôt la différence. Sur un signe de tête de Lund, le faucon se percha sur le gant de l'autre homme. « Tu vas garder Zéphelin quelques jours. Quand il te prendra l'envie de me contacter, tu lui confieras des messages. Il saura me retrouver, peu importe l'endroit où je serais.
- C'est presque de la folie, Lund.
- Et pourtant ... J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi sûr de moi, mon Cyan. »

« La clarté des étoiles. »

« Lundre ? Tout va bien ? »
L'air hagard, il se tourna vers le rôdeur qui venait de poser cette question. Non, ça n'allait pas vraiment. Enrhumé depuis quelques jours, il avait préféré ne pas ralentir le groupe et faisait mine d'aller parfaitement bien. Parfaitement bien, c'était un bien bel euphémisme pour dire qu'il tenait à peine assis et qu'il serait tombé comme une masse s'il avait tenté de descendre de son cheval. Remonter, il ne faudrait même pas y compter. Tant que le groupe ne ferait pas de halte, il resterait là, dans cet état, sorte de petit funambule assis. Qui reniflait parfois bruyamment.
« Il me semble avoir connu des jours meilleurs. C'est tout de même fort aimable de demander. »
Pour des raisons obscures, il lui semblait que le fait que ses compagnons de voyage était de la politesse et non pas une inquiétude légitime devant sa mauvaise mine. Une âme charitable du convoi lui tendit un mouchoir. Il l’accepta avec un remerciement prononcé d’une voix faible. Trop à son goût, au leur aussi.
Le signe que ses compagnons de voyage échangeaient ne lui échappa pas. Il fit mine de ne pas y prêter attention et regarda le faucon perché sur son épaule. Brave Zéphelin. Il caressa l’oiseau et constata à quel point son bras lui semblait lourd. Oh, pas de blessure à noter : sa famille l’aurait retenu à corps et à cris s’il n’avait pas possédé le don des sorciers du cinquième ordre qui rendait toute créature inoffensive. Lundre ne souffrait que d’un rhume qui semblait aspirait son énergie et d’un vague à l’âme qui avait raison de son courage. Son frère, sa moitié d’être, lui manquait cruellement. Il songeait sans cesse à envoyer son faucon porter le message de son retour. Zéphelin connaissait le chemin, serait même capable de revenir à lui une fois le message livré.
« Je crois que je vais bifurquer seul vers Mhian Dhiaga annonça-t-il d’une voix éteinte.
- Lun … Tu n’es pas sérieux, n’est-ce pas ? Il faudrait traverser les montagnes.
- Je fais partie des veinards, de ceux qu’on n’attaque pas. Les créatures me laisseront tranquille, les Hommes qui s’en prendraient à moi n’auraient pas grand-chose à me voler. Mon cheval sait avancer, il ne tombera pas dans le vide. »
Le regard désapprobateur qui s’en suivit lui fut égal. Resté en partie enfant, le jeune homme était incroyablement borné lorsqu’il faisait un de ses rares caprices. Il songea avec une pointe d’amusement que le dernier caprice correspondait au moment où, il y a quelques mois, il avait convaincu le petit groupe de voyageurs de l’accepter parmi eux. La façon dont il avait bataillé pour leur faire comprendre qu’il était « polyvalent », que le faucon qu’il emmenait avec lui serait non pas une bouche à nourrir mais un chasseur, qu’il était capable de s’occuper de cheveux et que les créatures ne pouvaient s’empêcher de l’apprécier l’amusait encore. Oh, peut-être aurait-il pu être un voyageur. Il en aurait vaguement eu l’étoffe. Mais pas seul. Pas si longtemps sans son frère. Comme il regrettait d’être pourvu de ce faible pouvoir de guérison ! La télépathie, mieux, la téléportation, auraient fait de lui le plus heureux des hommes en lui offrant la possibilité de revoir son jumeau autant de fois qu’il le désirerait. Quelles raisons de rester ? La demoiselle qui avait fait chaviré son coeur au point de le convaincre de la suivre vers d'autres contrées se doutait que l'amour qu'il lui portait avait faibli au fur et à mesure que celui qu'il portait à son jumeau avait été malmené.
Peut-être avait-on raison. Peut-être ne resterait-il qu'une moitié d'âme, partagée entre la vie qu'il parviendrait à se donner en élevant ses oiseaux et celle qu'il ne parviendrait jamais à atteindre en rêvant de s'envoler avec eux, main dans la main avec ce foyer qui lui manquait tant. Un toit n'est pas un foyer, il avait laissé glacer son coeur aux vents du nord et voulait se réfugier près des feux follets de son passé. Avait-il vraiment changé ? Il lui semblait être encore le même enfant, incapable de s’éloigner trop longtemps de sa famille.
Lorsque les dragonniers lui offrirent leur hospitalité, il rédigea un court billet qu’il accrocha à la patte de Zéphelin. Son retour.




Dernière édition par Lundre Soleren le Dim 05 Déc 2010, 22:20, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:48

    James McAvoy Lundre - le pays des oiseaux 671916 Tu réjouis mon petit coeur, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu sur les rpg !

    Bienvenue Lundre - le pays des oiseaux Herz Joli pseudo au passage :)
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Jullanar Osgrey

Jullanar Osgrey

▬ Contributions à l'histoire : 4794

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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:49

Kaur-Gita Singh a écrit:
    James McAvoy Lundre - le pays des oiseaux 671916 Tu réjouis mon petit coeur, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu sur les rpg !

    Bienvenue Lundre - le pays des oiseaux Herz Joli pseudo au passage :)

Purée, je voulais dire tout pareil. Lundre - le pays des oiseaux 5249
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:51

    Trop rapide pour toi, c'est tout Lundre - le pays des oiseaux 808923
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Madwyn Dinaflet

Madwyn Dinaflet

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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:51



J'adore James Lundre - le pays des oiseaux 585805
Bienvenue Lundre - le pays des oiseaux 62595
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 21:58

Eh bien, je ne pensais pas que visage et pseudo choisis plairaient tant ! En tout cas, merci pour l'accueil ! Lundre - le pays des oiseaux 47154
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 22:18

Ah Elyon! Bon retour sur le fow! Je te réserve ton avatar pour 15 jours! Bonne chance pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyJeu 02 Déc 2010, 22:24

Jamesouneeeeeeet!!! Lundre - le pays des oiseaux 5249 je suis trop fan de ce type!
Excellent choix!!!! Lundre - le pays des oiseaux 413151
Ton vava c'est de "Reviens-moi" il joue super bien dans ce film! Bonne chance!!!
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyVen 03 Déc 2010, 09:49

Bienvenue sur le forum,
et bonne chance pour le reste ^^
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyVen 03 Déc 2010, 16:02

Owh oui "Reviens-moi" ! ♥️
Bienvenue. Lundre - le pays des oiseaux 4014
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptySam 04 Déc 2010, 12:22

Elyoninette. Lundre - le pays des oiseaux 671916
Bien contente d'enfin te voir ici ! Lundre - le pays des oiseaux 946897
Et tu vois, McAvoy remporte tous les suffrages et ton nom aussi, j'en étais sûre Lundre - le pays des oiseaux 264233

Bienvenue, quand même, et bonne chance pour ta fin de fiche Lundre - le pays des oiseaux Herz

EDIT : aah pour ma part, je suis fan de McAvoy depuis que j'ai vu Penelope Lundre - le pays des oiseaux 768433
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptySam 04 Déc 2010, 21:29

    LE PSEUDO Lundre - le pays des oiseaux 671916 Gros gros coup de cœur, il est magnifique ce prénom ! Lundre - le pays des oiseaux 413151
    Et rebienvenue Lundre - le pays des oiseaux 191321
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyDim 05 Déc 2010, 11:06

+1 pour le prénom. Lundre - le pays des oiseaux 671916

Re-bienvenue parmi nous! Lundre - le pays des oiseaux 648652
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Lundre Soleren

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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyDim 05 Déc 2010, 22:27

A ma grande honte, j'avoue qu'il me semble n'avoir vu jouer McAvou que dans Narnia (ou alors, j'ai oublié les autres films, et c'est probable également). Je radote, mais merci pour l'accueil ! Lundre - le pays des oiseaux 394338

Chers admins, il me semble avoir fini ma fiche ! Lundre - le pays des oiseaux 144952 C'est un peu long, navrée. Lundre - le pays des oiseaux 664179
Beaucoup de smileys pour peu de mots dans ce message !
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyLun 06 Déc 2010, 09:43

Bon alors, je t'ai déjà dit que c'était un vrai plaisir de te revoir parmi nous mais après avoir lu ta fiche, je ne peux pas m'empêcher de te le répéter! Ta fiche est une vraie petite merveille! Tu es validée, Elyon! Tu peux maintenant aller faire ta fiche de liens, de rp, ton inventaire et commencer à rp!
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Aislin Basmath

Aislin Basmath

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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux EmptyLun 06 Déc 2010, 20:05

J'ai adoré ta fiche!! Ton idée de gémellité est vraiment sympa et je trouve ton personnage plutôt profond (j'adore les âmes torturées ^^)
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MessageSujet: Re: Lundre - le pays des oiseaux   Lundre - le pays des oiseaux Empty

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