Ariàne × à coeur vaillant, rien d'impossible (en cours)

Ariàne possède assez peu, en réalité. Non par faute de moyen, mais par envie. Elle n'est pas désireuse de posséder nombre de choses, n'en voyant pas l'utilité. Son père y a toujours vu là une marque de sagesse, même si pour Ariàne cela reste plutôt un trait de caractère comme un autre. Bref, il est donc assez simple de passer en revue les possessions de la demoiselle. Tout d'abord, elle possède une besace en cuir de taille moyenne, assez robuste et coûteuse, que lui a offerte son père avant qu'elle ne parte pour l'école des dessinateurs. Cependant, elle n'a jamais mis grand chose dedans. Lors de son voyage, elle y avait quelques bribes d'alimentaires et un couteau, qui servait plus d'ustensile de cuisine que d'arme de défense. Ensuite, Ariàne possède le strict nécessaire pour une demoiselle : quelques affaires de toilettes, plus une petite panoplie de robes, souvent simples (et fabriquées de ses mains), avec une cape d'été et une d'hiver. Mise à part cela, elle garde plusieurs vieux pinceaux dans un tiroir qu'elle n'ouvre jamais, sans savoir réellement pourquoi. Pour le reste, Ariàne possède un chat, qu'elle appelle Ligne, et qui semble en réalité plutôt libre : il va et vient, disparaît plusieurs jours parfois pour toujours revenir. Ariàne l'aime beaucoup.

▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui : J'ai beaucoup d'estime pour notre Roi, Arsenios, qui je le pense fait de son mieux pour tenir Lanriel. Pour avoir un peu voyagé et beaucoup lu, je peux comprendre que ce n'est pas une tâche facile. De plus, il reste celui qui fait vivre mon père, et donc par conséquence moi-même. Après tout, mon père est le peintre préféré du souverain, et cela a apporté à ma famille une certaine renommée dans le milieu artistique. Je ne peux que lui en être reconnaissante. Cependant, je suis trop détachée du domaine politique pour pouvoir dégager un réel opinion de ses actes.

▬ En parlant de seigneurs souverains, évoquons un peu les deux puissances divines de Lanriel J'ai entendu parler de Mynkor, aussi bien que d'Eydis. Pour moi, mon don du dessin m'a été accordé par la Déesse, et en cela je lui en serai toujours reconnaissante. Cependant, cela ne signifie pas pour moi que la religion est importante. Au contraire, je me rattacherais plutôt athée, bien que je respecte les croyances et pratiques de chacun. On m'a tout de même appris à me méfier des adorateurs de Mynkor, qui inspirerait le Mal, au contraire de la Déesse Eydis qui soulignerait le Bien de ce monde.

▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi ? Trop d'ambition et si peu de sagesse. On ne peut pas enlever à Inasmir certains de ses exploits, mais sa trahison est trop grande et trop lourde de conséquences pour le pays. Au moins, il a marqué les esprits pour des générations entières, et c'est certainement cela qu'il recherchait, quitte à prendre une voie détournée de celle du Bien tel que le sens commun le conçoit.

▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes Je dois parler sincèrement, la chute du Bouclier ne m'a pas vraiment touché. Certes, puisque je vis avec mon père dans un appendice du palais royal, j'ai entendu une multitude de récits sur les circonstances de la chute du Bouclier, et ses conséquences. Mais à moi, cela n'a rien fait. Même, cela a beaucoup inspiré mon père, qui n'a cessé pendant un temps de dessiner la peur, la mort, de représenter Inasmir sous différents visages tous plus originaux les uns que les autres. Cela m'a marqué, intrigué. En fait, je crois que cet évènement n'a affecté que la créativité de mon père.

▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel ... Je n'ai pas la prétention d'être quelqu'un d'exceptionnel. Cependant, il est certain que j'ai reçu le don du dessin, hérité de mon père qui lui-même le tenait de son père, etc ... Cela fait de moi une personne pleine d'imagination et de créativité, j'imagine. Mon père dit toujours que je suis la créature la plus innocente, la plus pure qu'il connaisse. Je ne sais pas vraiment que tirer de ses dires, mais il est possible qu'il y ait ne serait-ce qu'un fond de vérité.

▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas ? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres ... Ma passion première, celle qui domine ma vie, est et restera le dessin. Depuis que je suis enfant, je dessine, tout le temps. Au début, ce n'était que des dessins d'enfants sur n'importe quel support que je puisse trouver. Puis, le don du dessin est apparu lorsque j'avais quinze ans, et j'ai commencé à pouvoir dessiner réellement, à pouvoir basculer dans notre monde ce que mon imagination créait. Tout ce que j'aime faire se rapporte donc au dessin : il suffit que je m'occupe avec des activités demandant de la créativité et de l'imagination, et je suis contente. J'aime confectionner mes propres vêtements, ainsi que ceux de mon père. Certaines dames viennent m'en demander parfois, même si ce n'est pas de cela que je vis. J'aime également assister mon père dans son travail. Pourtant, je n'aime pas tellement la vie à la Cour. Tout ce beau monde me parait bien pâle, bien décalé par rapport au monde réel, à ce que vivent les singuliers sans titre. Il n'y a rien que je déteste vraiment, à part peut-être rater un dessin. Cet art demande beaucoup de travail et de concentration.

▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez. Je ne suis pas différente des autres dessinateurs de Lanriel : mon aspiration, mon but dans la vie n'est que de parfaire mon art.

▬ Et les autres dans tout ça. Je n'ai aucun à priori sur personne. Même s'il y a une sorte d'aversion naturelle entre les sorciers et les dessinateurs, je n'ai aucune haine envers eux. Juste un léger sentiment que je ne devrais pas les côtoyer. Pour le reste, je juge en fonction de la personne et non de sa caste.

CHAPITRE UN ▬ Dehors, un vent d'hiver particulièrement glacé soufflait sur Cathairfàl. Et dedans, dans une petite maison du quartier de Dinas Uchel, agonisait Héthéra Hérarth. Elle avait à peine vingt-cinq ans, et déjà Eydis la rappelait à elle. La maladie l'avait frappé quelques mois auparavant, lui prenant ses forces petit à petit. Ariàne, du haut de ses cinq ans, avait vu sa mère dépérir doucement, comme une jolie fleur à qui on ne donne plus d'eau. Elle était encore trop jeune pour saisir toute la portée de la situation, mais comprenait que bientôt, sa mère ne serait plus. Un druide était venu de temps en temps, appelé par le père d'Ariàne. Il avait donné quelques potions étranges à la mère d'Ariàne, sans succès notable. La maladie n'avait pas de nom, mais un pouvoir certain sur le corps d'Héthéra. Il n'y avait plus aucun espoir. Le mieux que l'on pouvait faire, c'était donc d'attendre. Depuis que le druide avait annoncé qu'il ne pouvait plus rien faire pour la vie de la souffrante, son mari, le père d'Ariàne, passait ses journées et ses nuits au chevet de sa femme. Il n'y en avait plus pour longtemps, tout serait bientôt fini ...

Ariàne était debout, face au lit qu'occupait sa mère depuis des mois. Elle ne l'avait jamais quitté, depuis le jour où elle avait renvoyé tout son dîner sur le pas de la porte. Depuis, elle vomissait souvent, était sujette à des fièvres et était extrêmement faible. Elle ne mangeait presque rien, et au fil des mois, ses joues s'étaient creusées. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Et Ariàne n'arrivait même plus à se souvenir du visage de sa mère, avant tout cela. Elle n'arrivait qu'à se rappeler que sa mère avait été belle, très belle. Et Thassius, son père, ne cessait de dire qu'Ariàne était le portrait craché de sa mère, en tout point. Elle avait ses traits doux et la peau laiteuse, et non celle tannée de son père qui était originaire des déserts d'Óir Gaiste. La seule chose qu'elle tenait de puis, c'était les yeux clairs. Alors qu'Héthéra avait les yeux noisette, ceux d'Ariàne et de son père prenaient une couleur bleu-grise mystérieuse. « Ariàne ? », appela Thassius. La petite fille regarda son père, qui était assis sur un tabouret en bois, la main enlacée dans celle de sa femme. Il avait les traits tirés, et paraissait extrêmement las, fatigué. « Oui, papa », répondit-elle d'une toute petite voix. Il y eut un court silence, légèrement troublé par des gémissements affaiblis d'Héthéra Hérarth. Ariàne posa un regard attristé sur sa mère, sans savoir quoi dire ou quoi faire. « Il n'y en a plus pour longtemps, Ariàne », reprit son père d'une voix un peu rustre, où pointait le chagrin refoulé. Ariàne hocha la tête doucement, et son père lui fit signe d'approcher. De là, la petite fille pouvait désormais voir les yeux clos de sa mère, qui vibraient comme si elle luttait pour les ouvrir. Son corps amaigri était agité de soubresauts. Ariàne ferma les yeux. Elle ne voulait pas garder cette image là de sa mère. Pas comme ça. « Elle t'aime, Ariàne. Ta mère t'aime, et je te promets que lorsqu'elle se sera éteinte, je ferai tout pour t'offrir une vie meilleure », lui dit son père en lui posant la main sur la tête avec douceur. Ariàne hocha de nouveau la tête, esquissant un sourire triste. « Oui, papa », répéta-t-elle de sa voix d'enfant. Son père approuva en lui tapotant la tête. « Et ne garde pas ce souvenir de ta mère. Rappelle toi, comme elle était belle. Regarde », dit-il. Ajoutant le geste à la parole, Thassius Hérarth agita ses mains, tout en fermant les yeux, le visage concentré. Sous les yeux admirateurs de son unique enfant, l'homme fit se matérialiser entre eux une réplique parfaite d'Héthéra, avant la maladie. Ses longs cheveux blonds ondulés étaient lâchés, ses yeux noisettes pétillaient d'intelligence et bien sur, elle souriait. Ariàne sourit aussi. Puis son père rouvrit les yeux, et quelques secondes plus tard, le dessin s'évanouit. D'ordinaire, les dessins de Thassius Hérarth durait plus longtemps, mais il était à bout de forces, en manque de sommeil. Et puis, c'était déjà un très beau dessin. C'était comme un cadeau à Ariàne, qui n'osa plus regarder sa mère, celle allongée sur le lit, la souffrante. Elle voulait garder le dessin de son père comme dernière image de sa mère.

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Thassius avait tenu sa promesse. Après que sa femme Héthéra ai rendu son dernier soupir, il prit le plus grand soin de sa fille, Ariàne. Dés son plus jeune âge, il avait pressenti qu'elle deviendrait, comme lui, une dessinatrice. Il chérissait donc son enfant, et prenait grand plaisir à lui partager sa passion : l'art, le dessin. Le souvenir d'Héthéra était toujours présent, et Ariàne, dans un premier temps, demandait souvent à son père de faire apparaître momentanément un dessin de sa mère. Puis finalement, Thassius se rendit compte que ce n'était pas une bonne chose et refusa une ou deux fois de redessiner la silhouette d'Héthéra, puis Ariàne comprit d'elle-même et cessa de demander. Son père, qui avait cessé de travailler à l'arrivée de la maladie de sa femme, avait reprit son activité et réussissait à vendre quelques peintures, surtout à des rentiers. Les Hérarth vivaient principalement de ces revenus, ce qui leur donnait juste de quoi survivre. Puis un jour, la chance leur sourit, comme un don d'Eydis. Il se trouva qu'un rentier eut réussi par le mariage de sa fille à entrer dans la sphère des Blasonnés ; et qu'ainsi, par une pure coïncidence, la mère du fils Blasonné tomba sur une toile de Thassius Hérarth, et en tomba follement amoureuse. Par le bouches à oreilles, le père d'Ariàne finit par se faire connaitre de la classe des Blasonnés et à vendre beaucoup plus de toiles, et beaucoup plus cher. Le dessinateur avait passé tant de temps à peaufiner son art, qu'il était devenu une pointe dans son domaine. De fil en aiguille, Thassius Hérarth finit même par être appelé à la Cour du Roi. Le soir-même, lorsqu'il rentra retrouver sa fille dans leur petite maison de Dinas Uchel, il lui apporta une poupée de valeur, le premier véritable jouet de la demoiselle. « Voici un premier pas vers ta nouvelle vie, ma fille. Le Roi en personne me veut comme peintre officiel de la Cour, et nous allons donc par conséquent déménager dans une annexe du palais royal ! », avait annoncé Thassius. Ariàne avait alors sept ans.

CHAPITRE DEUX ▬ S’accommoder d'une vie à la Cour ne fut pas si facile. On donna aux Hérarth ses propres appartements, juste à côté du quartier des domestiques. En fait, l'endroit consistait en trois pièces : l'une principale, une chambre et une salle d'eau. Par rapport à leur ancienne minuscule chaume de Dinas Uchel, cela pouvait s'apparenter à du luxe. Chaque jour, donc, Thassius partageait son temps entre peaufiner son art du dessin, et peindre des toiles pour ses riches clients. Il avait nommé sa fille comme assistante attitrée, plus pour le plaisir que pour la nécessité. La plupart de son temps, donc, Ariàne le passait à admirer le travail de son père, ou à vagabonder dans les longs couloirs du palais. Bien sur, elle n'approchait pas les appartement royaux mais aimait se promener dans ceux des domestiques, qui pour la plupart étaient très agréables avec elle. On lui permit aussi une instruction minimale : l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, et Ariàne se mit à dévorer de nombreux livres que les nouveaux amis de son père lui mettaient à disposition. Tout en étant une fille d'indigent, elle côtoyait donc les Blasonnés.

Ce fut à ses quinze ans que sa vie prit un nouveau tournant. Un certain jour d'hiver, alors qu'elle était descendue chercher de l'eau au puits, elle s'arrêta pour donner à manger à quelques oiseaux souffrant du froid saisonnier. C'était un peu devenu une habitude, car Ariàne aimait beaucoup les animaux. Perché sur un arbre, elle vit un petit oiseau bleuté qui l'observait, piaffant et secouant ses plumes. Il avait pris du lard pour tenir l'hiver, et ressemblait donc de loin à une petite boule de plumes bleus. Ariàne lui tendit sa main ouverte, lui proposant quelques miettes de pain. Elle l'appela en sifflant du mieux qu'elle put, mais l'oiseau la regardait, s'agitait mais ne bougeait pas de son perchoir. Comme si cela pouvait l'aider, elle imagina très clairement cet oiseau venir jusqu'à elle. Et c'est alors qu'il lui sembla que l'oiseau s'envola pour venir picorer dans sa paume, comme poussée par ses propres pensées. Mais à mi-chemin entre l'arbre et la paume, l'oiseau se volatilisa. Et Ariàne, stupéfaite, vit que l'oiseau, le vrai, n'avait pas bouger d'un centimètre. Il lui fallut un certain temps de réflexion avant de comprendre que tout comme son père, elle possédait le don du dessin.

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Tout se passa si vite, ensuite. Dés qu'elle rapporta son expérience à son père, celui-ci lui annonça gaiement qu'elle devait immédiatement partir pour Loch Eydis, afin de se rendre au Sérail des dessinateurs pour y suivre un enseignement obligatoire, qui durerait au minimum cinq ans. Son père lui offrit une besace en cuir pour son voyage, et lui arrangea un guide pour son voyage. Quelques jours plus tard seulement, Ariàne se retrouvait emmitouflée dans sa cape d'hiver, assise à l'arrière d'une charrette qui la mènerait doucement mais surement vers l'école des dessinateurs. Durant son voyage, qui dura environ un mois, Ariàne tenta désespérément de redessiner. Malheureusement, ses créations semblaient floues ou incomplètes, et elle ne réussit pas à dessiner quelque chose d'aussi complet que l'oiseau bleu, son tout premier dessin.

CHAPITRE TROIS ▬ « Ma fille ... », commença Thassius Hérarth, plus vieux de sept ans. Il était ému, cela se lisait sur son visage, et tendait une main tremblante vers sa petite fille, devenue grande. Le père et la fille ne s'étaient pas revus depuis le départ d'Ariàne au Sérail des dessinateurs, lorsqu'elle avait quinze ans. Aujourd'hui, elle en avait vingt-deux. Bien sur, ils avaient entretenu une correspondance soutenue, rythmée durant toutes ces années de séparation, entretenant la flamme de leur relation presque fusionnel, complice. Dans ses lettres, Ariàne racontait à son père comment son apprentissage se passait, les rencontres qu'elle faisait, les choses nouvelles qu'elles apprenaient de manière générale. Son père, lui, lui décrivait ses nouvelles oeuvres, ses nouveaux clients et parfois même, lui parlait de ce qui se passait à la Cour - des sortes de potins, en fait. Bref, c'était presque comme si Ariàne n'était jamais partie. Mais les changements physiques ne pouvaient se voir sur le papier d'une lettre. Et Ariàne était passée de jeune adolescente à femme, elle s'était même embellie - ses cheveux avaient un plus bel éclat, son sourire était plus sage encore et ses courbes plus dessinées, évidemment. « Tu es le portrait craché de ta mère, Ariàne », reprit-il en serrant doucement sa fille dans ses bras. Ariàne ne répondit rien, se contentant d'un sourire charmant et d'une pression chaleureuse sur les mains tendues de son père.
encours

|| Bienvenue

Merci beaucoup à vous trois ! Amaëlys, je suis contente de faire une heureuse, alors ; Solan, c'est Rosamund Pike, elle a joué dans Orgueils et Préjugés, Une éducation et (très) récemment adns la Colère des Titans, et elle est magnifique

Merci beaucoup ! Et si je fais bien le rapprochement, tu es l'auteur de l'header, alors félicitations à toi, il est juste magnifique . Et juste une petite question, en passant : pour arriver à l'école des dessinateurs, il faut faire une sorte de voyage pour trouver l'endroit, comme pour les inquisitrices avec leur temple ? Ou alors comme le don est généralement transmis de parent à enfant, l'aîné donne le secret de l'endroit de l'école au futur dessinateur ? Je ne sais pas

Merci à tous ! Et Jullanar, merci pour la petite explication, c'est donc bien comme je le pensais ! Et chère princesse, mon Ariàne n'est pas une domestique, plutôt une artiste namého

Merci beaucoup ! Ma fiche avance doucement

Bonjour . J'ai z'yeuté un peu tard vos prédéfinis, et suis tomber amoureuse du personnage d'Oonagh Marzinah. Alors, j'aurais aimé savoir s'il était possible de tenter le personnage, et s'il était intéressant pour vous que la demoiselle soit prise aussi :lol: