Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Alyha Melohaltaï

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MessageSujet: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptyVen 22 Avr 2011, 23:15

Every great story
has a beginning



Alyha Melohaltaï Bgghj10

credit

Et la mienne commence ici

▬ Par le nom que je porte, Alyha Melohaltaï
▬ Par mon lieu de naissance, la Fierté de la Dame.
▬ Mon âge, 22 ans.
▬ La personne que je suis, Inquisitrice.
▬ Et les responsabilités qui vont avec : la confidence.
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible à la vérité et à ceux qui la servent.
▬ Miroir, mon beau miroir Gemma Arterton.


La vérité, l'unique.
ET TOUT SES PETITS MENSONGES



Faudrait pas qu'elle se casse.


Les bras se ferment, elle se laisse aller et ferme les yeux. Eydis pourquoi tu l'as laissé partir ? Pourquoi donc ? Elle l'aimait sa petite mère, elle l'aimait. Les bras se serrent et soudain, mal à l'aise, le corps enfantin s'agite. Il fait chaud, la petite fille se glace, la sueur qui coule le long de sa colonne vertébrale est une supplication. Sauves toi cela tente de lui dire. Mais elle reste contre le corps ivre de son père et garde les paupières closes. Elle ne veut pas se réveiller, ce n'est qu'une enfant, Lyla a à peine quatre ans, elle veut juste oublier le départ tonitruant d'une femme légère avec un jeune homme. Gwendur murmure à son oreille 'Tu as tellement tardé à venir'. Elle a pris son temps, des années à vrai dire où ils sont patientés longuement, au début flambants d'énergie puis doucement de plus en plus amères. Les femmes qui n'enfantent pas sont des inutiles, les hommes stériles ne sont pas des hommes. Chaque jour Liïdyen avait prier à l'arbre de vie près duquel ils s'étaient installés durant de longues années jusque sa naissance. 'Tellement de temps'. Et puis quand Alyha est arrivé, il était déjà trop tard, le venin était dans les cœurs et sa petite âme joyeuse ne réussissait pas à réveiller la maison et à la départir de sa lugubre atmosphère. Sur sa joue sèche, elle sent couler une larme. Unique, précieuse, masculine. L'enfant n'a jamais vu pleurer son père. Les bras se serrent encore, trop pour son petit être. Elle étouffe, se débat. 'Je ne veux pas que tu partes'. Elle aimerait lui crier qu'elle n'est pas sa mère, que l'air qui sort de ses lèvres gercées est trop odorant, que l'alcool l'éloigne de la réalité. Au lieu de cela Alyha gémit, puis crie. Lui aussi, maintenant, Gwendur répète. Un craquement, elle cesse de crier, la douleur inonde son visage et un voile blanc se pose devant elle. La petite fille ne voit plus rien, pas même la mère. Sa respiration est coupée, son père soudain éveillée lui parle, la relâche, la questionne. Mais il est trop tard. Lyla a mal, juste. Une minute, elle n'y arrive pas, respirer, comment on fait déjà ? On avale, l'air n'entre pas. Il sort parfois, par éjection crispée. Ses yeux s'écarquillent, elle le regarde et voit bien qu'il panique lui aussi. Et puis soudain son corps inspire, c'est tellement douloureux qu'elle voudrait ne plus jamais avoir à le faire. Respirer. Mais son corps continu, laborieusement. S'il elle dort suffisamment longtemps la douleur s'en ira, elle le croit, alors Alyha lâche prise. 'Je ne veux pas que tu partes'.

Il y a de la lumière, juste là, derrière les paupières. Et les yeux craintifs se plissent sans s'ouvrir. La voix féminine de la guérisseuse semble lointaine. Des résonances basses lui répondent. Elle est d'ossature fragile parait-il. Cela veut dire quoi ossature ? Cela veut dire que des choses craquent et ne se réparent pas ? Que le corps fait des bruits étranges et à mal si vite ? Eydis, Eydis elle appelle tes larmes encore, ton eau protectrice. C'est ce que disait la mère, il faut toujours croire au pouvoir des déesses, elles ne sont qu'une. Elles sont toutes en toi. Ne cesses jamais de croire en elle. Les paupières se détendent, l'enfant se rendort. 'Prenez soin d'elle, du verre cette gamine, faudrait pas qu'elle se casse.' Il n'a plus osé la toucher, jamais. Oh bien sûr, parfois leurs doigts s'effleuraient mais il les retirait très vite. Quand Lyla respirait, elle entendait grincer les uns contres les autres les morceaux d'os. C'était douloureux, effrayant au début et puis petit à petit elle s'est habitué. Au bout de deux semaines les côtes s'étaient ressoudés, au bout d'un mois elle pouvait rire sans avoir mal. Et puis, au fur et à mesure elle oublia jusqu'à même ce souvenir. Son père s'il ne lui en parla jamais, ne l'approcha non plus, n'avala plus une goutte d'alcool et ne prononça le nom de la mère.


Dis moi, dis moi juste ce que je dois faire et je le ferrais.


L'humeur paternelle était massacrante. Ce n'était pas la première fois, ce ne serait pas la dernière. Elle n'était pas créative, elle manquait de sensibilité dès qu'elle s'approchait de l'un de ses trésors. Pourtant il les aimait ses belles, ses épouses comme il les appelait. Il y avait sa flute et une harpe qu'il s'était lui même fait. Il les accordait à sa voix et à l'auberge gagnait son pain après des pélerins. Mais la période était difficile et il avait besoin de son aide. Pourtant la flute glissait entre ses doigts, la harpe lui abimait la peau sans pour autant qu'elle n'obtienne le moindre son correct et sa voix n'était ni belle, ni douce, juste banale. Elle n'avait rien de créatif, et toute sa grâce s'échappait de son corps chaque fois qu'elle tentait d'en user. Elle n'était pas faite pour être comme lui mais c'était hélas la seule chose qu'il connaissait. L'Art. Et son désintérêt, Alyha tentait en vain de le cacher, le rendant plus flagrant encore.

Alors quand elle le pouvait, la petite enfant s'échappait de la petite maison et rejoignait une bande de petits gars, jeunes et téméraires. Elle se mêlait à leurs jeux, quand ils étaient libérés de leurs obligations familiales, évitant les bagarres qui lui laissaient toujours les côtes douloureuses. Lyla n'était pas faite pour être garçon et ses cheveux nattés avec soin trahissaient sa féminité, si bien qu'elle n'était qu'un membre secondaire de la bande. Elle était là, Lyla les suivait et elle leur obéissait quand ils lui demandaient quelque chose. Il était même amusant pour les garçons de lui donner quelques missions. Ils l'envoyaient mendier quelques sous aux voyageurs, ou même voler parfois dans la bourse des pèlerins venu voir l'arbre de vie. Ils se jouaient d'elle mais la défendaient aussi de tout membres extérieurs à leur bande. Les enfants allaient se baigner tous ensemble souvent au lac où elle aimait nager car alors, enfin, elle pouvait les égaler en vitesse et en force dans cette eau qu'elle disait magique. Porteuse serait un meilleur terme.

Son père, surprotecteur, la surveillait de près et Lyla n'allait donc que rarement avec les garçons, mais c'était là ses moment préférés de la semaine. Le reste du temps elle vaquait à diverses occupations et aidait Gwendur comme elle le pouvait.


Elles n'arrivent jamais au hasard. Elles doivent rétablir la vérité.


Les lèvres frôlent sa bouche, Lyla tremble. Les lèvres suivent le dessin de son visage puis glissent dans son cou, elle gémit. Ballaad n'était pas beau, mais ses lèvres féminines s'ouvraient dès qu'il s'approchait. Leurs débuts avaient été hésitants, encore englués de la maladresse des premiers amours. Quand elle avait le malheur d'effleurer sa peau ou ses vêtements elle rougissait à en faire rire les commères qui les observaient de loin. Au début il rougissait aussi, c'est qu'il n'était pas habitué à retenir l'attention, mais très vite il prit l'habitude d'en jouer. Ballaad était le premier jeune homme de la bande à plaire à une femme, si petite et si peu formée qu'elle était, et cela lui assurait une certaine ascendance sur les autres garçons. Il n'était pas rare qu'il se glisse dans son dos pour lui murmurer un bonjour, ou qu'il s'amuse à finir ses phrases d'un 'N'est-ce pas ?' qui la laissait toujours tremblante. De garçonne elle était soudain devenu femme et les autres garçons la regardaient désormais d'un mauvais œil. Ils riaient de ses petits malheurs mais se sentaient trop troublés désormais pour pouvoir être à l'aise en sa présence. Petit à petit elle s'éloigna et rejoignit la population féminine de la Fierté de la Dame qu'elle avait toujours dédaigné mais Alyha ne connaissait les usages de cette bande de petit bout de femmes éduquées, bourgeonnantes et déjà prête à prendre un mari, aussi elle s'attira bientôt leurs flammes et ne resta plus que dans sa propre demeure ou auprès de son père.

Et puis Lui, bien sûr. Il venait frapper à la porte, déposait quelques fleurs, quelques baisers mutins aussi. Il rythmait son existence. Il amenait ses propres cahiers et lui enseignait ce que ses propres parents lui apprenaient. Elle apprit ainsi à lire, tout doucement, elle n'avait que 16 ans après tout. Les baisers se faisaient plus longs, moins enfantin. Quand il s'attaqua au nœud de son corset, la jeune fille l'aida. Il était maladroit, Lyla l'était aussi. Il lui fit mal, elle pleura. Il prit peur et s'éloigna, elle alla le chercher. Il l'embrassa, elle angoissa. Il la fit rire, elle s'amusa à le bousculer. Il tenta de nouveau, elle ne pleura plus. Leurs débuts furent hésitants mais très vite ils s'épanouirent. Alyha apprit pour la première fois à se laisser toucher, elle qui ne l'avait été que très peu dans son enfance. Elle tressaillait encore quand il s'approchait en silence et la surprenait en embrassant son cou mais petit à petit elle n'éprouva plus que de la confiance. Absolue.

Leur amour était secret, Gwendur n'aurait aimé voir sa fille folâtrer avec un homme. Il ne supportait même qu'elle ne soit touchée, effrayé à l'idée qu'elle puisse se casser alors que jamais après l'incident Alyha ne se blessa vraiment. Sur protecteur, il mettait sans le savoir du piment à leurs rencontres, toujours brèves et enflammées. Quand Balaad s'en retournait auprès de ses amis, son visage étincelant ne manquait de les rendre curieux et jaloux. 'La gamine' comme ils l'appelaient prenait soudain le visage d'une femme capable de combler un homme. Eux qui n'en avait jamais connu se mirent soudain à tournoyer autour de sa maison. Elle recevait de petits cadeaux ou même parfois retrouvait des fleurs jusque dans sa couche. Les jeux enfantins la faisaient rire mais bientôt elle ne se sentit plus si à l'aise. Il n'était pas rare qu'on saisissent sa main, elle qui détestait qu'on la touche devait retenir sa crainte et parfois n'arrivait à faire taire l'étincelle de surprise effrayée dans ses yeux. Balaad tenta bien de calmer la situation mais ces tentatives pour garder la belle firent d'elle un met plus recherché encore. Après tout, elle n'était pas mariée, elle n'était donc qu'une catin. Mais si elle alimentait leurs bouches d'insulte, ils la laissaient tranquille.

Puis, un jour, Ballad, ne vint pas. Ni le lendemain, ni ensuite. Il n'était plus au village. L'angoisse étreignait son cœur mais elle fit l'indifférente. Quand une femme vint la voir, Alyha resta immobile, trop droite. Froide. Quand la femme parla de sa voix douce et calme, les épaules s'abaissèrent et elle se mit à pleurer. C'était la première fois qu'elle pleurait depuis les côtes douloureuses, la première fois dans ses souvenirs. Quand la femme s'approcha pour la prendre dans ses bras, Lyla se jeta en arrière, tomba au sol et d'une suite de mots mesquins la fit sortir de chez elle. Ses larmes, déjà, avaient quitté son corps. Les jours passèrent et elle accomplissait ses taches, portait de l'eau à son père, tenait la maison, préparait le diner. Rien n'avait changé si ce n'était que sa vie avait perdu son axe et que rien n'y personne n'était capable de lui en offrir un autre.

Sauf Elric peut-être. Une semaine après que le corps de Balaad fut retrouvé il se présenta et lui offrit l'une de ses prises de chasse. Sans un mot elle l'accepta et le prépara pour son père. Le lendemain il lui offrit un morceau de tissu pour qu'elle puisse accroché ses cheveux. Alyha le laissait faire, indifférente. Elle n'avait de toutes manières aucune force pour lutter contre ce jeune homme qui auparavant avait été le petit chef de leur bande, enfin l'aurait été s'il avait fallu en désigner un. Grâce à lui, les voix cessaient de l'insulter. Elle redevenait une jeune femme normale du village. Une paix s'installa doucement dans son cœur, cela ne prit pas un jour certes, ni même un mois, mais elle retrouva une certaine joie de vivre. Elric était toujours là, gentil, drôle, serviable. Pour la première fois depuis longtemps, son père et elle mangeait à leur faim. Il entreprit même de plaire au père ce qui fut une réussite. Gwendur l'invitait à diner et ils avaient régulièrement de longues discussions sans qu'elle ne soit là. Lyla ne fut donc étonnée quand son père offrit sa main à Elric, il était après tout sa seule chance de retrouver une vie normale, d'avoir une demeure et une famille à elle. Et puis, Alyha ne restait indifférente à son magnétisme et aux petites attentions, qui, si elle n'en rougissait pas, avait tout de même un effet certain sur sa personne.

Alors qu'elle avait déjà connu un homme, Elric suivit tout les usages, il ne l'entraina dans son lit que le soir de leurs noces après qu'elle eu ri, chanté et dansé plus que de raisons. Ce n'est qu'au seuil de la porte de leur chambre, qu'Alyha sentit qu'elle l'aimait vraiment. Elle avait pris bien du temps à s'en rendre compte mais à ce moment précis, alors qu'il la déshabillait avec une lenteur qui la faisait frémir, Lyla sentait quelque chose de plus fort que son désir s'infiltrer dans chacune des pores de sa peau. Elric la déposa sur son lit, toute fragile qu'elle était et elle le laissa venir. Ce n'est qu'aux portes de l'orgasme alors qu'elle l'entendit murmurer 'Je t'ai toujours aimé' qu'elle se mit à trembler. Il mentait. Il mentait et cela la blessait soudain comme si son mensonge en cachait un autre bien plus grand. Ils reprirent leurs ébats et ce n'est que tard dans la nuit alors que la jeune femme peinait à s'endormir et qu'ils avaient encore la respiration rapide, qu'elle lui demanda quand il avait su qu'il l'aimait.
-Je t'ai toujours aimé, même quand tu jouais la petite garçon manquée.
-Nan, nan dis moi vraiment, je sens que tu me mens. Dis moi.
La voix est angoissée, Elric le sent et cède.
-Quand Balaad parlait de toi, il y avait quelque chose dans son regard. Je ne sais pas. Il m'a fait t'aimer. Il m'a fait te voir.
Ses paroles les plongèrent dans le silence. Alyha ne savait comment digérer l'information alors qu'elle n'en prenait ombrage et lui ne savait ce qu'elle pouvait penser. Et puis soudain elle ne put s'empêcher de dire.

-Arrives tu à imaginer ? Les choses auraient été tellement différentes. Je ne sais pas si nous nous serions connus. Crois-tu que tu serais venu me voir ?
-Je n'arrive pas à l'imaginer. Mais je serais venu te voir, je pense.
Il ment. Alyha le sent. Non, ce n'est pas une sensation. Elle le sait. Il lui ment et instinctivement elle se colle à lui. Pourquoi lui mentirait-il ? Pourquoi est-ce que cela lui fait mal, tellement mal en elle, qu'il lui semble qu'elle sait déjà ce qu'elle va entendre. Sa voix murmure.
-Comment est-il mort ? Je ne l'ai jamais su.
-Une créature, il s'est aventuré trop loin du village.
Son corps tout entier se crispe, elle a mal, tellement. Il lui ment encore, toujours plus fort. Et pire que tout elle entend la vérité. Elle s'écoule en elle comme le ferait son sang.
-Est-ce toi ?
-Moi ?
La voix est innocente mais le cœur ne l'est pas. Alyha s'évanouit. Il croit qu'elle s'endort. Les femmes fortes sont les plus fragiles. Les duels d'enfant les plus venimeux quand ils continuent adultes. Balaad après tout lui avait volé son ascendance, Elric sa vie.


Aucun rempart n'est suffisamment haut pour les protéger.


Le baptême du feu. Toujours violent, toujours brûlant. Le silence avait envahi le village, quand elle s'avançait, elle entendait les murmures mourir puis reprendre sitôt qu'elle s'éloignait. Alyha avait dénoncé son mari, elle avait fouillé sa maison, trouvé des effets de Balaad, fait appel à la justice. Et il était parti, engagé de force dans l'armée pour ne pas subir la pendaison. Lyla avait sut la vérité. Quand elle avait tenté de l'expliquer, son père avait murmuré qu'il existait des femmes, des inquisitrices dont il était question de nombre de balade. Il avait demandé qu'on la teste et il s'était avéré qu'étonnamment elle savait reconnaître la vérité du mensonge. La machine s'était emballée, l'imagination avait enflammée les habitants et puis, aussi, les avaient effrayés. La jeune femme était la nouvelle voix de la vérité et dans ce lieu reclus, elle restait une menace. la Fierté de la Dame avait besoin de ses secrets et nourrissaient nombre de larcins, vols, adultères comme tout village qui se respecte. Le soir, des ombres furtives frappaient à sa porte et venaient lui parler. Les questions se multipliaient, les singuliers associaient son don à une omniscience et se méprenaient sur son compte. Parfois Alyha acceptait d'être investie d'une mission et s'approchait alors de celui ou de celle à qui elle devait arracher la vérité. Mais ce n'était que ses débuts, hésitants, tâtonnants, et il était rare qu'elle n'échoua pas. Quand Lyla n'avait aucune réponse, les regards s'assombrissaient. La porte cessa bientôt de s'ouvrir le soir.

La Fierté de la Dame, elle en était malade. Quand ses yeux effrontés sondaient les regards des villageois, Alyha ne lisait plus amour mais désir lubrique, elle ne lisait plus respect, mais obligation d'usage. La vérité la paralysait, la vérité la faisait vomir. Si son don était erratique, il était envahissant chaque fois qu'il se présentait à elle. La jeune femme ne contrôlait rien, pire encore, la soif de connaissance la poussait à relever les yeux et à les plonger dans les visages qu'elle avait aimé et respecté tout au long de sa petite vie. Et son amour doucement dépérissait, les sentiments qu'elle avait cru sincères lui semblait emprunt d'habitude plus que d'une véritable intensité, la joie sur les visages prenait soudain des allures de malheurs cachés. L'enfant de la raison se perdait et le contrôle qu'elle exerçait sur elle même pour ne pas dévoiler ses désamours, refroidissait son cœur et l'enrobait d'un voile de glace. Sa peur du toucher, présente déjà enfant, devint maladive et Lyla refusait le moindre contact. Au village elle n'était désormais plus que cette jeune femme glaciale qu'il était bon d'éviter. Peu à peu elle se fit oublier, son visage pâle ne regardait plus que ses pieds. Quand son père élevait la voix et lui ordonnait de se servir enfin de ce pouvoir qui pouvait être utile à la communauté, elle restait silencieuse. Après les flammes des premières vérités, il semblait qu'elle bridait son instinct.

Ils sont revenus. Les rires. Elle attirait trop l'attention. Balaad était mort, Elric punit. Plus que les rires, les regards. Ils n'avaient pas de noms, ils étaient des ombres qu'elle fuyait. Alyha les amusait. Il suffisait de la toucher pour qu'elle se jette en arrière, tremble ou crache du venin. C'était si simple. A les fuir, elle s'en fit prisonnière. Et, un soir, alors qu'elle rentrait chez elle, ils l'attrapèrent tout à fait. Collée contre le mur, elle leur demanda de la laisser tranquille. Ils ne l'écoutèrent pas, pas vraiment méchants, juste plusieurs, un peu effrayés et dangereux aussi. Il la toucha, l'ombre qui parlait le plus, elle sentit sa main relever sa jupe, ses mains touchées son genou, sa cuisse. Et les paroles, venimeuses.

'Tu n'auras plus rien. Jamais. Plus rien de vrai. Laisses toi faire.'
'Va-t-en.'

Il s'éloigne, un autre arrive, elle répète, il s'en va. Et ses forces faiblissent, ils reviennent si vite. Il suffit qu'elle ordonne. Il suffit. Ses côtes sont douloureuses, la douleur est légère, puis plus forte, puis plus fort encore. C'est comme si sa cage thoracique était un feu, mais elle continu, encore et encore, et ils reviennent, de plus en plus vite. Sa y est. Le point. Sa cage explose, elle tombe, inconsciente. Ils la laissent là, parce qu'elle est plus étrange encore qu'ils ne le pensaient, parce qu'elle semble morte, tant elle est froide. Et pourtant la vie palpite encore en elle, chancelante et assourdie.


Quand elles sentent l'heure venue de partir en quête, un réveil sonne. Quel qu'il soit. Et elles partent. Toujours. Aidées quand il le faut.

Le souffle sur son visage lui fait ouvrir les yeux. Un hennissement grave, à la manière d'un murmure la réveille tout à fait. Et la douleur, si forte, la laisse faible. Cela doit faire un jour, deux peut-être qu'elle est là. A même le sol. Sa bouche est pâteuse et sa tête lourde. Alyha a le corps douloureux et l'esprit fragile. Ses yeux sont troubles encore, elle gémit. Elle inspire, en elle les morceaux de côtes se frottent les uns aux autres. Ses yeux se referment, elle replonge, inconsciente. Quand elle se réveille de nouveau, il fait nuit et la dame blanche est là, tache blanche dans la forêt. Elle hennit de nouveau et cette fois ci la femme se relève en serrant ses lèvres. Debout, le monde lui semble tellement flou, tellement grand, tellement pâle mais il y a la tête blanche au loin alors son pied se lève et se pose, une vingtaine de centimètres plus loin. La vague de douleur l'assomme, mais elle continue. La crinière au loin bouge et danse, elle y fixe ses yeux et sa volonté. Les contes sur la Licorne sont tellement courants, elle l'imagine plus qu'elle ne la voit et son esprit s'accroche, son corps se tend et la douleur insupportable elle la met dans une cage. Marcher. Juste marcher. Un pas. Puis l'autre. Un pas. Encore. Et le crissement qui ne cesse dans son corps, elles existent ses côtes, elles blessent, elles bougent. Alyha n'a pas besoin de réfléchir, d'être. Elle marche.

L'inquisitrice la voit et s'approche de son corps étendu au sol, la femme s'est écroulée sur une route, à bout de forces, à peine en vie. Les licornes n'existent pas, mais la chance peut-être. Et Eydis aussi. Il faut protéger la vérité. Il faut protéger ses porteuses. La femme la porte jusqu'à sa propre tente et la laisse dormir et ouvre sa chemise. Il n'y a pas de sang, mais la couleur de sa peau est pâle, même bleutée. Maladive. Elle remet les pans de la chemise en place et garde l'oeil sur la petite blessée. Quand Alyha se réveille elle lui offre de l'eau, des tisanes, des plantes et de la soupe, en petite dose. La blessée parle parfois, son esprit délire plus qu'elle ne raisonne et la vérité s'échappe de ses lèvres comme fuirait le venin de son corps. Et l'inquisitrice comprends alors que la petite femme a besoin d'elle, qu'elle ne pourra entreprendre sa quête de la vérité seule. Alyha est entrée accompagnée, les deux pieds en avant, à peine en vie, au temple. D'épuisement elle est resté endormie des jours durant, ne se réveillant que le temps de boire, manger et satisfaire ses besoins. L'inquisitrice qui l'avait pris comme protégée est restée auprès d'elle sitôt qu'elle était consciente, lisant des livres d'une voix douce et claire, lui offrant éducation sur sa propre nature. Silencieuse Alyha écoutait et parfois posait des questions. La justice fut le second enseignement. Puis vins le temps où elle put se lever, marcher et même rire sans que la douleur ne soit trop forte. Aussi elle se rendit auprès de la mère inquisitrice comme toutes ses sœurs avant elle. Celle-ci lui demanda, comme elle n'était pas venue de ses propres moyens, d'aller exercer son don à l'extérieur sous forme de petites missions, auprès de paysans et même de membres de la noblesse. Ce n'était pas des tests mais bels et biens des façons de prendre conscience de la portée de son don et un apprentissage de la vie hors du village de la Fierté de la Dame. Quand un noble lui offrit une petite jument à peine débourrée pour service rendu, Alyha demanda à la mère si elle pouvait rester chez le blasonné et obtins son accord. Elle y resta quelques temps puis elle se mit à voyager, débusquant le mensonge où qu'il soit. Elle n'avait jamais vu le monde et malgré tout ce qu'elle pouvait croire, la vie était encore devant elle, effrayante et enivrante.



Votre besace

Ce n'est pas une déesse, ni une femme, ni même une légende mais elle a mon entière confiance, elle est ma seule lumière dans ce monde hostile, la seule à qui je peux porter affection en sachant que jamais elle ne me trahira. Ondine est une jument bai brun cerise aux grandes foulées, un trésor. Elle est le symbole même de mon rôle dans ce monde. Elle me fut offerte par un noble à qui j'avais offert mes services, à mes tout premiers débuts. Elle est aussi sensible que moi au toucher, nous nous comprenons d'une certaine manière et je ne la quitte que rarement longuement. La selle qui me fut offerte, je l'ai revendue pour une plus confortable pour son dos sensible et mes côtes fatiguées, d'un cuir sombre qui contraste joliment avec sa robe. Je voyage beaucoup, bien que très rarement en solitaire. J'ai dans mes fontes de la viande séchée (j'en garde toujours un minimum), des herbes que j'offre parfois à Ondine pour lui redonner de l'énergie, une carte qui offre une vue d'ensemble et les grandes routes mais qui est très peu détaillée, un silex qui me fut offert par un paysan ainsi qu'un couteau, toujours nécessaire quand on voyage.
Je possède très peu de vêtements, mais il me suffise. Deux chemises en lin blanc, l'une très abîmée de tout les jours, et l'autre pour les occasions, un pantalon en toile ainsi qu'un corset en cuir. Il m'est nécessaire, je ne peux me sentir bien sans lui. Il me protège, me renforce et me soutiens. Quand mes côtes sont fragilisées, il me permet de tenir à cheval. Grâce à lui on me croit parfois capable de me battre, ce n'est le cas, je suis juste fragile et consciente de l'être, je protège donc mes faiblesses. Enfin je possède une Robe Rouge qui me sied parfaitement lorsque mon devoir d'Inquisitrice m'appelle auprès de la noblesse.
Je porte des bottes en cuir que j'entretiens plus que de raison, dedans est cachée une dague. Lorsque je suis dans une situation délicate je soumet grâce à mon pouvoir puis je glisse la dague sur la gorge, cela suffit en général pour me protéger des malfaisants. Je leur demande alors de me laisser tranquille et selon ce que je lis dans leurs yeux je les relâche ou je fais couler le sang. La vérité est toujours un choix, les menteurs ne méritent que je me mette en danger. Ce genre d'incidents reste rare, je voyage accompagnée.
Enfin, en pendentif, je possède un joli sifflet, fait main. Comme tous les autres, il a son son particulier et c'est à celui là seul que mon Ondine relève la tête et me rejoins en trottinant. Il m'est utile quand elle est avec d'autres équins. Je n'ose jamais m'avancer vers eux de peur qu'ils me bousculent et me blessent. Je m'en sers également pour la rappeler à moi quand je lui laisse une certaine liberté.



L'interrogatoire d'Inasmir
▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :
Je n'ai jamais croisé le roi, aussi je n'ai aucun avis. Les rumeurs courent et j'aperçois les résultats mais tant que mes yeux ne croisent les siens je ne pourrais avoir un avis clair sur sa personne.

▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi?
Inasmir, je ne vous connais pas et pourtant j'ai tant entendu parler de vous. Vous avez fait le bien, votre magie a protéger votre peuple mais l'on dit de votre égo était si grand que vous avez cessé de nous aider sitôt que vous ne vous êtes plus senti demi Dieu dans nos regards. Je n'y crois rien. Je ne connais rien de votre magie mais je connais la mienne et l'effet qu'elle a sur moi. Aussi je crois que vous nous avez aidé aussi longtemps que vous l'avez pu et qu'ensuite vous avez préféré disparaître plutôt que de montrer vos faiblesses. Après tout une inquisitrice est tombé amoureuse de vous, c'est donc que vous n'êtes touché par le mensonge et que je ne peux donc que vous respecté. Cependant, je ne peux me fier ni à ma vision idéaliste, ni aux rumeurs qui courent. Je ne pourrais me forger un véritable avis sur votre personne que le jour où je vous aurais face à moi et que la vérité s'échappera de vos yeux sans que vous ne puissiez rien y faire.

▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personne Oui et non, la capitale n'était que ville lointaine, je m'en souciais peu à l'époque. La seule différence peut-être était que nous avions plus de mal à gagner notre vie et à manger à notre faim. Mais mon père et moi parlions guère de nos problèmes.

▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel...
Je suis fragile. Pas à la manière des trésors, doux et délicats ou des petites fleurs innocentes et naïves, mais je suis fragile. Je refuserais votre touché de peur qu'il me brûle, mon corps se jettera en arrière sans que je ne puisse rien faire. Les bises et les simples prises de main me laissent tremblantes. La peur me sert dès que je vois quelqu'un m'approcher de trop près. Ce sont mes côtes, toujours très sensibles, je les protège, je me protège je ne veux pas me briser. Elles se cassent si facilement. A cause d'elles je n'abuse que très peu de mon pouvoir de soumission, sauf quand je n'ai pas le choix, à courir les routes on tombe toujours sur des brigands et mon statut parfois attire quelques différents. Elles me punissent ensuite, premières victimes de mes fatigues, les seules je dirais. Des vagues de douleurs courent mon sternum et se propagent en elle, ce n'est pas un coma qui m'arrête mais le bruit monstrueux de mes côtes qui se divisent. Et cela me fait mal, très, trop, à chaque fois. Ma seule véritable crainte c'est qu'un jour elles se ressoudent mal, ou qu'elle ne se rejoignent pas. Oui ce sera cela le pire, entendre des morceaux d'os grincé les uns contre les autres en moi à chaque inspiration. Ne plus pouvoir rire, être infirme dans cet étau douloureux, sans cesse envahie de faiblesses et fatigues.
Alors j'évite que l'on me touche, c'est difficile, c'est une habitude je dirais que l'on prend au court du temps. L'art d'éviter les contacts. Je n'ai jamais été beaucoup touchée, mon père lui même ne m'a jamais pris dans ses bras étant petite. Peut-être est ce que mon contact est déplaisant, je ne le sais pas exactement mais le résultat reste. Ne me touchez pas.

▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres...
Mon Ondine est mon seul trésor, ma précieuse, ma douce. Je refuse qu'on la touche comme je refuse que l'on me touche mais son toucher à elle me laisse confiante, elle est toujours si délicate. C'est le seul de mes biens qu'il me déplairait de perdre. C'est la seule vie que je connais qui me rattache à ce monde.
Il y a quelque chose qui me plais aussi, ce sont des mains délicates qui caressent mon dos et mon torse si fragile, mais c'est plaisir que je préfère ne pas gouter, il suffirait de tellement peu.
J'ai sinon des goûts simples, me nourrir par exemple est un plaisir que j'apprécie. J'aime également les jeux de lumière que ce soir le matin ou le soir. Je prends plaisir à voir les ombres. J'aime également la vitesse à laquelle je peux gouter uniquement avec mon Ondine sans paniquer.
J'aime également Eydis même si je ne connais grand chose d'elle. Mon père ne croyait pas en elle aussi il ne m'a rien appris, mais j'ai en mémoire les paroles pleines d'amour de ma mère. C'est le seul vrai lien qui nous rattache. Aussi j'aime un nom, j'aime l'idée qu'elle est un tout, en toutes femmes, en toutes créatures. La MERE que je n'ai jamais eu. Je prends part aux fêtes, aux feux de Beltane ou je me laisse parfois tenter. Avec une certaine appréhension, mais ce jour précis Eydis veille sur nous, sur moi aussi. Je ne peux me casser, j'ai confiance en son pouvoir.


▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez.
Les inquisitrices voyagent beaucoup mais ma belle est fatiguée et à vrai dire moi aussi, j'aimerais rester quelques temps à la capitale, prendre un peu de repos en exerçant mes talents à la cour ou dans la ville. Je n'ai pas d'autre but que de poursuivre le mensonge et l'éradiquer, mon don m'y oblige et ne me laisse en paix que rarement. Je ne préfère pas aller contre ma nature, dans la guerre contre le mal, les voix de la vérité se doivent de participer et d'éclaircir les intrigues.

▬ Et les autres dans tout ça.
Qu'importe la noirceur de l'âme, la cruauté des mots ou même la perversité des gestes, seule la vérité compte. Seule la vérité me parle et me soulage. Oh bien sur quelques noires paroles auront raison de mon humeur, la douleur infligée de mon estime mais tant que tout est juste je ne peux que respecter la personne qui me fait face, quelque soit sa race, ses pouvoirs et même sa médiocrité. Dans la lutte pour la vérité, le noble n'est rien de plus qu'un mendiant joliment habillé et le sorcier un singulier qui croit en la magie. J'offrirais mes talents à qui ne me ment pas et qui peux rétablir l'ordre, que ce soit en prenant le pouvoir ou en le sauvegardant. Peut-être que mon don s'éteindra quand les créatures seront toutes mortes.
Les dragonniers me laissent cependant craintives, ils vivent avec de si grandes créatures, si imposantes qu'ils doivent forcément l'être aussi, peu attentionné pour les petites choses, pour les petits gestes. Ils sont comme les brutes, je les évite comme la peste, il suffit d'un rien pour qu'ils me brisent sans même le vouloir.
.


L'humain derrière la légende
Pseudo : Mirahil
Âge : 20 ans
Sexe : F
Comment avez vous découvert le forum? Una
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : J'adore et je suis sans doute complètement perdue.
Et comme je suis très talentueuse, j'ai encore réussi à perdre les codes en cours de route. J'essaierais de trouver la raison du pourquoi demain.

Et pour les crédits c'est par ici

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Aislin Basmath

Aislin Basmath

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 09:54

Bienvenue sur Echo des Plaines! Alyha Melohaltaï 314445
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:06

Bienvenue sur Echo des Plaines! Je te réserve Gemma pour 15 jours et ne t'en fais pas pour les codes. Bon courage pour ta fiche (à moins qu'elle ne soit finie, puisqu'elle a l'air bien avancée).
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:17

Merci toutes les deux.
Je l'ai fini. Alyha Melohaltaï 305901
Enfin à part ce problème de codes.
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:24

Gemmaaaaaaaaa Alyha Melohaltaï 450322

Bienvenue!!!
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Una Syrion

Una Syrion

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:35

J'ai tout lu. Alyha Melohaltaï 450322

*va chercher un écrin pour y enfermer la fragile Alyha*

Bienvenue, contente de te voir ici. Alyha Melohaltaï 144952
A fuir le contact des gens, toi et Madwyn vous allez finir comme des aimants amants. Alyha Melohaltaï 775241
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:45

Merci Lumen.
J'ai été toute contente de voir que Gemma n'était pas prise.

Se glisse dans l'écrin.
Contente d'être ici.
Aimants amants ? jette un regard au sorcier, jauge.
Il va me faire mal s'il me touche.
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Solan Runnarth

Solan Runnarth

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 10:52

Bienvenue sur Echo =')
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Madwyn Dinaflet

Madwyn Dinaflet

▬ Contributions à l'histoire : 1982

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 11:53



Très très mal Alyha Melohaltaï 8207



Bienvenue douce petite chose Alyha Melohaltaï 996540
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Jullanar Osgrey

Jullanar Osgrey

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 12:17

Bienvenue sur Echo, belle jeune fille ! Alyha Melohaltaï Herz
J'ai beaucoup aimé ta fiche ! Il y a quelques fautes par-ci par-là, mais ton personnage et sa fragilité sont vraiment très intéressants. Je ne vois rien à redire mais sache que si jamais tu te sens encore un peu perdue sur le forum ou Lanriel, nous avons un système de parrainage qui pourra sûrement t'être utile. Alyha Melohaltaï Icon_wink En attendant, je te valide et te souhaite bon jeu ! Alyha Melohaltaï Icon_cool
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 12:34

Merci Solan

Spèce de Monstre. Reste cachée derrière sous son écrin et lance des regards sombres
Merci Alyha Melohaltaï 741309


Merci Julianar Alyha Melohaltaï Herz Je vais essayer de survivre auprès de toutes ces brutes.
Je pense que je vais harceler Madwyn de questions si j'ai besoin. Alyha Melohaltaï 264233
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Madwyn Dinaflet

Madwyn Dinaflet

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 12:37




Tant que c'est que des questions Alyha Melohaltaï 343874 Alyha Melohaltaï 665203
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 15:07

Bienvenue sur EDP Alyha Melohaltaï 150679
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L'Archiviste

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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 18:35

Bienvenue sur le forum !
Gemma... Alyha Melohaltaï 671916
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptySam 23 Avr 2011, 19:28

Merci pour cet acceuil Alyha Melohaltaï 150679
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï EmptyMar 26 Avr 2011, 23:29

Avec un peu de retard...Bienvenue! Alyha Melohaltaï 94528
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MessageSujet: Re: Alyha Melohaltaï   Alyha Melohaltaï Empty

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