Athanase • titreàtrouverhéhé (underco)

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Et la mienne commence ici

▬ Par le nom que je porte, Athanase Carthàin. Oui, Athanase est à l'origine un prénom masculin. Cela n'a jamais effleuré l'esprit de mes parents, pourtant. On s'y habitue assez vite.
▬ Par mon lieu de naissance, les plaines glacées du Rhewlif.
▬ Mon âge, vingt-deux ans depuis peu.
▬ La personne que je suis, un devin
▬ Et les responsabilités qui vont avec : Votre métier, votre place dans la société, vos pouvoirs si besoin, tout ce qui nous permettra de vous situer dans le monde où vous vivez
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible uc
▬ Miroir, mon beau miroir voici Sasha Pivovarova

Athanase ne possède pas grand chose, à vrai dire. Elle possède des vêtements d'été et d'autres pour l'hiver, d'assez bonne qualité d'ailleurs. Elle a également une cape imperméable, mais pas très chaude. Pour se défendre, elle n'a pas grand chose : elle a ramassé quelques pierres près de Rocrouge et les a aiguisé. Elle les garde dans une petite besace, que sa grand-mère, ancienne couturière, lui avait confectionné pour ses quinze ans. Elle a également une fiole, qui contenait jadis une potion dont elle ignore le nom, mais désormais vide. Elle la garde quand même. Athanase a également fait l'acquisition d'une gourde. Voilà, c'est à peu près tout.

Pseudo : blue.
Âge : seize ans
Sexe : féminin
Comment avez vous découvert le forum? par partenariat
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Juste génial, je le trouve très soigné, très complet, bref très bien !

L'interrogatoire d'Inasmir

▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui : « A Rocrouge, là où j'ai toujours vécut, on vit plutôt sous l'autorité des dragonniers que sous celle du roi de Lanriel. Biensur, je ne connais pas cet homme et je suis certaine que je ne le connaitrais jamais. Mais je suppose que vous ne me demandez pas de juger le roi en tant que personne, mais bien en tant que dirigeant de Lanriel. Alors dans ce cas, je reconnais ne pas être apte à pouvoir vous répondre objectivement. A Rocrouge, on se débrouille plutôt bien, malgré que nos conditions de vie soient encore bien basses à mon goût - et je ne suis pas la seule à le penser - mais j'ai entendu parler d'autres contrées qui souffrent beaucoup de la négligence du roi. Tant mieux s'il arrive encore à faire en sorte que certaines personnes puissent s'offrir tout ce qui leur plaisent sans s'inquiéter de l'avenir. Cela semble injuste, mais le monde ne peut être parfait. Je suis sur que le roi fait ce qu'il peut, en ces temps si troublés. »

▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi? « Inasmir a été un homme bon, il fut un temps. Grâce à lui, Vorlun a cessé de nuire à Lanriel tout entier alors l'on ne peut qu'être reconnaissant, même si personnellement je n'ai pas connu cette noire période. Ce que je connais par contre, c'est sa fuite et son abandon de Lanriel. C'est une attitude lâche et égoiste, parce qu'il savait certainement que partir ne serait pas sans conséquences désastreuses pour le pays. Je lui en veux, il est vrai, parce qu'à cause de lui ma soeur est morte. Je ne m'étais jamais vraiment entendue avec elle, mais elle restait ma soeur ... Et cela a tué ma mère, de chagrin. »

▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes « La chute du Bouclier ne m'a pas touché directement. Mais je persiste à croire qu'elle a quand même changé ma vie. J'avais quinze ans lorsque cela s'est produit. Et c'est également à propos de ça que j'ai eu ma toute première vision. J'ai vu le bouclier tombait dans un rêve, et cela m'a marqué. Et quelques mois plus tard, je rêvais que ma soeur mourrait. Elle avait quitté Rocrouge pour chercher à assouvir ses ambitions à Cathairfàl. Elle y est morte, tuée par un monstre. Je n'ai jamais mis les pieds dans la capitale, mais je ne peux qu'imaginer une Cité réduite à feu et à sang dès que le soir tombe. Cela me retourne le coeur, me labourre l'estomac ... Bref, j'ai pitié de ces pauvres gens qui doivent se demander chaque jour s'ils seront encore vivants le lendemain. »

▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel... Ce qui me rend hors du commun, c'est certainement mon don. Je suis un devin, certainement depuis ma naissance mais je n'en ai pris conscience que dans ma quinzième année. Pendant longtemps, j'ai tenté d'ignorer ce don, de l'enfouir au plus profond de moi-même en espérant qu'il disparaisse tout seul. Puis finalement, j'ai décidé de faire avec. Cela a changé ma vie, ma mère me disait souvent que depuis ma première vision, je n'ai plus été la même : mon regard avait changé, je paraissais plus assurée. Moi au contraire, je me sentais plus vulnérable encore ... Je ne contrôle pas mes visions, et elles sont toujours si prenantes et réalistes que j'en ressors le plus souvent toute retournée.

▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres...
J'aime lorsque la vie est simple. Dommage pour moi, la mienne ne l'a jamais été. J'ai toujours été assez proche de la nature, j'imagine : j'aime les animaux - même les dangereux - ainsi que les plantes, tout ça ... Il est vrai cependant que je n'ai jamais été réellement dans la nature, à proprement parlé. Je n'ai jamais quitté Rocrouge et ses alentours, mais cela reste la campagne de Lanriel, proche de la nature. Je déteste être seule. Voilà pourquoi je recherche mon frère, juste maintenant. Parce que je suis seule, et que j'ai besoin de lui. Je n'ai pas le caractère fort de certains, il y a toujours eu quelqu'un pour veiller sur moi. Mes visions m'ont un peu affirmés, mais pas totalement ... J'ai toujours été plutôt distante, sauvage d'une certaine façon. Je déteste aussi le fait que je sois influençable. Je le reconnais moi-même, je le sais pertinemment. Ma mère m'a toujours dit que j'étais trop naïve, que la vie n'était pas un conte de fée. Je le sais bien, cependant. Je déteste qu'on me le dise. Je déteste également l'usage de la violence, sauf en cas légitime de défense.

▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez. Retrouver mon frère est mon voeu le plus cher. Depuis son départ pour Mhian Dhiaga lorsque j'avais cinq ans, je ne l'ai pas revu. Je ne l'ai jamais oublié, parce que nous étions très proches dans notre jeunesse. J'étais sure pourtant qu'il vivait une vie trépidante, qu'il était parti pour devenir dragonnier, chevaucher ces monstres ailés, vivre des aventures ... Des choses que moi, je ne ferais jamais, pauvre femme que je suis. Je m'étais cependant résignée à ne jamais le revoir, je l'avoue. Jusqu'à cette vision que j'ai eu de lui. Puisque Jeanne est morte, puisque ma mère est morte, puisque mon père ne m'a jamais aimé, il est le seul qu'il me reste.

▬ Et les autres dans tout ça. Il faut l'avouer, je suis assez peu sociale. Je n'aime pas bavarder pour ne rien dire, c'est contre ma nature. Et puis quand bien même, je parle peu. Me mélanger aux autres a toujours été difficiles : j'ai besoin que l'on gagne ma confiance, qu'on m'approche doucement. La brutalité me fait peur. Cela me fait penser aux regards durs que me jetaient mon père, lorsqu'il daignait encore venir nous voir. En somme, je n'ai jamais rencontré ni dessinateurs, ni sorciers, ni un autre devin d'ailleurs. Je connais les dragonniers par contre et j'avoue être partagé sur ce que je pense d'eux. D'un côté, je hais le dragonnier qu'était mon père, mais j'aime le dragonnier qu'est mon frère. Mais dans l'idée générale, ceux que j'ai vu m'ont semblé brutaux, très misogynes. Rien de bien plaisant, donc. Ensuite, j'ai eu l'occasion de côtoyer un druite, j'avais alors treize ans. Il m'a appris à lire et à écrire, alors je ne peux penser que du bien de lui, et de sa caste en général. Reste les inquisitrices : l'une d'entre elles est venue à Rocrouge un jour, régler une affaire de vol. Mais je les connais plutôt de réputation : je ressens un mélange d'admiration et de crainte. Pour les autres que je n'ai vraiment jamais côtoyé, je n'ai aucun sentiment particulier. En tout cas, je ne suis pas hostile, sauf peut-être aux rodeurs aux premiers abords.