esendril ◊ story of a lifetime

Lorsqu'il y pense, Izhelindë est avant tout la fille des employeurs de sa mère et la personne qui permit à cette dernière de gagner sa vie honorablement. Pourtant, cet aspect de leur relation lui parait on ne peut plus lointain, Izhelindë représentant tant d'autres choses pour lui. C'est sa meilleure amie, peut-être la seule véritable amie qu'il ait jamais eu, c'est elle qui lui a offert un métier et par la même occasion, la possibilité de gagner plus d'argent qu'il n'aurait pu l'espérer. C'est avec elle qu'il a découvert les plus beaux endroits de Lanriel et c'est elle, la seule personne, sa mère mise à part, dont il ne peut se passer de la présence plus de quelques jours. Ils sont comme les doigts de la main, inséparables et le jeune homme, officiellement son écuyer, pourrait faire tout ce qu'elle lui demande. Cacherait-il un sentiment plus fort.. plus incertain ? Comment le savoir s'il l'ignore lui-même.

Cette jeune femme n'est autre qu'un assassin au service du roi & il doit bien l'avouer, elle l'effraie un peu.. Elle n'est ni bonne ni mauvaise, il suffit seulement de ne pas lui chercher des ennuis! D'ordre habituel, Esendril ne lui aurait jamais adressé la parole, que lui aurait-elle apporté? Et bien un peu d'expérience, sans doute. Elle était venue le voir, un jour comme un autre, pour lui faire une drôle de proposition. Étant particulièrement proche de la princesse, elle avait trouvé le parfait protecteur de cette dernière en cas de danger, mais encore faudrait-il qu'il soit capable de quelque chose! Pauvre Esendril.. il aurait pu refuser, après tout ce n'avait été qu'une proposition… mais il accepta. Il ferait n'importe quoi pour la princesse, même "apprendre à tuer"! Non pas que ça lui plaise tellement, cela dit. Et puis ce n'était pas comme si Scarlett le formait à devenir un assassin, loin de là, elle ne lui enseignait que le strict minimum, des petites choses utiles aux airs bénins, mais à bien y penser, il n'aurait jamais fait tout ça de lui-même. Elle mérite bien sa réputation… quand je vous disais qu'elle l'effraie… par moment.

La charmante demoiselle a débarqué un jour dans les écuries alors qu'Esendril s'occupait fièrement des chevaux, il ne lui avait porté aucune attention particulière avant qu'elle ne vienne l'accoster. Il se dit alors qu'elle devait aimer les chevaux et ne lui posa aucune question sur sa présence en ce lieu, ne sachant même pas lui-même si elle y avait accès ou pas. Plutôt heureux d'avoir de la compagnie, il lui répondit et s'en suivit beaucoup de bavardages. Il ne pouvait pas se montrer désagréable, elle avait l'air d'une si gentille fille.. Ce n'était pour lui qu'une rencontre agréable dont il garderait le bon souvenir, mais la bohémienne se remontra plusieurs jours après.. puis à nouveau.. Il la trouve amusante et sympathique, pour autant il aurait aimé en apprendre plus sur elle. Lui avait-il fait si bonne impression pour qu'elle revienne, de temps en temps? Ou n'était-ce finalement que parce qu'elle aimait bien les chevaux, comme il l'avait pensé la première fois? Elle reste plutôt fermée, mais il se surprend à l'apprécier quand même.

C'est une jeune blasonnée et une devineresse, tout comme lui. Ils se sont rencontrés par hasard, un jour comme un autre et se sont revus le lendemain, suite à un rêve commun.. et prémonitoire.. En jouant leur rôle et évitant le drame, ils comprirent mutuellement leur condition de devin. Le brun a vu en elle un semblant de détresse et s'en est alors rapprochée jusqu'à ce qu'une amitié naisse et les unisse. Il veut la rassurer, lui montrer que l'on peut vivre avec ce fardeau et l'accepter, mais il souhaite aussi la protéger depuis qu'il sait qu'une certaine sorcière lui tourne autour.. Il la considère comme une amie et ne l'abandonnera pas de si tôt, néanmoins il se garde de lui tenir trop souvent compagnie au vu de leur rang respectif.. mais il ne la refuse pas si c'est elle qui vient à lui.

Il ne la connait pas personnellement, mais ce serait tout comme. Il lui a suffit d'une seule fois, d'un seul contact pour comprendre qui elle était. Sombre, mauvaise.. il n'a jamais ressenti autant de haine chez une personne auparavant et s'en méfie tout particulièrement, surtout lorsqu'il sait que la demoiselle en veut à la famille royale. Il n'a pas l'intention de la laisser faire et fera tout ce qu'il peut pour l'empêcher d'agir et ainsi protéger les Hardansson. Elle est forte néanmoins.. et sa détermination est telle qu'il commence à se résigner sur sa nature. Il apprend depuis à maîtriser son don et à ne plus le refouler, mais le chemin s'annonce long et difficile.. le moment de sa vie qu'il craignait le plus était arrivé, la menace planait au-dessus de sa princesse et plane désormais au-dessus de lui. Il ne doute pas que la beauté brune l'ait dans le collimateur à l'heure qu'il est. Et c'est tout naturellement réciproque.

Aymaeris est entrée dans sa vie il y a près de quatre ans. Rencontrée dans son lieu de prédilection, les écuries, il l’a abordé alors qu’elle s’était intéressée à une jument. De cette conversation et leur passion commune pour les chevaux est née plus tard une certaine amitié entre eux. C’est une domestique au Palais et par conséquent, il a eu de nombreuses occasions de la revoir. Il la trouve amusante, de par sa timidité qu’il trouve touchante, mais il doit bien avouer qu’au fond, il ne la connaît pas vraiment. Il l’apprécie, car elle est très gentille et puis, c’est une archère et il admire les femmes fortes. Mais cela s’arrête là. Il aimerait bien la connaître un peu mieux, mais dès qu’il essaie de discuter, il a l’impression de l’intimider… Et ça ne le met pas très à l’aise. Est-elle timide avec tous les garçons ? Il ne la voit uniquement comme une amie, ce qui risque de compliquer leur relation...

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Travaillant auprès des chevaux depuis son plus jeune âge, Esendril fait souvent affaires avec les Madrovel. Et s'il trouve toute la famille sympathique, c'est toutefois avec le fils, Eliezhel, qu'il préfère avoir affaire. Il émane du jeune homme une sérénité d'esprit et une certaine aisance dans tout ce qu'il fait qu'Esendril lui envie un peu, sachant qu'il ne connaitra jamais, ou si peu, ce sentiment. Les deux jeunes hommes ont très vite fraternisé lorsque, lors d'une visite, le jeune éleveur proposa à l'écuyer une balade dans Perllan. Ce fut la première fois qu'Esendril visitait le pays sans la princesse mais il ne fut pas déçu par ce qu'il découvrit, de magnifiques paysages sauvages. Depuis lors, il lui est toujours resté reconnaissant d'avoir partagé cette beauté avec lui alors qu'il n'y était pas obligé. Esendril lui a promis, entre autre, qu'un jour ce serait lui qui lui ferait découvrir les plus beaux endroits du monde.

Par habitude, lorsqu'il reçoit une vision de la déesse, Esendril n'y prête pas attention, cette fois-là, cependant, il n'a pas pu s'en empêcher. Il marchait dans le rue lorsque, au contact de Madwyn qui le bousculait, il vit celui-ci, en vision, se faire écraser par une poutre sur un chantier de construction d'une maison à quelques mètres de l'endroit où ils se tenaient. Le temps de reprendre ses esprits, Madwyn était déjà tout près du lieu du futur accident mais le jeune devin arriva à temps pour empêcher le pire de se produire. Madwyn fut touché par la bonté désintéressée de ce garçon qui l'avait sauvé alors qu'il ne le connaissait même pas. A partir de ce jour, Esendril devint une source de lumière et de réconfort pour Madwyn qui, en la présence du jeune homme, oublie un peu sa soif incessante de pouvoir.

Depuis son arrivée à la cour comme conseiller militaire, Esendril a tendance à se méfier du druide. Si ses craintes ne sont pas fondées et s'il lui arrive, parfois, de songer qu'il devient peut-être fou à force de voir le mal partout, il a toutefois l'impression que les regards que lui lance Áedán soulèvent beaucoup de colère et de mépris. Áedán, éternel élitiste, lui reproche en fait d'être si proche de la princesse alors qu'il n'est, avant tout, qu'un simple indigent. Mais cela, Esendril ne saurait le comprendre ni même l'admettre, ayant toujours été mêlé aux affaires de la famille royale et les membres de cette dernière tant habitués à le voir trainer à la cour.

Cet homme est un jeune forgeron très prometteur chez qui Esendril se rend quelquefois pour diverses commandes, ou bien lorsque sa propre dague a besoin d'être affûtée... Il se trouve qu'au fil des visites et des courts échanges entre les deux hommes, ils en vinrent à s'apprécier. Quiconque est sympathique avec lui reçoit sa bénédiction. Pourtant il n'y a pas si longtemps, tandis qu'ils se serraient la main pour la énième fois, le don du brun se manifesta sans crier gare ... Ce qu'il y a vu ne lui plait guère, cependant il ne lui en tiendra pas rigueur et continuera de le fréquenter, surtout depuis qu'il sait qui il est ... En effet, Briagenn a vu les yeux du brun se teinter d'or et sous la demande du concerné, il n'en a dit mot à personne. Ce n'est pas prohibé et ce n'est ni une honte, mais Esendril s'est toujours fait passer pour un banal singulier et il n'aimerait pas que cela change. Briagenn est l'un des rares à être au courant de cette "partie" de lui, même ainsi et sachant qu'ils s'entendent bien, le devin ressent toujours une certaine gêne avec lui.

Tout ce qu'il sait d'Azazel, c'est qu'il un chasseur de prime que le roi engage parfois pour les ramener, lui et la princesse, lorsqu'ils s'absentent trop longtemps. Enfin, devrait-il plutôt dire "la ramener" ... Esendril n'est que l'écuyer et par conséquent, n'a aucune valeur pour l'homme qui l'ignore au possible. Cela n'est pas pour déplaire au devin qui s'en fait à coeur joie de lui lancer des piques à toute heure, tout moment, sachant pertinemment qu'il sera de toutes les façons invisible à ses yeux. Pourquoi cette pseudo-colère envers lui ? Disons qu'il n'apprécie pas son comportement .. et qu'il lui arrive d'avoir certains doutes sur lui. Devrait-il s'en méfier ?

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