AZAZEL ► je dédie ma vie à l'or qui la comblera.

Vous conter mon histoire ne sera point chose aisée parce que bien que simple, elle contient mille et un détails nécessaires à la compréhension de la construction de mon être. Si j'oublie l'un d'entre eux, votre vision pourrait être erronée. Ainsi je suis né dans un petit village du nom de Hautbord. Peu de personnes connaissent ce nom car il est perdu dans la masse des autres villages agricoles. Il y faisait bon vivre, et je pense que quiconque n'avait pas de grandes aspirations y serait sentit à son aide jusqu'à sa mort. Tous les habitants vivaient dans la simplicité, la modestie et l'amour, y comprit mes parents. La grande aspiration de ma famille était de faire une bonne récolte chaque année. Pendant les premières années de ma vie, j'aidais mon père aux champs, en compagnie de mon grand frère. Ma petite sœur, elle, restait à la maison et apprenait l'art de coudre avec ma mère. Elle était fort jolie, même pour son jeune âge. J'ai longtemps soupçonner mes parents d'avoir l'illusion que par sa beauté elle pourrait faire un mariage fort profitable avec quelqu'un de plus aisé. Peut être que ce fut le cas. Après mon départ, je n'eut plus de nouvelles de mes parents, de Norder ou d'Avalon. J'aurais été ravit d'en avoir bien entendu, mais mon départ fut considéré comme une haute trahison. Et j'étais déjà dans les mauvaises grâces de tout le monde à cause de mon amour inconsidéré pour l'argent.

C'est à seize ans que j'abandonnais les miens, sans un regard en arrière. Cette vie leur convenait, et moi je la trouvais trop fade. Elle manquait d'ambition et d'or. Tout le monde le savait, parce que certains allaient même jusqu'à dire que j'étais l'être le plus cupide de tout Lanriel. Peut être que c'était le cas. Ce n'est pas pour rien que j'eus souvent des problèmes avec le justice dans mon village. J'ai plusieurs fois commit des vols. Heureusement que les gens de mon village était bien trop simples pour avoir une idée de la réelle sentence que je devais avoir. A chaque fois que j'étais prit, je récoltais seulement quelques corvées.

J'étais plein de promesse quand je me dirigeais vers Cathairfál, certain que la cpaitale allait m'offrir ce que je désirais. Mais dès mes premiers pas dans cette ville, je sentis que ma vie allait devenir beaucoup plus difficile. Les gens se bousculaient sans même se regarder. Comment se faire une place dans une ville où certains habitants, présents depuis des années, n'avaient même pas réussit à se faire remarquer ? Je ne connaissais rien ni personne. Pendant quelques temps, n'ayant ni emploi ni logement, je fut contraint de dormir là où je pouvais. Parfois mes nuits étaient interrompues par des gardes qui m'avaient trouvé là où je n'aurais pas dût être. Puis un maître constructeur finit par m'offrir un emploi de maçon. Je n'y connaissais rien, n'yaant jamais passé que ma vie à retourner la terre, mais j'appris très vite. Je devais même assez doué dans mon domaine à ma grande satisfaction. Malheureusement, même le salaire du maçon le plus doué était loin de correspondre à mes attentes. A dix-huit ans je lâchais ce travail pour me lancer dans ma propre affaire : chasseur de primes. J'en avait rencontré un quelques jours plus tôt, qui m'avait affirmé qu'avec le temps, on pouvait amasser une jolie petite fortune. C'était une activité dangereuse et qui me mettrais en marge de la société mais qu'importe si l'argent se trouvait au bout du chemin. Grâce à mon courage, le danger ne me faisait pas peur.

Mes débuts comme chasseur de primes furent difficiles. Je n'avais aucune idée de comment fonctionnait ce travail. Mais comme dans tous les domaines, avec l'expérience vint le savoir-faire. Évidemment, ce n'était pas un métier facile : débusquer des gens qui se cachait n'était pas simple et une fois trouvés, certains opposaient une résistance non négligeable. Plusieurs fois je fut contraint de blesser des gens, et même d'en tuer. Le sang sur mes mains me pèse parfois un peu sur la conscience mais très rarement. En quelques mois, je devins l'un des plus réputés de ma profession. A vingt-deux ans, j'étais déjà le chasseur de primes le plus célèbre de Cathairfál. Il faut dire que mon sens de l'honneur jouait en ma faveur : certains de mes concurrent n'hésitaient pas à raconter tous sur leurs affaires à n'importe qui. Moi j’étais discret, fier de pavaner dans mon arrogance de celui qui sait des choses que les autres ignorent.

Le problème majeur qui se posa fut les décrets du roi : personne n'avait le droit de quitter la cité seul. Or je devais parfois me rendre très loin de la cité pour attraper mes cibles. Je songeais au départ à soudoyer quelques gardes puis décidais finalement de prendre un compagnon d'aventures. Le choix s'impose à moi tout naturellement : une fille de joie. Quoi de mieux qu'une marginale pour s'allier à un marginal ? Il en trova une du nom d'Eleonore, qui accepta son offre. Leur contrat était simple : en échange d'une partie du butin, elle l'accompagnait et servait parfois d’appât. J'en fut la premier étonné mais de cette alliance naquit une amitié. Jamais je n'aurais pensé devenir ami avec une femme sans la moindre ambiguïté puisque mon second plaisir dans la vie, après l'or, c'est de charmer la plupart des femmes que je rencontre. Malheureusement, je n'ai pas le succès que j'aurais aimé avoir ... Pourtant, ne suis-je point un être amusant et loyal ? Il faut croire que mon hypocrisie et mon sens primaire de la vie ont raison de mes charmes.

Ainsi se termine mon histoire. Ou du moins, la première partie qui la compose. Que peut donc bien me réserver la suite ?

Narciiiiiiiisse ♥

Bon retour à toi, ma belle (ou devrais-je dire "mon beau", en l'occurrence ^^ )
Bon courage pour la suite de ta fichette =)

fangirl TVD : Damoooooooooon
fangirl SPN : AZAZEEEEEEEEEEEEEEEEEL

re(mêmesij'étaispaslàavant)bienvenue

Citation :

Mes yeux de chat battu ont marchéééééé!

Compte là dessus, grand fou
Courage pour la suite ^^ j'ai hâte de lire tout ça =) ça promet. (a)