Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 comment avouer l'inavouable ? - Blake

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MessageSujet: comment avouer l'inavouable ? - Blake   comment avouer l'inavouable ? - Blake EmptyJeu 06 Jan 2011, 22:05

comment avouer l'inavouable ? - Blake Blaketinu

tinúviel & blake

il y a des choses qu'on ne peut dire
& d'autres qu'on ne veut dire ...
Le soleil commençait à peine à se lever au-dessus de la grande place de Dinas Uchel baignant les cabanes de marchands d'une lueur orangée tout à fait agréable. La place était déjà très animée car c'était jour de marché et le peuple n'attend pas que le soleil soit à son zénith pour parcourir les échoppes emplies d'épices et de denrées en tout genre. Je regardais par la fenêtre de l’auberge dans laquelle nous séjournions mes compagnons et moi et trouvais l’ambiance en ce jour très festive. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je me retournais dans ma chambre afin de m’apprêter et ainsi pouvoir profiter pleinement de cette journée magnifique qui s’offrait à moi. Il faut dire que cela faisait maintenant plusieurs jours que je passais à préparer notre voyage que nous n’allions pas tarder à débuter et j’en avais plus qu’assez, j’avais décidé de prendre une journée pour m’occuper de moi et non de ce que nous allions emmener dans notre périple. Lorsque je fus habillée de vêtements très simples et légers comme à mon habitude, j’enfilais rapidement ma cape à capuche et sortis de ma chambre pour me retrouver dans ce sombre couloir, seule. En bas de l’escalier les bruits joyeux du matin s’élevaient, je mis ma capuche sur la tête et comptais me rendre dans le hall lorsqu’une main agrippa mon poignet. « où allez-vous mademoiselle ? » la voix de Pagus s’éleva derrière moi et je me retournais dans sa direction en délivrant mon bras d’un geste brusque puis fondit mon regard dans le sien « Cela ne vous regarde pas mon cher Zedrith ! » un regard noir suffit à lui arracher un de ses sourire qui m’agaçaient plus que tout, je me retournais donc à mes premières intentions qui étaient de sortir voir le marché. Mon pas léger me promis de sortir de l’auberge sans attirer l’attention sur moi et je me retrouvais sur la grand place en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire. La lueur orangée de l’aube avait pratiquement disparut rendant l’air frais mais néanmoins très agréable. J’étais émerveillée devant tant de monde réuni de si bon matin et l’énergie que dégageait toute cette agitation, jamais mes parents ne m’avaient emmené ici durant mon enfance et une fois que j’étais entrée dans la maison des Galyriand je n’avais plus eu une seule minute à moi, mais j’avais toujours rêvé de parcourir les allées de ce célèbre endroit.

Un sourire inexplicable était plaqué sur mon visage alors que je flânais le long des échoppes, le mélange des odeurs avait quand lui quelque chose d’envoutant et de très gênant à la fois. Il y avait cependant toujours cette peur de me faire attraper qui tiraillait mes entrailles sans cesse, je ne sortais que très rarement dès l’aube depuis ma fuite ne voulant pas être reconnue et bien consciente que mon capuchon de me dissimulerais pas éternellement. Il me tardait de quitter la ville pour ne plus avoir à me cacher mais quelque chose qui m’était inconnu me rendait triste à l’idée de m’en aller loin de là où j’étais née, là où j’avais vécu, lorsque je pensais à mon départ une impression étrange se révélait à moi, une nostalgie que je ne savais contrôlé ni même comprendre, je n’avais pourtant pas vécu de très beaux moments durant ma courte vie au contraire, cependant je ne pouvais nier que partir serait difficile mais je ne pouvais me résoudre à abandonner mon but pour une impression sans importance.

Je sortais à peine du marché lorsque mon regard croisa celui d’un jeune homme qui ne m’était pas vraiment inconnu. Je ne pu m’empêcher de continuer de plonger mon regard dans le sien, tentant de sonder son âme. Cette homme était très intriguant pour moi, je l’avais vu pour la première fois il y a quelques semaines lorsque je venais à peine d’arriver en ville, sa beauté m’avait alors stupéfaite mais quelque chose que je ne savais définir alors me laissait perplexe, plusieurs fois je l’avais revu à des intervalles très irréguliers ce qui m’avait fait penser qu’il voyageait, à chaque fois sa vue me laissé avec d’innombrables questions sans réponse. J’avais eu vent de quelques brides de son histoire lors de conversation que j’avais surprise à son sujet, son nom était Blake, Blake de Vinter et il été l’héritier des De Vinter, famille dont je n’avais que vaguement entendu parler avant cela, de façon très négative si je me souviens bien. Je n’arrivais cependant pas à percer les mystères qui l’entouraient, la raison pour laquelle ce si charmant jeune homme avait un air si sombre. Depuis ma tendre enfance j’avais toujours été de nature très curieuse pour ce qui n’avait pas d’importance, car il fallait l’avouer, je n’avais jamais parlé à cet homme et aucune raison valable ne m’était donnée pour justifier l’intérêt étrange que je lui portais. Je ne voulais cependant pas passer pour quelqu’un d’impolie surtout en sachant que nous étions tout deux de rang très différents et que je n’avais en aucun droit de le fixer ainsi pour essayer de le sondé. Je ne pouvais cependant m’en empêcher, le mystère m’avait toujours attiré et visiblement en grandissant ce trait de mon caractère n’avait jamais vraiment changé.

J’étais toujours entrain de le fixer tout en continuant d’avancer lentement lorsque je bousculais quelqu’un. « Vous pourriez faire un peu attention mademoiselle ! » c’était une dame surement à la bourse bien pleine, puisqu’elle portait une robe très belle mais que je n’aurais jamais eu l’audace de porter dans un tel endroit. Je m’excusais vivement et cherchais du regard celui que j’avais perdu lors de ma bousculade mes je ne le retrouvais point. Ce fut en soupirant que je me résignais à retourner à l’auberge pour retrouver mes compagnons. C’était cependant sans compter sur le fait que lorsque je me retournais je me heurtais à une autre personne et me retrouvais en moins de quelques secondes sur le postérieur. « Oh je suis vraiment désolée ! », c’était tout moi, avant même de penser à me relever je m’excusais déjà car je m’attendais à voir une nouvelle fois, une jeune femme trop importante pour avoir le moindre respect pour moi, alors quelle ne fut pas ma surprise quand je levais les yeux de voir debout, en face de moi Blake de Vinter lui-même.
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MessageSujet: Re: comment avouer l'inavouable ? - Blake   comment avouer l'inavouable ? - Blake EmptyDim 30 Jan 2011, 21:55

    La route qui menait à Cathairfàl était étrangement silencieuse aujourd’hui. Seul le pas léger de Vagabond le brisait en un son régulier. La terre de cette route principale n’était pas très dure, car il avait plu il y a quelques jours. C’était aussi humide, créant ainsi un épais brouillard qui enveloppait la verdure. Les vêtements de Blake se trempaient progressivement, ce qui n’était pas très bon. Au moins, il ne faisait pas trop froid, ce qui allait sans doute lui éviter de tomber inutilement malade. Il resserra tout de même sa cape contre son corps légèrement frigorifié. Blake pouvait voir quelques goûtes d’humidité perlés sur la crinière grise de Vagabond. Sa robe grise pommelée n’était pas très propre et de la saleté maculait aussi les joues et le front de Blake, signe que son maître et lui avaient parcourus plusieurs milles sans s’être arrêté dans une auberge. Quelques rayons de soleil parvenaient avec peine à transpercer le brouillard, signe que l’aube tirait à sa fin. Pour avoir souvent emprunté cette route, Blake savait qu’il ne tarderait pas à arriver dans sa ville natale. Comme à chaque fois qu’il s’apprêtait à remettre les pieds à Cathairfàl, une ombre passait sur son visage ; les souvenirs qu’il se remémorait lorsqu’il foulait les pavés de cette ville lui étaient parfois pénibles. Blake était incapable de se défaire de ce passé qui le hantait. Il avait beau essayer, mais ses souvenirs revenaient incessamment à la charge et la colère qui en résultait le plongeait à nouveau dans une sombre humeur. Les traits de Blake s’était d’ailleurs durcis depuis qu’il était passé d’héritier à chevalier errant. Sa douleur et sa rancune faisait maintenant indéniablement partit de Blake, qui les subissaient toutes les deux sans rechigner. Cependant, ce mutisme faisait en sorte que l’esprit du chevalier vacillait lentement dans la folie. Même avec Dreann, il se terrait dans le silence, incapable de lui dire quoi que se soit sur ces idées noires qui envahissaient de plus en plus son esprit. De toute façon, Blake n’a jamais été quelqu’un qui parlait de ses états d’âme à autrui. Austère? Un peu. L’héritier des de Vinter n’est pas quelqu’un qui aime perdre son temps en étalant sa vie privée et faire part de ses sentiments à autrui.

    Vagabond s’ébroua un peu, ce qui tira Blake de ses songes. L’animal avait remarqué un carrosse qui venait en direction opposé et le jeune homme comprit qu’ils n’étaient pas bien loin des portes de la ville. Il poussa son cheval au trot en claquant la langue et le destrier exécuta l’ordre de son maître sans broncher. Quelques minutes plus tard, Blake discerna les bruits distincts des hommes qui s’afféraient sur les remparts et bientôt, il traversa les portes. Les oreilles de Vagabond se mouvaient alors aux différents sons qu’il entendait et Blake relâcha un peu les rennes pour permettre à son palefroi de s’étirer légèrement l’encolure. Blake sentit alors la faim le tenailler. Il avait aussi très hâte de retirer ses vêtements sales et d’enlever la crasse de sur sa peau. Son cheval aussi avait besoin d’entretient et de nourriture. Dreann était habituellement sa solution. Son ami ne refusait jamais de lui prêté son toit, mais aujourd’hui, Blake voulait se débrouiller. Il y avait une multitude d’auberge ici et récemment, il avait sut remplir sa bourse grâce à un tournoi qu’il avait gagné, ce qui faisait en sorte qu’il pourra aussi s’acheter des vivres et d’autres choses utiles pour son prochain voyage. Il trouva une auberge acceptable à Dinas Uchel et après s’être occupé de son cheval, il prit une chambre pour se laver un peu et enfiler une tunique propre. Son épée et sa bourse à la ceinture, Blake mit sa cape et sortit se fondre parmi la foule.

    Comme à chaque fois qu’il revenait à Cathairfàl, l’envie de revoir Eléonore se faisait criante. La solitude est un poids parfois bien lourd à porter et la jeune femme est la seule personne qui peut lui faire oublier sa fiancée décédé. Si au début ce n’était que pour combler un vide libidinal, Blake devient cependant peu à peu dépendant de ses caresses et cela, il ne le supporte pas. Telle l’ivrogne devant une coupe, la force de dire non le quitte à chaque fois qu’il pose les yeux sur Eléonore et pour quelqu’un de son rang, c’est inacceptable. Pourtant, à chaque fois, c’est dans sa chambre que ses pas et son cœur le guident. Blake sait qu’il s’enfonce, mais au lieu de mettre fin à cela avant que sa réputation ne soit entachée, il se contente de poser l’argent sur la table de chevet de la prostituée et d’aller ensuite prier Eydis pour que la déesse l’aide à se retrouver. Il sait qu’il court à sa perte et que son attachement grandissant pour Eléonore est indigne pour un homme de son rang, mais aujourd’hui encore, il allait céder pour oublier à nouveau le visage de sa défunte fiancée. Toutefois, quelqu’un le heurta et ses traits se durcirent. C’était une jeune femme. Par ses vêtements, Blake comprit qu’elle n’était pas de rang noble. Toutefois, il reconnut cette jeune femme qui le dévisageait souvent lorsqu’il croisait sa route. Il en était à la fois agacé et intrigué. Blake n’aimait pas qu’on se montre trop curieux à son égard. Toutefois, bien qu’il n’en ait nullement envie, c’était peut-être l’occasion pour lui aujourd’hui de mettre cela au clair avec la jeune femme. Il tendit donc sa main pour l’aider à se relever, car depuis que Blake s’était coupé un peu de l’aristocratie, il parvenait à considérer un peu plus qu’avant les individus qui n’étaient pas de la noblesse :

    -Vos excuses sont acceptées, mais la prochaine fois prenez garde, les gens de la noblesse sont parfois bien plus irascibles que moi.

    Il avait parlé de ce ton calme qui lui était habituel. Lorsqu’il était encore dans la demeure familiale des de Vinter, Blake, bien qu’il était de nature austère, n’avait jamais été quelqu’un de bien colérique à l’égard de ses serviteurs et servantes. De toute façon, ils lui avaient toujours témoignés du respect. Cette jeune femme se sentait déjà assez mal ainsi pour qu’il la sermonne. Blake sentait d’ailleurs que quelques habitants le regardaient, sans doute intrigués par cette scène, mais le jeune homme n’en était pas vraiment incommodé pour le moment.

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