NAYWEN ▬ « La justice est la liberté en action. »

▬ Par le nom que je porte, Naywen Gaheret.
▬ Par mon lieu de naissance, votre région, voire votre localité de naissance
▬ Mon âge, vingt et deux ans.
▬ La personne que je suis, une rôdeuse.
▬ Et les responsabilités qui vont avec : Assassin, je rend la justice et la paix là où elles ont disparu.
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible à moi-même, c'est déjà assez.
▬ Miroir, mon beau miroir La sublime, la parfaite, l'adorable Gemma Arterton.

« Ecoutes Orion, ce n’est pas pour te faire de la peine, mais ta fille est étrange. » La vieille du village n’était pas la seule à avoir prononcé ces mots. Ses amis le lui avaient dit, sa mère avant de mourir l’avait prévenu. Il le savait, mais il refusait d’y croire. Oui, elle n’était pas comme les autres enfants. Elle n’avait que sept ans mais on pouvait très clairement voir que son comportement n’était pas celui d’une enfant de cet âge. Naywen sortait peu de la petite maison bâtie par son père et lorsqu’elle le faisait, elle restait plantée au soleil, laissant les rayons de la boule de feu caresser son visage. Orion n’aimait pas voir sa fille ainsi et alors que les autres enfants du village jouaient ou étudiaient auprès du sage, la petite fille elle courrait seule dans les près. Parfois même, elle parlait à un ami imaginaire, qu'elle avait inventé et qu'elle voyait comme elle voyait son père et tout le village. Un certain Tiago. Ils disaient tous qu’elle était folle, qu’elle ne pouvait pas rester dans le village, qu’elle allait apporter le malheur.

« Tiago… » chuchota la petite fille, un soir, allongée sur une peau de bête. « Tiago… Je crois que je vais partir. Tout à l’heure, j’ai vu papa discuter avec un homme qui était de passage et ils lançaient sans cesse des regards en ma direction… » Naywen avait vu juste. Le lendemain, elle se leva comme tous les matins. Mais elle ne trouva pas son père devant chez eux qui tissait un panier en osier, elle ne le trouva pas non plus dans leur petit champ à quelques mètres de leur maisonnette à travailler la terre. Lorsqu’elle se réveilla, il se trouvait assis sur une chaise en bois, près de la cheminée et il l’observait. Près de lui des paquets étaient entreposés et sur ses genoux était posé une bourse visiblement remplie. Naywen, du haut de ses sept ans, comprit soudain ce qui lui arrivait: son père venait de la vendre. Elle ressentit alors une haine profonde envers lui, comment pouvait-il faire cela ? Elle ne comprenait pas pourquoi elle devait partir. Qu'avait-elle fait de mal ?
Orion se leva et prit sa fille dans ses bras. Il pleurait. Mais Naywen resta statique, la colère prenait alors possession de son corps. Il glissa dans sa main frêle la bourse et l’embrassa sur le front avant de disparaître. Ce fut la dernière fois qu’elle le vit. Elle resta plantée, abasourdie, perdue. Elle ne savait pas qui venait de l’acheté, pourquoi l’avait-on vendue et où elle irait. Trop de questions se bousculaient dans l’esprit de la petite fille qui laissa couler quelques larmes sur ses joues pâles. « Tiago… Tiago… Tiago… Où es-tu ?… Tiago… Tiago ! » Silence. Elle pleura de plus belle. Tiago ne viendra pas ce jour-là, ni même le reste de sa vie. En un seul instant, elle venait de perdre les deux personnes qui comptaient le plus pour elle.

Quelques minutes plus tard, l’homme qu’elle avait vu la veille discutant avec son père entra. Il était grand, le visage creux et de longs cheveux noirs encadraient son visage mat. Ses yeux sombres traversèrent l’âme de Naywen. Il était vêtu d’un pantalon en toile sale, d’une chemise noire trouée par endroit et d’une longue cape noire qui paraissait neuve. A sa ceinture étaient attachées une dague d’un côté, une épée de l’autre et de ses bottes marron dépassait un poignard. Naywen baissa les yeux et frissonna. Il lui faisait terriblement peur. Il s’approcha et il baissa la tête vers le corps frêle qui lui faisait à présent face. « Je t’ai acheté à ton père. Cela n’a pas été facile, mais je tenais à t’avoir près de moi. » déclara-t-il d’une voix froide et grave. Naywen ne répondit pas, retenant ses larmes. Le fait que son père avait eu du mal à la vendre n’enlevait en rien sa haine envers celui-ci. Les faits étaient là: elle se retrouvait entre les mains d’un inconnu, un étranger, comme un vulgaire objet. Elle aurait voulu lui dire qu’elle refusait de partir, qu’elle voulait rester. Mais elle n’en eut pas le courage. Il reprit: « Sais-tu pourquoi je te voulais ? » La petite tête brune bougea de gauche à droite, restant baissée. « Mon fils, Darion n’a pas encore trouvé de femme. Il t’a trouvé jolie lorsqu’il t’a vu courir dans le champ, là bas, près de la rivière. Il t’a voulu et il t’a eu. » Cette s’en était trop, elle se mit à pleurer doucement alors qu’il repartait. Il ne lui avait même pas dit son prénom et elle allait être mariée à ce Darion. Elle espérait seulement qu’il ne soit pas trop vieux, c’était tout ce qu’elle pouvait penser à ce moment précis.

En fin de journée, un autre homme vint la chercher. Ils chargèrent la peu d’affaire qu’elle avait sur un cheval, puis ils l’installèrent sur celui-ci. Ils étaient une dizaine et étaient ce qu’on appelait des « Rôdeurs ». A présent, elle faisait partie des leurs. Elle regarda chaque visage, cherchant à savoir qui allait être son futur époux. Elle vit alors un jeune garçon, à peine une dizaine d’années qui lui sourit calmement. Elle pria alors le ciel pour qu’il s’agisse de Darion.

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Votre personnage ne se promène probablement pas tout nu dans ces dangereuses contrées. Dressez un bref inventaire du nec plus ultra d'un aventurier de ce monde. Pour en savoir plus, il vous suffit de lire ce sujet. Pour commencer, vous aurez seulement le droit à 2 armes et à 1 objet de voyage au maximum. Sauf en ce qui concerne les personnages qui voyagent beaucoup, rôdeurs entre autres, comme chacun sait, avec tout leur attirail. Restez tout de même raisonnables, on ne vous permettra pas de trimballer la moitié du continent dans les fontes de votre monture.




▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui : (développez ici en quelques lignes comment votre personnage se positionne par rapport à la monarchie actuelle et au souverain).
▬ En parlant de seigneurs souverains, évoquons un peu les deux puissances divines de Lanriel Parlez-nous de la conception religieuse de votre personnage. Est-il particulièrement croyant ? Se sent-il proche d'Eydis ou de Mynkor? Y a-t-il une raison à cet état de fait?
▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi? (développez ici en quelques lignes comment votre personnage se positionne par rapport au Sorcier, à son rôle dans la guerre et à sa fuite).
▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes (développez ici en quelques lignes comment votre personnage se positionne par rapport à la chute du Bouclier et les conséquences qu'elle a pu avoir sur sa vie.).
▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel... Dites-nous ce qui fait de votre personnage un être unique, ce qui le différencie des autres, que ce soit un pouvoir, un trait de caractère, une façon de se battre ou autre.
▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres... Ici développez en quelques lignes les choses que vous aimez beaucoup et celle que vous aimez beaucoup moins, vous n'avez pas besoin d'être exhaustif mais donnez-nous une idée générale des goûts de votre personnage.
▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez. Dites-nous quel est votre plus grand désir, votre aspiration personnelle, bref ce qui vous motive dans l'existence, votre grand but personnel.
▬ Et les autres dans tout ça. Expliquez-nous comment votre personnage se positionne par rapport au reste du monde, si il a des affinités particulières avec un groupe ou voue une haine mortelle à un autre.