| | Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying | |
| Auteur | Message |
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Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 02 Avr 2012, 21:28 | |
| Every great story has a beginning credit Et la mienne commence ici ▬ Par le nom que je porte, Zoran Aslak Drahiyr. ▬ Par mon lieu de naissance, dans les cimes - hautes et nivales - de Bairr Bàn. Parmi un cercle reclus au coeur de la beauté hivernale, l'illustre cité de Mhian Dhiaga. ▬ Mon âge, quarante six cierges occis dans la nuit. Celle d'une vie. ▬ La personne que je suis, un dragonnier, effleurant les cieux sur l'échine de sa fidèle monture. Pour qu'à jamais, l'utopie dure. ▬ Et les responsabilités qui vont avec : Aussi émérite en art médicinal que sépulcral, il n'est qu'un soigneur vétéran dans la hiérarchie de son Ordre. Il panse les meurtrissures du quotidien et celles plus éternelles. Puis il pense, aussi, à ce culte impie dont il fait partie. Mynkor qu'il vénère, de toute l'envergure de ses ailes. ▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible à lui seul, avant toute chose. La loyauté à autrui se mesure, à moindre dose. ▬ Miroir, mon beau miroir, Mads Mikkelsen, dont tu reflètes l'âme noire.
L'humain derrière la légende Pseudo : Il faudra m'en donner un. Âge : Deux décades, parait-il. Sexe : Un peu de tenue voyons ! Comment avez vous découvert le forum ? Par une certaine connaissance. Devinez ! Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Ô admins, je m'adresse à vous avec humilité ! Puis-je avoir un délais pour cette fiche, jusqu'à la fin avril si possible ?
Et pour les crédits c'est par ici
Dernière édition par Zoran A. Drahiyr le Dim 08 Avr 2012, 23:39, édité 3 fois |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 02 Avr 2012, 21:29 | |
| « Mais comment a-t-on pu en arriver là? » DITES NOUS TOUT Une correspondance au papier décrépi et corrodé par le temps – De Dagnar Drahiyr, Espion de l'Ordre des Dragonniers, à Zoran Drahiyr. - An 1 du Deuxième Age II | |
Mon cher fils, J'ai enfin trouvé le temps de t'écrire, une lunaison s'est déjà écoulée depuis mon départ de la forteresse, aussi je te prie d'excuser le retard de cette lettre. La mission dont j'ai été investi requiert toute mon attention outre le fait de me faire traverser le pays tout entier, mais je ne puis t'en dire plus, sous ordre de nos dirigeants. Qu'Eydis la toute glorieuse m'entende, je pense que notre escadrille sera rentrée dans quelques semaines. Je regrette de n'avoir pu être présent pour ton anniversaire, plus que tout, de n'avoir point été là lors de ton départ pour Easanna Do. Je me serais gonflé d'orgueil de te voir partir embrasser ta destinée, quand bien même le rite initiatique peut être synonyme de trépas, il est inexorable à tout dragonnier. Je suppose que je ne fais que radoter, sans doute te l'ai-je suffisamment répété toute au long de ta formation, à outrance je l'admets. Ceci étant, il m'a été rapporté par l'un de nos émissaires tout droit parvenu de Mhian Dhiaga, que plusieurs de nos jeunes espoirs étaient revenus de leur périple. Quel soulagement d'y avoir entendu ton nom, je suis si fier de toi, jamais je n'eus douté de ta réussite. Je m'exalte à l'idée que tu me contes ton odyssée, il est évident qu'aucun détail ne se devra d'être épargné, mais cela attendra mon retour. Néanmoins, ton désarroi m'a également été avoué, ce dont je m'inquiète grandement. Ton rêve n'a toujours été que ce Roi-du-Ciel, l'illustre à la robe écarlate, je le sais pertinemment. Peut-être n'aurais-je pas dû te laisser te draper dans ton utopie, rarissimes sont les hommes ayant eu l'opportunité de dompter cette créature sans y laisser leur vie, et je ne cacherai pas ma joie que tu ne sois pas de ceux-là. Loin de moi le désir de veiller ton corps lors d'un éloge funèbre, il te faut accepter l'évidence : là n'était guère ton destin. Les dragons verts sont certes plus coutumiers, mais n'oublie pas qu'ils méritent eux aussi ta considération. Chacun d'eux est unique, laisse toi le temps d'apprendre de ton nouveau compagnon, il n'y a jamais de hasard dans l'union d'un homme à son dragon. Ton désappointement ne doit pas t'éloigner du droit chemin, désormais, tu es un membre à part entière de notre Ordre, aussi te dois-tu d'agir en tant que tel. T'a t-il susurré son nom ? Quel est-il ? Soldat et soigneur sont les grades qui te sont accessibles, as-tu déjà pris ta décision ? Il te faudra également découvrir la capacité élémentaire de laquelle ton dragon jouit, tu as encore beaucoup à faire. Je t'en prie, promet moi d'y mettre de la bonne volonté.
Veille bien sur ton petit frère,
Ton vieux père, Drahiyr Dagnar.
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Une bribe de vélin abimée – De Radley Treinford, Chef d'escadrille de l'Ordre des Dragonniers, à Zoran Drahiyr. - An 8 du Deuxième Age II | |
Zoran, Comme tu le constates, je préfère la sûreté d'une lettre que le risque de la parole, quel étrange procédé alors que nous vivons au même endroit et nous côtoyons tous les jours, n'est-il pas ? Ourdir des complots demande de la discrétion, la mission que je t'ai déléguée est une preuve de la confiance que je place en ton habileté et ta matoiserie. Quelle brillante idée as-tu eue d'user de ton statut de soigneur pour illustrer toute notre corruption, j'ai comme l'impression que tu es un jeune homme qu'il vaut mieux avoir de son côté. Ainsi, j'ai ouï-dire qu'une tragédie avait frappé l'un de nos leaders, nous déplorons le décès de son pauvre dragon qui aurait – dit-on – succombé à une maladie après des jours de lutte. Une intoxication alimentaire, sans nul doute. Telle sera la version officielle tout du moins, je veillerai, avec nos autres complices, que l'enquête ouverte ne remonte point jusqu'à toi. Je suis intrigué, de quelle substance léthifère t'es tu servi pour occire une telle créature si promptement ? J'ignorais l'étendue de tes connaissances en matière de poisons, vil cachotier, chercherais-tu à équilibrer tes études sur l'herborisme ? A moins que ce ne soit cette druidesse dont tu t'es attiré les bonnes grâces, qui t'instruit outre que sur un domaine lubrique ? Quoi qu'il puisse en être, tu as respecté ta part du contrat, j'en ferai de même dès lors que j'en serai en mesure. Nous n'aurons pas à patienter bien longtemps avant que notre malheureux dirigeant ne rende l'âme d'affliction, je n'ai guère connu dragonnier ayant survécu à la disparition de son alter ego reptilien. Il me suffira de me démarquer de mes hypothétiques concurrents pour être élu et obtenir cette place qui me revient de droit. Cela doit faire lanciner ta jalousie, n'est-ce pas ? Notre avidité respective est encore ce qui nous rassemble le plus, mais contrairement à toi, je dispose du dragon adéquat. Ne vois en mes propos qu'une raillerie amicale mon jeune ami, je ne résiste pas à la tentation de te taquiner. Mais comme disait ton défunt père – que nos aïeux le gardent – il te faut accepter l'évidence. Cela étant, je t'ai longuement observé en compagnie d'Iriel, ton dragon, et tu n'as pas matière à te plaindre. C'est une authentique complicité qui vous unit, il est sans doute le seul que tu gratifies de tant de tendresse – et la déesse sait que ce terme ne te sied pas du tout ! N'aies crainte, je ferai en sorte que les choses changent et que tu sois considéré à ta juste valeur. Nous devons également veiller à ce que les recrues et autres membres du clan ne soient pas tentés de batifoler avec les bas peuples, les blasonnés en particulier. Toi le premier, j'espère que tu sais ce que tu fais avec cette dulcinée, certains de nos frères ne perçoivent pas ta relation d'un bon oeil. Moi-même, je la tolère uniquement car tu m'as affirmé qu'elle t'était avant tout utile pour des desseins à venir. Peut-être parviendrai-je à te tirer les vers du nez lors de notre prochain conciliabule, j'en garde l'espoir.
D'ici là, restons sur nos gardes, il serait judicieux que tu détruises cette lettre après l'avoir lue.
Ton ami et futur leader, Radley Treinford.
P.S : La prochaine fois que tu t'entraineras au maniement des forces éoliennes, évite de le faire lorsque d'autres dragonniers sont dans le même carré de ciel, cela les empêchera de finir aplatis contre nos montagnes.
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Une missive froissée en provenance de Perllan – D'une sylphide éperdue à son amant. - An 10 du Deuxième Age II | |
Mon cher Amour, J'ignore si cette épître te parviendra, et si tel est le cas, si tu prendras la peine d'en subir la lecture. Je me demande parfois si ces quelques années à tes côtés n'étaient pas qu'une douce illusion, n'étais-je donc qu'un mot dans ton roman, une lettre parmi tant d'autres ? Je n'étais pas sans savoir que mes sentiments n'étaient pas réciproques, pourtant, j'avais foi que le fait de te donner des enfants puisse dépurer notre amour. Jamais n'as-tu été aussi présent que lors de ces neufs mois, à mon chevet, tout en restant trop insipide à mon goût. Là encore, j'ai sincèrement espéré lorsque nos jumeaux sont nés, cette clarté au plus profond de tes prunelles que j'apercevais alors pour la première fois. Mais tu n'as étreint qu'un seul des nourrissons, ton fils – notre fils. Je n'ai compris qu'ensuite que notre fille – ta fille – ne serait jamais à tes yeux qu'une macule dans ton histoire. Lorsque j'en pris conscience, il n'était que trop tard, tu n'étais plus là. Déjà en fuite avec celui qui serait ton héritier. Ainsi, t'assurer une descendance parmi ton Ordre n'était là que ton but, arrachant un enfant à sa mère sans guère de remords, l'abandon d'une autre pouponne ne t'atteignant point non plus. Je t'ai voué ma quintessence, mon corps, ma fidélité et mes attentions. Amante et précepteur, je t'ai enseigné mon entier savoir sur la toxicologie et la botanique pour mieux compléter ton statut de soigneur, sans remarquer que tu étais mon propre poison. Tu m'as dépossédée de tant de choses que je ne puis calligraphier cette lettre sans larmoyer sous les pleurs du seul bambin qu'il me reste. Je sais, pertinemment, que quémander ton retour serait vain. Tu sembles dépourvu de coeur et je m'interroge : comment ai-je pu un jour t'aimer ? Seul le temps sera ma panacée. Je prierai toute ma vie durant pour l'âme de mon fils, que je ne verrai jamais grandir. Il n'y a rien que je puisse faire pour la noirceur de la tienne, en souhaitant qu'elle n'ait, au fond, pas obscurci mon essence druidique. Sois seulement au fait : ta fille saura qui tu es réellement, et qui tu ne seras jamais.
Eydis voit, et châtie la perfidie. Notre déesse sait, et lapide les apostats de son omnipotence.
Ton amour à jamais perdu, Athyë.
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Une dépêche officielle marquée du sceau des Dragonniers – De Nilan Omael'hen, Dirigeant de l'Ordre des Dragonniers, à Zoran Drahiyr. - An 27 du Deuxième Age II | |
Cher dragonnier,
Je regrette de vous importuner dans votre pérégrination d'herboriste, mais ce ne sont malheureusement pas de bonnes nouvelles qui m'amènent à vous. Vous vous douterez que le fait que cette missive vous soit parvenue par notre plus rapide coursier et dans des délais plus que brefs n'est pas de bonne augure. Ainsi, c'est le coeur lacéré de chagrin je vous annonce le décès d'Erön. Votre fils n'a pas survécu au rite de notre Ordre, son corps sans vie nous a été ramené par l'un de ses camarades revenu de sa propre épreuve. Si nous saluons la noblesse d'âme de ce dernier, nous déplorons la perte de l'une de nos recrues néanmoins tombée dans la voie des Dragonniers. Votre fils était un élément prometteur et auréolé d'humilité, sa disparition nous plonge tous dans le deuil le plus profond. Nous patienterons jusqu'à votre retour pour honorer Erön d'un dernier hommage funéraire, à la suite de quoi, il pourra reposer en paix dans les plus hautes cimes de nos montagnes. De vous à moi, mon cher Zoran, je n'omets pas vos nombreuses années de bons et loyaux services pour les vôtres. Vous êtes, parmi notre clan, un vétéran considéré pour ce savoir que vous enseignez aux jeunes soigneurs. Je doute que ces quelques mots suffiront à alléger votre affliction, aussi, sachez que je veillerai personnellement à ce que votre fils reçoive les éloges qu'il mérite.
Toutes mes condoléances.
Le Chef Dirigeant, Nilan Omael'hen.
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Une lettre maculée de poussière et aux allures officieuses – De Mildelïah, apôtre du dieu noir, à Zoran Drahiyr. - An 28 du Deuxième Age II | |
Cher ami, J'ai consciencieusement étudié l'opuscule que vous m'avez déposée la fois dernière. Je ne puis être qu'abasourdie par une telle ferveur envers notre déité, je suis persuadée que Mynkor lui-même vous étreindrait de sympathie s'il vous rencontrait un jour. Vos pamphlets sont fascinants, à la fois sibyllins et inintelligibles pour qui en ignore le sujet, sachez qu'Ithel les apprécie grandement. Nul doute qu'il vous écrirait lui-même s'il en avait le temps, mais il compte sur notre prochain concile pour louer votre présence active parmi les enfants de notre démiurge. Nos efforts semblent avoir pris de l'ampleur depuis votre arrivée, nos jeunes néophytes aiment à vous entendre discourir, ils s'inspirent de la puissance de vos déclamations pour puiser ce qu'il y a de meilleur en leur reconversion. Vous avez à la fois la rhétorique et la circonspection nécessaire pour faire un parfait maître de cérémonie, je m'interroge encore, qu'attendez-vous donc pour devenir l'un de nos prêtres ? Non, évidemment. Vous tenez à votre liberté sur le dos de votre dragon, vous êtes un esprit libre, en prose avec ses croyances. Je ne m'étonnerais pas de ne pas vous apercevoir des mois durant, pour que vous reveniez un beau jour sans guère de raison particulière. Vous êtes un bien étrange personnage, Zoran, que je ne parviens malgré moi pas à cerner. Quelqu'un le peut-il seulement ? C'est avec maestria que vous leurrez votre monde, je doute que quiconque vous connaisse réellement, pas même vos confrères dragonniers. Il est délicat de se faire une opinion sur votre personne, vous savez endosser vos différents masques avec suffisamment de retenue pour que l'on vous soupçonne faux, puis bien trop de subtilité pour que l'on sache où se trouve la lisière entre la réalité et la fabulation. Vous êtes un mythe à vous seul, pas des plus immaculés qui soient, vous en conviendrez. Ceci étant, j'ai repensé à notre conversation, et je conçois votre vision des choses : Eydis serait prête à maudire quiconque s'essaierait à stigmatiser l'un de ses précieux druides. Dans votre cas, il n'est pas impossible que cette Athyë se soit offerte corps et âme dans le dessein de vous faire regretter vos actes, bien que j'en ignore l'exacte nature. Votre défunt fils pourrait être l'objet de sa vengeance, votre raisonnement est tout à fait rationnel, de là, je comprends votre profonde répulsion pour cette déesse abjecte. Un jour viendra où, nous autres héritiers, mèneront l'assaut sur Cathairfàl, jusqu'à conquérir Lanriel tout entière ! Le nombre croissant de nos dévots ne fait que confirmer nos espoirs. D'ailleurs, vous qui êtes tout dévoué à Mynkor, avez-vous certainement entendu parler d'une certaine Tanith Ruane ? Cette femme vous serait, j'en suis persuadée, d'un grand intérêt, tout comme la visite de la forteresse qu'elle habite. Mogaròr est un lieu emprunt d'une atmosphère ésotérique, celles dont vous raffolez tant, elle aurait qui plus est beaucoup à vous enseigner sur le sorcier Vorlun. Prenez garde à sa vénusté noire, vos instincts d'homme pourraient s'en trouver troublés. S'il vous vient l'idée de lui rendre visite, dites lui que vous venez de ma part ou de celle d'Ithel, cela suffira à ce qu'elle vous ouvre ses portes. Peut-être verra t-elle en vous ce qu'il m'est impossible de voir, cette âme fuligineuse qu'est la vôtre.
En attente de vous revoir, prenez soin de vous. Que Mynkor vous protège.
Mildelïah.
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Une épître consciencieusement enroulée – De Zoran Drahiyr au chef dirigeant Athran Ildahel. - An 30 du Deuxième Age II | |
Athran,
Bien que je sois honoré qu'il m'ait été demandé de vous accompagner lors de votre voyage pour Cathairfàl, je suis dans le regret de décliner cette proposition. Comprenez qu'au-delà du devoir de gérance qui m'incombe dû à mon statut de soigneur vétéran, mes études personnelles destinées à combler les hypothétiques lacunes de la pédagogie que nous enseignons à nos apprentis me prennent tout mon temps. Je suis actuellement sur la trace d'une variété exceptionnellement rare d'Adenium Obesum, qui ne pousse que toutes les cinq décades sur des terres infertiles. Je me vois donc contraint de sillonner la région d'Óir Gaiste à moins qu'un événement majeur ne me défasse de mes recherches. Outre le fait que j'aime à vous écrire en des termes botaniques que vous n'êtes pas en mesure de comprendre, je ne vois pas en vos flagorneries royales une circonstance qui mérite mon déplacement. Vous n'êtes pas sans connaître mon opinion au sujet de vos basses cabrioles avec la famille suzeraine, une opinion amplement partagée par nombre de nos frères. Que vous trouviez votre aise dans vos machinations avec Arsenios Hardansson est une chose, que vous vous essayiez à endoctriner d'autres dragonniers dans votre ineptie en est une autre. Sachez, que nous ne sommes pas tous pieds et poings liés à votre accord quand bien même il eut été ratifié par le haut Conseil dont vous faites partie. Si je ne me considère pas comme un futur insurgé à proprement parler, n'escomptez pas pouvoir oeuvrer sans faire preuve de parcimonie. C'est là un conseil que je vous offre, tous les membres de notre clan ne sont pas aussi circonspects que je ne le suis. Mais n'est-ce pas en partie pour cela que vous comptiez sur ma présence, dans l'espoir que ma plausible docilité ne les réfrène ? Vous n'êtes pas le seul à faire preuve d'analyse constante, mon ami, ni même de perspicacité. Je n'userai pas de mon influence auprès de ces gens pour vous rendre la tâche plus facile, c'est seul que vous avez dégringolé dans leur estime, c'est seul que vous ferez face aux conséquences de dragonniers mécontents. N'espérez pas de moi un soutien quelconque si ce n'est dans mes fonctions de guérisseur, je vous suis suffisamment familier pour que vous sachiez à quoi vous en tenir. Mon départ prématuré lors de votre dernier discours vous aura certainement renseigné sur la nature de mon ressentit.
En espérant que vous vous complairez dans le côtoiement de votre future belle-famille.
Soigneur de l'Ordre des Dragonniers, Zoran Drahiyr.
P.S : N'omettez pas d'appliquer l'onguent que je vous ai concocté sur la blessure d'Elthaïr si vous ne souhaitez pas qu'elle s'aggrave. Je ne vous pourchasserai pas dans tout Lanriel pour que vous respectiez mes consignes, vous êtes prévenu.
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Dernière édition par Zoran A. Drahiyr le Dim 08 Avr 2012, 23:31, édité 1 fois |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 02 Avr 2012, 21:30 | |
| Votre besace Mensonge serait d'affirmer qu'il ne dispose pas de toutes les ressources nécessaires pour vivre et voyager. Armures, habits, armements, qu'il lui suffit d'emprunter dans les dépôts d'armes de son Ordre. Lorsqu'il ne se trouve pas à la forteresse de Mhian Dhiaga, c'est d'un vêtement de ferraille protecteur dont il se pare. Ses errances l'emmènent en diverses contrées où les dangers rôdent parfois, même en compagnie de son dragon, il n'est jamais trop prudent de s'apprêter convenablement. Son épée typée fauchon ne quitte que rarement le confort de son échine, prompte à être dégainée si les circonstances l'exigent, mais c'est là l'unique lame qu'il transporte. Eventuellement, la serpette dont il se sert pour recueillir ses trouvailles végétales et dont le coupant peut encore servir pour d'autres usages moins pacifiques. Sa besace est continuellement boursouflée de ses récoltes destinées à être distillées ou déjà sous forme d'onguent. Potions et poisons se querellent dans ses affaires, un désordre d'herboriste dans lequel il est seul à pouvoir encore s'y retrouver. Puis, des liasses de pages parfois surannées par l'usure, les résultats de ses études qu'il ne cesse d'agrémenter de nouveautés. De quoi écrire et ébaucher la nature, de quoi immortaliser l'instant présent, simplement.
L'interrogatoire d'Inasmir ▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :
Ce n'est pas une couronne qui fait d'un roi, un monarque. Pas plus que la bénédiction d'une déité désuète qui ferait d'une lignée ordinaire, une famille sacrée. Le fait que les Hardansson soient les représentants directs d'Eydis suffit à les placer dans sa plus basse estime, mais tout ce qu'il pourrait en dire serait futile, alors comme tout le monde, il se contente d'observer. Ils n'étaient, jusqu'alors, que des êtres dont il entendait fréquemment parler, que ce soit de vive voix ou par l'intermédiaire d'ouvrages. " Croc Dur ", un fait historique dont il apprécie le dénouement et qu'il aimerait voir réitéré de son vivant. Mais si la royauté lui semblait fort éloignée de son existence de dragonnier, le récent accord matrimonial qui les unit désormais l'installe dans une toute autre position. Une reddition, telle est l'image qu'il se fait du dit traité, dans laquelle ils ne trouveront rien d'autre que des spéculations inutiles et l'exploitation de leur force martiale. Que l'un des leurs soit appelé à succéder à Arsenios n'est qu'une illusion de pouvoir, tous savent que le poids des décisions ne se fera qu'à la voix de la future souveraine et héritière de sang. Ainsi, s'il y a bien une qualité qu'il reconnait à l'actuel suzerain, c'est la virtuosité avec laquelle il peut endoctriner son prochain.
▬ En parlant de seigneurs souverains, évoquons un peu les deux puissances divines de Lanriel :
Eydis, qu'est-elle, si ce n'est que perfidie dans une lueur divine. Elle était pourtant une flamme de vie et d'espoir pour son défunt père, une dame à prier et à sanctifier. Une piété qui ne trouva jamais écho en lui, que jamais, il ne comprit. Qu'avait-elle donc de si enchanteur pour qu'une humanité la tienne pour reine éternelle ? Pragmatique, peut-être, quand bien même il eut côtoyé nombre de fidèles à travers son existence, sa foi s'en est toujours trouvée au même point de non-valeur. Sa concubine druidique - et mère de ses enfants - a pourtant longuement tenté de le convertir, de lui ouvrir les yeux sur un univers dont sa cécité le privait. Si la déesse n'a longtemps été qu'un détail dont il se fichait éperdument, aujourd'hui tout est différent. Intimement persuadé - certain au point de s'en ouvrir les veinures - qu'il est victime de sa malédiction, pour avoir tant de fois bafoué son omnipotence, pour avoir infligé l'Innommable à ses apôtres. Son égotiste a été le fouet de cette druidesse qu'il n'a jamais aimée et qui pour se venger, l'a affublé de l'anathème d'Eydis. Il ignore comment, mais il sait. Il sait que cette divinité est en partie responsable du trépas de son fils, puis, de nombreux malheurs qui lui sont arrivés. Alors il l'abhorre et la renie entièrement. Pour se faire, il épanche son impureté dans l'étreinte de Mynkor depuis quelques années. Sa dévotion lui octroie du réconfort. Enfin, un dieu dans lequel il se retrouve plus qu'en son propre géniteur.
▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi ?
Absolument rien. Vous n'êtes pas même un susurre dans sa mélodie, au pire, une macule imperceptible sur la page de son ouvrage. Ce dont vous êtes responsable, vos desseins ou votre nature. Quelle importance cela pourrait-il bien avoir ? Votre patronyme lui revient parfois dans ses conversations ou lectures, puis vous vous dissipez aussi promptement que vous êtes arrivé, sans même qu'il ne se souvienne comment. Chacun est libre et maître de son destin, il n'y a rien d'autre à dire. Rien à redire.
▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes.
Il fait effectivement partie de ces gens qui ne trouvent là aucune polémique à faire. Les dites créatures indésirables ont bien tenté de l'accueillir à quelques reprises lors de ses voyages, mais il n'y a point matière à s'en outrer. Guerroyer est un art lui-même synonyme de plaisir, pour qui sait encore manier les armes. Qu'est ce qu'une bataille en comparaison du domptage d'un dragon ?
▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel...
L'expérience, avant tout. Dans quatre ans quinquagénaire, un demi siècle d'errance apte à forger un homme. S'il y a bien une chose dont il a toujours été investi, c'est la patience. Attendre, que l'opportunité se présente, fureter sans cesse en toute discrétion. Un être observateur, flegmatique et souillé de vilénie. Il ne s'en cache point, il n'est pas un bon samaritain ni un héros de demain. Rien de plus qu'un quidam insensé qui n'écoute que son propre instinct. Nul ne sait qui il est, qui il sert, ce pour quoi il survit, ce pour quoi il peut mourir. Jaloux, aigri et passionné. Affligé, rétrospectif et esseulé. Un protagoniste qu'on ne peut comprendre et qui ne désire pas l'être, peut-être parce qu'au fond, il ne peut se comprendre lui-même. En dépit de sa malignité, existent bien quelques qualités qui lui sont accordées. Amoureux transi de botanique, il est en constante recherche de nouveau savoir, car il n'y a nul âge pour apprendre encore. Ses innombrables années de service en tant que praticien - agrémentées d'une pédagogie druidique venue d'une certaine concubine - lui permettent d'être, aujourd'hui, un recueil de médecine. Rien ne vaut, selon lui, la découverte d'une variété rare et unique. Ses études sont pour lui un exutoire, des pages et des pages d'esquisses et calligraphies faites de ses propres mains. Parallèlement, s'il aime les panacées, il apprécie d'autant plus ce qui inflige la mort. La toxicologie ou l'art des poisons, un domaine dont il ne vante pas mielleusement ses connaissances, mais qu'il côtoie tout aussi fougueusement. Naturellement, son âge allié à son expérience ont fait de lui un pédagogue parmi son clan. Ainsi, il n'est pas rare de le voir éduquer les jeunes soigneurs destinés à prendre la place de leurs aînés, une fois le moment venu. Puis, il y a Iriel. Son dragon vert qu'il ne quitte que rarement. Ce dernier, outre le fait d'être un fidèle compagnon, lui donne le pouvoir de contrôler les forces éoliennes. Si une brise peut être anodine, une bourrasque s'engouffrant dans les ailes d'autres dragons le sera moins.
▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas ? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres...
Lui. D'abord lui. Toujours lui. Il s'aime. Il se hait. Quel que soit le cas, c'est à sa propre personne qu'il pense en premier, puisque nul autre n'est susceptible de le faire à sa place. Ses intérêts, son plaisir, ses envies. Il aime être satisfait, être repu de la vie. Ce qu'il ne sera jamais pleinement, car son plus grand désir restera inassouvi, celui de posséder la créature parfaite à ses yeux : Un dragon Roi-du-Ciel. Il aurait tout donné pour pouvoir le dompter, se serait damné lui-même. Aujourd'hui résigné, son admiration est tout de même restée intacte et le ronge parfois. Fort heureusement, existent d'autres exaltations pour lesquelles il a de l'appétence. Guerrier dû à sa formation de dragonnier, il n'en demeure pas moins un homme d'intellect pour qui un livre n'a pas d'égal. Les bibliothèques recèlent de trésors, des antres sanctifiés de savoir, des refuges dans lesquels il aime se reposer à la seule lueur d'un cierge. L'Histoire, la botanique, sujets ésotériques, diatribes, cantiques, grandes littératures, rien n'est épargné de sa voracité littéraire. Si ses responsabilités ou les rayonnages ne le retiennent pas, c'est en dragonnier itinérant qu'il se présente au monde. Survoler les territoires en quête de variétés végétales et autres richesses culturelles, visiter les domaines les plus sombres et hermétiques, se gausser de l'ineptie de la plèbe lorsque celle-ci le surprend dans ses pérégrinations. Il n'est pas quidam à s'ennuyer, son esprit en constante effervescence ne sommeille jamais, que ce soit à travers ses introspections ou observations de l'univers qui l'entoure. Puis, il aime les femmes. Le corps des naïades. S'en divertir et s'en rassasier, s'en délecter d'une façon purement lubrique. Ou pire, à travers des cérémonies liturgiques. Edifier quelques autels et exécuter des rituels abscons, en l'honneur d'une spiritualité oubliée. Que vaut le sacrifice d'une misérable vie contre une jouissance mystique ? Fou, vous dites ? Plus que certainement.
▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez.
Poursuivre dans la voie du savoir, apprendre sans cesse, découvrir de nouvelles choses. Se bâtir une opinion sur tout ou presque, voir de ses propres prunelles, effleurer de ses propres phalanges, témoigner de ses expériences. Une quête spirituelle sans aboutissement, s'il n'aime guère les logorrhées futiles, il se complait dans les longues et fructueuses explications. Il sait reconnaitre une intelligence lorsqu'il en croise une, ce dont il ne se lasse pas. Il aimerait que ses études soient achevées avant sa disparition, créer l'une des plus importantes encyclopédies paléobotaniques sur laquelle il travaille depuis d'innombrables années. Si ce n'est cela, de la vie, il n'escompte guère plus. Ses espoirs sont décédés avec son seul fils, une part de lui-même est morte en même temps que lui. Néanmoins et depuis peu, la situation politique chez les dragonniers l'intrigue. Il s'interroge sur l'avenir de son clan, il se demande si ce n'est point là, une opportunité en or. Celle de renverser le pouvoir en place, peut-être, de changer le cours des choses, quitte à heurter quelques traditions ancestrales. L'indépendance la plus absolue de leur Ordre, sans plus jamais connaitre le joug de la royauté même tacite, même superficielle. Etre à la tête d'une révolution pourrait lui offrir cette place de leader, celle qu'il a toujours désirée. Une douce probabilité, une épée de Damoclès qui plane sur les crânes des dirigeants. Oui, pourquoi pas.
▬ Et les autres dans tout ça.
Ils ne sont rien, ou si peu. Même les siens trouvent à peine impact en son être, leur titre commun de dragonnier ne leur octroie aucune estime particulière. Des pions parmi tant d'autres. Rien de plus, rien de moins. Les apprécier, les jalouser, les haïr. Les différents peuples, quant à eux, sont des pièces intéressantes de l'échiquier. Avec leurs défauts et leurs qualités. Plus que les races en elles-mêmes, ce sont les zélateurs d'Eydis qu'il juge grotesques. Les druides, peut-être, sont des individus dont il se méfie tout particulièrement. Il les sait plus puissants qu'ils ne le suggèrent, plus perfides qu'ils ne le laissent croire. Des plaies dans son existence, à n'en nul douter. Pour le reste, tout est relatif. Subjectif.
Dernière édition par Zoran A. Drahiyr le Dim 08 Avr 2012, 23:34, édité 1 fois |
| | | Athran Ildahel
▬ Contributions à l'histoire : 219
| | | | Jullanar Osgrey
▬ Contributions à l'histoire : 4794
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 02 Avr 2012, 21:57 | |
| PAR EYDIS !!! Quel excellent choix d'avatar. Re-bienvenue... Et pas de soucis pour le délai, on te le garde jusqu'à ton retour. |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 02 Avr 2012, 22:10 | |
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| | | L'Archiviste Ceci est un test
Citation : ▬ Contributions à l'histoire : 3268
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mar 03 Avr 2012, 18:37 | |
| Niiurgh, effectivement, Mads est un excellent choix et encore plus pour un dragonnier. Bienvenue ! |
| | | Scarlett de Vinter
▬ Contributions à l'histoire : 1999
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mar 03 Avr 2012, 18:43 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mar 03 Avr 2012, 20:50 | |
| Bienvenuuuuue |
| | | Madwyn Dinaflet
▬ Contributions à l'histoire : 1982
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mar 03 Avr 2012, 23:00 | |
| oh la vache il est poilu Bienvenue |
| | | Jezabel Lochlainn
▬ Contributions à l'histoire : 81
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mar 03 Avr 2012, 23:20 | |
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| | | Ithel Garashi
▬ Contributions à l'histoire : 38
| | | | Tanith Ruane
▬ Contributions à l'histoire : 2037
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Mer 04 Avr 2012, 16:49 | |
| |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Ven 06 Avr 2012, 21:07 | |
| Merci à tous ! Mad -> Viens me faire un câlin grand fou, je suis tout doux Jezabel -> Ithel & Tanith -> Mes amis na moiiiiii |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Dim 08 Avr 2012, 23:39 | |
| Fiche terminée |
| | | Una Syrion
▬ Contributions à l'histoire : 3021
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Dim 08 Avr 2012, 23:59 | |
| Non désolé, il va falloir faire demi-tour, le forum a acquis son nombre limite d'héritiers. Quel fiche ! Quel dragonnier ! Quel héritier ! Je plains la royauté haha. Re-bienvenue dans tous les cas. Bon jeu et reste loin de mes persos hein. |
| | | Amaëlys Cathëilina
▬ Contributions à l'histoire : 409
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 09 Avr 2012, 00:22 | |
| Bienvenue....Papa..... *sort l'arbalète* |
| | | Zoran A. Drahiyr
▬ Contributions à l'histoire : 236
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 09 Avr 2012, 00:29 | |
| Je me sens aimé, c'est fou |
| | | Jullanar Osgrey
▬ Contributions à l'histoire : 4794
| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying Lun 09 Avr 2012, 10:40 | |
| Ben... je ne vais pas faire partie de tes admiratrices, moi non plus. Mais je rejoins Una : quelle fiche ! Et quel personnage ! Je crois qu'il n'y a pas que la royauté qui devrait se méfier, si j'en crois les désirs secrets de ce Zoran. En tous cas, j'ai hâte de le voir en action, et les retrouvailles avec sa fille non désirée. Je te valide, et te souhaite bon jeu ! |
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| Sujet: Re: Zoran Drahiyr ~ I hear the wind crying | |
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