Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]

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Eléonore Hidgard

Eléonore Hidgard

▬ Contributions à l'histoire : 88

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MessageSujet: Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]   Au marché du jour [pv Koïgan de Volin] EmptyMar 31 Mai 2011, 20:27

Eléonore finit sa coupe d'eau fraiche et la retourna sur l'évier de pierre. Un dernier coup d'oeil à la pièce commune lui apprit que le ménage était bel et bien fini. Elle sortit dans le jardin, jeta un coup d'oeil aux herbes odorantes qu'elle avait planté, vérifia que les draps qu'elle avait étendu étaient bien tendus, rentra, mis la barre à la porte arrière, travers la pièce et sortit dans la rue. Deux coups de clefs pour fermer l'huis et la jeune femme, un panier joliment tressé au bras, une petite bourse à la menue monnaie tintante à la ceinture, une robe de toile légère bleue assortie à son regard et de petits mocassins noirs à lacets bleus, cheveux réunis en un vague chignon retenus par un ruban bleu roi, la voilà se mêlant à la foule qui se presse à cette heure avancée de la matinée, presque le milieu du jour. Des soldats, des bourgeoises -leurs hommes étant au commerce à cette heure-ci- escortées chacune d'une ou deux servantes, des laquais... ce quartier riche de la ville avait aussi son lot de quémandeurs, visiteurs et autres mendiants que la belle évitait soigneusement.

Passant près de la fontaine, elle y plongea une main blanche et fine, profitant de sa fraicheur alors que le soleil atteignait son zénith. Des enfants s'envolèrent comme une poignée de moineaux devant elle, la faisant sourire... oui, un jour, elle aussi fonderait une famille, mariée, enfin, à un capitaine, acquérant le rang de digne épouse. Il lui faudrait probablement changer de ville... quitter la capitale, mais Eléonore se dit qu'elle le ferait sans remords au bras de l'homme de sa vie. Les marchands de quatre-saisons se pressaient au milieu du marché et après avoir traversé les étals proposant armes, flèches, cuirs, vêtements masculins, féminins, elle y parvint, inspecta les marchandises du regard avant de revenir vers ceux qui l'intéressaient le plus, y hasarda les doigts, légers, observant les couleurs, l'allure des vendeurs, remplissant son panier : ail, fenouil, épinard, asperges, laitue, des bettes aussi, puis elle passa aux fruits... Son panier commençait à peser, mais débordait de feuilles vert sombre. Elle discutait des fruits avec une femme d'un village alentour chez laquelle elle savait trouver de bons produits, la saison, la chaleur, la pluie... Cette paysanne savait ce que faisait Eléonore, mais ne la jugeait pas. Tout comme, malgré ses toilettes et son éducation, la fille de joie ne se moquait jamais de l'accent ou des jupons de Neden. Peut-être était-ce aussi pour cela que les deux femmes s'entendaient si bien. Les sourires, les regards, et les doigts pointés vers tel ou tel fruit, les choix, tout se faisait si naturellement...
et mobilisait toute leur attention, au point qu'elles ne firent pas attention à un jeune homme qui s'était glissé tout près d'elles.
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MessageSujet: Re: Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]   Au marché du jour [pv Koïgan de Volin] EmptyMer 01 Juin 2011, 00:12

Perçant au travers des volets, le rayon chaleureux du beau soleil de cette journée vint éclairer le visage du bel endormi. Une lueur simple, mais suffisante pour tirer des songes le voleur. Grognant d’abord, peu enclin à être tiré des draps si tôt - et par tôt, Koïgan pensait en début milieu d’après-midi - il s’enroula dans les draps et tenta, en vain d’être accueilli par les moelleux bras de Morphée. Il ne renonça qu’une demie heure plus tard, lorsque son crâne était à la limite d’exploser. Fichue migraine tonna-t-il en titubant dans la pièce afin de regrouper ses affaires pour aller se plonger dans un bain froid qui ne fit qu’amplifier la douleur de sa caboche. Monsieur avait en effet forcé sur l’alcool la veille, et comme toujours, lorsqu’on se couche aviné, on se réveille endolori. Il payait donc sa consommation de la veille. Une consommation justifiée, il avait réussi un très bon coup, dépeçant de leurs bourses une flopée de nobles qui ne l’avaient sans doute pas encore remarqué.

Cocktail maison, beaucoup d’eau, beaucoup de sucre, et de l’air frais, l’heure d’après, le jeune Koïgan s’avère frais comme un gardon, il y a certes, les restes de sa migraine qui rôdent encore, mais il va mieux. Décidé à manger un fruit, il se prépare alors à filer vers le marché. Tenu de petit riche oblige. A ses pied, des bottes de cuir noir, un pantalon de lin marron tenu par une épaisse ceinture. Une chemise au col en V recouvert d’une liquette de cuir sûrement onéreuse parachève le tableau du jeune petit riche en vadrouille.

Ainsi, le voilà dehors, les mains jointes dans son dos, en train de profiter des plus belles heures du jour. La place du marché est un lieu assez plaisant, quand on a des œillères et qu’on se concentre sur les belles choses. Les pauvres sont assez communs ici, et il est plus que commun d’être accosté par des mendiants. Il faut alors réfléchir à deux fois avant de donner quelques pièces, faire l’aumône à un attirera les autres, et la situation peut s’envenimer. Koïgan prit donc grand soin de les éviter, slalomant entre les gens en prenant soin de rester tapi dans la foule. Ce n’est pas parce qu’il venait de dérober une véritable petite fortune qu’il devait se permettre de lancer cet argent par les fenêtres après tout.

Les étals du marché furent bientôt en vue, et évidemment, le jeune homme s’y pressa, achetant une pomme, une poire, et quelques raisins qu’il dégusta sur place. Manger acheva la migraine, et tua la gueule de bois, laissant le Petit Prince dérobeur, détrousseur gentilhomme victorieux. Il esquissa un petit sourire, et son regard, qui plus tôt ne cherchait qu’à trouver de quoi se sustenter se teinta de cette lueur joueuse qui l’animait sans arrêt. Il sonda alors la foule, à la recherche de quelques choses d’intéressant.

Il y avait bien quelques bourgeoises, qu’il pensait pouvoir cueillir par de belles paroles, mais les servantes étaient là, et par conséquent, il lui faudrait leurrer plusieurs paires d’yeux s’il devait les voler. Il n’était pas très en forme après sa nuit passé, et ne tenterait donc pas cet exploit. Il continua son analyse, un militaire, grand général sûrement, rasé de prés, si ce n’est sa moustache ridicule. Voler ses boutons de manchette serait une affaire amusante, seulement l’homme était accompagné de quatre gardes. Il fallait bien qu’il l’admette, il n’avait pas de possibilité de larcins.

Son regard défia une nouvelle fois la foule, et s’arrêta sur un joli minois. S’il ne pouvait pas voler, alors il irait converser avec cette personne. Lentement donc, il s’approcha, écouta brièvement la conversation, afin de mieux être en mesure de s’y incruster, parce que oui, c’est précisément ce qu’il comptait faire. Sourire aussi large que possible hissé sur son visage, il se racla doucement la gorge, afin d’attirer l’attention, et une fois inclina poliment la tête, comme l’aurait fait un blasonné bien éduqué.

« Pardonnez mon intrusion, mesdames, mais puisque vous semblez débattre sur les fruit s, je me demandais si par hasard vous pourriez m’aiguiller sur un choix. »

Son sourire se fait plus large, il laisse un petit silence s’imposer, servant aux deux demoiselles un regard, et rajoute donc quelques mots :

« Mon ventre grogne à l’idée d’avaler encore un seul raisin, qu’il soit noir ou blanc, et à part les pommes et poires que viennent acheter nos domestiques, je n’ai rien goutté d’autre, je m’appuie donc sur votre connaissance, certains que l’une de vous serez en mesure de me guider vers un met fruité qui régalerait mes papilles. »
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MessageSujet: Re: Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]   Au marché du jour [pv Koïgan de Volin] EmptyMer 01 Juin 2011, 21:23

- Disons alors une dizaine de ces citrons...

-
J'ai là encore quelques pommes belles... les poires sont finies, hélas...

-
Oui... leur goût mêlé à celui des noix et au fromage en font un met si délicieux...

Un raclement de gorge poli leur fit tourner la tête à toutes deux, dans un bel ensemble, les regards étonnés, puis intéressés se posèrent sur le jeune homme fort bien tourné. La fermière, heureuse d'avoir si belle clientèle, observa les regards envieux de ses concurrents, s'assurant qu'ils voyaient bien, tandis qu'Eléonore se demandait combien elle allait soustraire au béjaune.

Pardonnez mon intrusion, mesdames, mais puisque vous
semblez débattre sur les fruits, je me demandais si par hasard vous
pourriez m’aiguiller sur un choix.
»

-
Noble seigneur, certainement !

s'exclama la marchande, montrant immédiatement le grand choix qu'elle avait de fruits de saisons :

-
j'ai ce qui se fait de mieux : prunes, kiwis et pommes sont de ma ferme...

Elle montra du doigt chacun des fruits en les nommant et continua, certaine de bien vendre :

-
et ici, regardez : j'ai fait venir les premières pêches, des oranges, et même des melons, voyez comme ils sont beaux !

Elle avait quasi crié cette dernière précision. Eléonore observait le bellâtre, se demandant combien il pesait, s'il était suffisamment armé pour une joute en plein jour, le regard voilé par des cils était bien caché et elle donnait l'apparence d'une femme tout à fait comme il faut. La professionnelle laissait son amie lancer la conversation sur quelques points anodins pour reconnaitre les bons fruits, prendre les plus frais, tandis qu'elle détaillait du coin de l'oeil la vêture et la tenue générale du nouveau-venu, épiant chacune de ses réponses, cherchant à percer son niveau social et pécunier, alors que sa main parcourait les pommes et pêches qu'elle rangeait dans de minuscules paniers pour les faire peser, y ajoutant des kiwis et deux oranges. Tout cela était fort bon pour le teint et la douceur de peau.

-
C'est que sans doute, monsieur, le raisin n'est point un fruit de saison et que qui vous l'a vendu vous a volé...

s'amusa Eléonore. La fermière, quant à elle rit aux éclats et s'exclama :

-
C'est qu'à tant vouloir faire l'exotique, Monseigneur se sera lui-même punit !

renchérit la vendeuse. Eléonore se moqua gentiment :

- Si j'étais vous, Monseigneur, j'éviterai tout autre fruit si je ne voulais point finir à passer deux ou trois jours aux lat... enfin, vous voyez...

Elles rirent à couvert toutes deux, et les autres femmes autour d'elles s'y mirent elles aussi : assurément, le pauvre garçon se trouvait railler par toute la gente féminine de cette ville et les commentaires allaient bon train :

-
Comment peut-on vouloir manger du raisin en plein mois de mai !

ah ah ah ah ah ! le rire fut général. Et Eléonore le prit sous son aile :

-
Allons, voyons... ne soyons pas si dure avec ce pauvre jeune homme... regardez plutôt de quels mauvais serviteurs il se trouve environné...

murmures de compassion. Puis, quelques avis fusèrent, se succédant :

- Ils méritent le fouet...
- Assurément !
- Et point de paiement de leurs gages !
-....

Eléonore et la fermière échangèrent un regard entendu et un clin d'oeil échappa à la marchande de quatre saisons.

* Le pauvre... * pensèrent-elles en même temps.
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MessageSujet: Re: Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]   Au marché du jour [pv Koïgan de Volin] EmptyJeu 02 Juin 2011, 18:26

Les railleries, bien que peu méchantes, n’eurent pas raison du sourire niché sur le visage de Koïgan. Mieux, il s’en amusait presque. D’un côté, il passait pour un inculte du fruit, ça c’est un fait indéniable, mais d’un autre, les dames voyaient son visage, et sa réaction, à savoir ce sourire qu’il ne perdait pas, tendrait à le faire passer pour un luron plutôt amical avec qui il n’y a pas à mesurer ses mots sous peine de vexer. Ainsi, il nouerait des liens, de ces liens, il tomberait sur des perles rares, des richesses en tout genre à dérober.
Quoi qu'il en soit, alors que son sourire resté perché, son regard, lui, vint lécher les fruits désignés, dans ce qu’il avait dit, il n’avait pas vraiment menti. Il ne mangeait presque que les fruits qu’il avait cités. Il avait remarqué que les blasons mettaient du raisin sur leurs tables qu’importe la saison, et qu’importe le moment.

« D’où je viens, les repas forgent le système digestif, il faudrait un fruit maudit pour me rendre malade »

Il rétorquait bien entendu sur la douce moquerie de la plus jolie des deux moqueuses, celle qui ne clamait pas haut et fort la bonté de sa marchandise. Celle qui n’était pas marchande, en somme. Son sourire se fit plus large et il lorgna vers les deux demoiselles, avant qu’une nouvelle volée de gloussement n’attire son attention. Les autres demoiselles, oui, il les avait presque oubliés.

Comment peut-on manger du raisin en cette saison avait demandé la marchande de saisons.

« Oh et bien, avec les doigts. »

Il eut un sourire un peu plus large, signe que c’était là, à ses yeux du moins, un trait d’humour, se faire passer pour plus bête qu’il ne l’est. L’autodérision s’avère utile, parfois.

C’est vers ses domestiques finalement que la conversation dévie. Il est tiré d’affaire par la demoiselle au joli minois, celle qui l’a attiré vers ce stand. Il faut dire que pour des yeux pareils, les hommes doivent être prêts à bien des folies, il n’avait donc pas de honte à avoir d’avoir osé l’accoster.

« Les serviteurs ne font que ce qu’on leur demande, vous savez. C’est le maître qui est à blâmer… en l’occurrence moi-même. »

Il s’incline même doucement, comme un criminel noble avouant un crime. Un peu de bonté pour parsemer le tout. Il jugeait, sur l’instant, que sa prestation n’était pas si chaotique. Certes, il avait agi gauchement, en parlant de raisin, une erreur qu’il pensait avoir rattrapé.

« Ni fouet, ni solde retiré pour eux… je ne suis pas esclavagiste, et je n’en serais que plus servi à l’avenir, si je jouais la carte de la violence. »


Il sert à toutes les dames un sourire qu’il veut charmeur, ajoutant, avec une voix rendue un brin plus rauque et plaisante, du moins, il le pensait.

« Et puis… ai-je vraiment l’air d’une personne violente ? »

Trouvant que la réponse allait de soit, il reporta son attention sur la vendeuse, tirant de l’intérieur de sa poche pas mal de pièces.

« Vous semblez, en tout cas, vraiment connaître votre affaire, et nul conseil ne serait meilleur que les vôtres. »

Il tend les pièces vers cette dernière, une belle somme, assurément. Mais en vue de la situation, Koïgan de Volin, le personnage, devait montrer qu’il était riche.

« Mettez-moi quelques échantillons des choses que vous jugez les meilleures sur votre stand… et gardez le surplus de monnaie. »



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MessageSujet: Re: Au marché du jour [pv Koïgan de Volin]   Au marché du jour [pv Koïgan de Volin] EmptyVen 03 Juin 2011, 09:26

Bien vite, Eléonore s'aperçut que le jeune homme n'était pas si pauvre que cela et pouvait fort bien se tirer d'affaire, qui plus est, sans rejeter une quelconque faute sur ses valets, ce qui était remarquable. Etait-il donc si riche qu'il pouvait se permettre d'en avoir plusieurs ? Cependant, l'instinct de la dame la poussait à se méfier tout de même un peu : cet homme était trop beau parleur. Observer les réactions de la paysanne l'aida beaucoup à se rendre compte de l'enjôlement dont il était capable d'user. D'un autre côté, il était vrai que les nobles disposaient en toutes saisons de raisin. Mais même elle le savait ! Et un maître affirmant être plus à blâmer que son valet : çà n'existait pas ! donc, celui-ci n'avait point de serviteur mais se rengorgeait d'une situation dans laquelle il ne s'était JAMAIS trouvé.

* Tout le monde sait que, si l'on autorise les chiens à venir sous la table, c'est pour les accuser d'avoir pété à notre place et le mettre un coup de pied ! *

Pourtant, si Eléonore ne changea pas son regard elle se promit néanmoins de prendre garde. Et puis, il paraissait bien libertin... jamais un Blake ou un autre blasonné ne se serait conduit ainsi ! Donc, il n'était pas noble. Par contre, il était bien habillé. Mais ce pouvait être une couverture pour mieux s'introduire dans les bonnes grâces de plus fortuné que lui... et à cela, une seule raison. Imperceptiblement, la jeune femme redressa le buste en un petit soubresaut de méfiance qu'elle ne put maîtriser :

* Je t'ai percé à jour... mon tout beau... mais rions ensemble ! cela n'est pas interdit ! *

Elle rit donc "de bon coeur" aux remarques bien senties du gentil acheteur et avec la fermière, lui conseilla ceci ou cela...

-
Goûtez donc cette pêche juteuse.... sa peau est si douce, n'est-ce-pas ?

Et la vendeuse de renchérir :

-
Je les fais pousser moi-même !

Il était charmant, trop peut-être, mais sa voix rauque était attirante et chaude. Mettant enfin la main à la poche, il en tira son écot et paya ses achats. Elle semblait bien pleine, cette poche, mais de menue monnaie... Avait-il un autre endroit pour les pièces d'or ? Pendant ce temps, Eléonore ne manquait pas d'afficher visage souriant et avenant : il ne faut jamais perdre un bon client et si celui-ci alliait beauté et richesse, ce n'en serait que mieux !
En choeur, les deux femmes répondirent :

-
Que nenni, monsieur, que nenni ! vous n'êtes pas violent pour deux sous !

et éclatèrent franchement de rire, échangeant des regards entendus... pourquoi diable le précisait-il ? devait-il se justifier de quelques baffes envoyées à une servante ? Avoir ainsi déclaré cela de concert fit encore davantage rire les deux amies. En tout cas, il ne semblait pas compter... Quand il eut acheté ses fruits, et Eléonore les siens, elle salua la fermière et elles promirent de se revoir bientôt, et s'éloigna d'un pas lent, espérant bien être rattrapée, bien qu'ayant salué le jeune homme d'un "au-revoir" tout à fait digne.
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