Eeva ; “Tombé du ciel, rebelle aux louanges, chassé par les anges

“EEVA LANGENBERG„

Tes doigts jouent, tirent & s'étirent le long de la harpe. Tes yeux clos, tes cheveux blonds qui tombent en cascade délicate sur tes épaules, tu te laisse emporter par l'air de la musique. Tu la goute, la transpose, la mord, avide & tu aime ce qui transpire de l'air que tu joue. Tu aime autant cette musique, que ta propre famille, les Langenberg. Tu aime cet air comme les consonances douces & sensuels de tes prénoms ; Eeva, Blanche. Ses prénoms si féminins, si délicat, comme une rose qui étire ses pétales. Les prénoms d'une dame blasonnée qui ont ravis ta mère, alors que jusqu'à ta naissance, elle n'avait engendrée que des fils. Tu as été la fierté de ta mère ce jour d’Été de l'An 5, du Deuxième âge, à Cathairfál . Tu as été sa petite princesse, sa fifille. Tu as été chouchoutée, au milieu de tous ses garçons. Il y a de cela 25 ans, ta mère t'a accueillie comme une reine. Il n'en est plus rien aujourd'hui, tu n'es plus ni princesse, ni reine, ni fifille de ta mère, tu es un vilain caneton par tes dons. En effet, tu es Dessinatrice, l'unique dessinatrice de ta famille. Néanmoins, tu cache ses dons malgré ton apprentissage & ton voyage lointain jusqu'à la demeure de ton peuple. Pour tous, tu n'es qu'une Blasonnée, une enfant de la famille Langenberg, la toute récente fiancée de Dreann Aronwë. une harpiste & une cantatrice de renom, qui charme les cœurs & les âmes d'une voix claire, pure, fragile. Tu conte des histoires, des chants & on t'écoute, silencieux, rêveur. Tu es une douceur face à ce monde terriblement hostile. Tellement différente de tes frères comme Eoaras, qui est un chevalier, alors que toi, tu lutte avec ta douceur. Tu lutte pour tes croyances, pour ce en quoi tu as jurée fidélité, comme en la Déesse Eydis, en ta propre famille, en tes frères, en la justice, en toi, qui est déjà si meurtrie & plus largement, tu voue une loyauté sans borne au Roi. Et tu reste fidèle. Comme à ta représentation, qui est celle de la sublime & magnifique Scarlett Johansson.

(c) Fanpop pour les icons; Cyrine pour la bann'; & Caprice pour l'inspiration des codes.

“INASMIR & SES QUESTIONS„

⊰ tes pensées envers le Roi ; On dit souvent que d'une famille à une autre des valeurs sont transmises, mises en valeur & inculqués avec plus de force qu'il est nécessaire. On dit aussi que nous sommes la reproduction de nos parents, par le caractère, les choix, l'allure & toutes sortes de choses. Et en effet, tu es fidèle à ce que tes parents t'ont inculqués Eeva. Fidèle à cette loyauté donné aux Rois de Lanriel qu'ont accordés tes ancêtres, il y a des siècles avant ton petit être, aux Hardansson. Et d'aussi loin que tu t'en souvienne, tu as toujours crue en cette famille royale, discrédité, affaiblie au temps du père du Roi actuel. Tu as toujours placé une confiance énorme dans les mains de ton souverain, si il te le demanderait tu placerais surement ta vie entre ses mains, sans aucune hésitation. Tu vois ce qu'il fait & tu apprécie ses efforts pour son peuple, pour vous, sa justice. Tu loue ses qualités, admire son jugement. Hardansson est un bon souverain, à tes yeux. Il est à l'écoute, serviable, agréable. Il est juste & équitable dans chaque décision, tente de contenter un peuple qu'il a en affection. Et, tu comprends le fardeau d'une couronne quand chaque décision compte, quand chaque vie en Lanriel est chargé sur les épaules d'un seul homme. Tu es admirative de ses décisions avisées & pesées. Tu le prends en exemple & tu aimerais avoir la moitié de sa force, la moitié de cette amour qu'on lui. Tu es fidèle à Arsenios, pas pour ta famille, pas parce que c'est dans l'ordre des choses. Pour toi-même. Pour ce toi qui soutiens le pouvoir en place & qui n'hésiterait pas un instant à se sacrifier pour ce souverain. Depuis gamine, tu aurais adorée l' avoir comme père. Tu aurais adorée être à la place de ta future souveraine. Pourtant tu n'es pas de ta princesse. Non, tu admire cet amour que tu n'as jamais pu avoir avec ton père & tu espère pouvoir aimer tes futurs enfants comme ça. Tu espère être à la hauteur de ton Roi. Tu espère mériter ce Roi, un jour. Pourtant tu es consciente qu'Arsenios n'a pas toujours pris de bonne décision. Tu es consciente de ses failles, tu sais qu'il y a l'homme derrière le monarque, mais rien n'empêche à ton cœur d'apprécier & de vouloir te montrer digne de ce Roi. Après tout, tout le monde a le droit de faire des erreurs, non?

⊰ tes pensées envers les Dieux ; uc

⊰ tes pensées envers Inasmir; uc

⊰ tes pensées envers la Chute du Bouclier ; uc

⊰ tes pensées envers ton unicité; uc

⊰ tes pensées envers tes goûts ; uc

⊰ tes pensées envers tes désirs; uc

⊰ tes pensées envers les autres ; uc

(c) Fanpop pour les icons; Lellia pour la bann'; & Caprice pour l'inspiration des codes.

“HISTOIRE„

prélude ; we are a family

Nom de famille ; Langenberg. Dynastie ; Pure, aucun sang de roturier. Statut ; Blasonné, riche & influent. Fidélité ; Roi & Eydis. Source de revenus ; Monopole des métaux & garant des fermes-prisons. A la tête de la famille ; Lord Eydren Langenberg. Héritiers mâle légitime ; Elon, Edern, Eoaras, Edwin. Fille de la maison ; Eeva. Devise ; Le fer pour arme, le sang pour cœur. Date d'apparition ; Inconnue, on estime que la lignée est aussi vieille que la mise en place des Hardansson sur le trône. Lieux de vie ; Demeure des Langenberg, non loin de la capitale.

◊◊◊

“On raconte des histoires de famille, on y glisse des secrets, des mots. Mais on oublie que comme une histoire, une famille a un commencement. Contrairement aux légendes, une famille n'est pas issue du vide, du néant. Elle n'est pas un morceau de lumière dans la tremblante obscurité des ténèbres. Elle n'a pas apporté chaleur & douceur, ni bonté envers un peuple. Cette famille est une famille. Une parmi tant d'autre. Elle a juste eu un facteur chance plus important que celle à côté, elle a juste su tiré son épingle du jeu. Nous sommes de cette famille. Nous sommes là, aujourd'hui parce que nous avons eu cette chance. Nous sommes à l'image de notre blason. Nous sommes à l'image de ce que nous renvoyons. Un serpent qui s'enroule, agile, rusé, froid, mécanique, c'est ce qui nous a, je pense, sauver. C'est notre facteur chance, en plus. Ce serpent, c'est nous. Nous sommes un nid de serpent. Et ne nous croyez pas inoffensif, nous avons des crocs c'est pour les planter & vous infectez notre poison. Nous n'hésiterons pas, pourvue que la chance & la ruse nous tiennent chauds.

LORD EYDREN LANGENBERG ; MEMBRE & CHEF DES LANGENBERG.„

“Étrange famille de blasonnée, que voilà. Cela ne vous dérange pas cette aura de mystère qui se dégage d'eux & qui pourtant laisse apercevoir une certaine pureté dans tous leur geste, comme dans leur apparence avec cette blondeur si typique de cette famille & ce bleu froid, mais magnétique qui accroche la rétine pour la sublimer? Non ? Ils sont pourtant fourbes & tant de rumeurs trainent sur eux. On prétend qu'ils ont fait ami-ami avec les Héritiers – ce dont je doute fort. Mais si sont leurs faux airs d'anges blonds, il y avait un mal plus grand? Une sorte de douceur au cœur empoisonné, une parole tendre pour un poignard enfoncé en plein cœur? N'y aurait-il pas là une arme du malin? Surement pas! La pureté se voit en eux ou du moins dans leur apparence. Eydis ne nous aurait-elle pas abusé à ce point, n'est-ce pas?
- Je pense comme vous, mon ami. Eydis n'aurait pas donné une arme contre elle-même si les Langenberg s'étaient avérés ennemie de ses desseins, ce serait absurde. La déesse n'est pas masochiste. De plus, je crois au bien de cette famille. Je crois malgré les taches d'ombres sur leur histoire, qu'ils ne veulent que le bien de la couronne, comme bon nombre d’entre nous. Qui pourrait voir du mal, à l'instrument de notre bonheur? La couronne est un avantage non négligeable pour eux ! N'oubliez pas que ce sont eux qui ont importés le métal qui a servi pour faire votre épée. N'oubliez pas, non plus, que ce sont à eux qu'on demande en premier pour fabriquer armes & armures pour les soldats qui nous défendent sur les remparts. Et là est leur plus grand profit & leur source de revenus.
- N'oubliez pas non plus, qu'on leur a imposé la gestion des fermes-prisons. Et il voit ça comme une plaie en plus, un gouffre pour leur si grande fortune. Ils en ont, certes, fait un avantage, mais quand le Roi a donné au père de Lord Eydren cette « fonction », j'ai crue qu'il allait lui sauter à la gorge malgré toutes ses manières. Cela pourrait être l'objet d'un détournement envers la Déesse.
- Vous oubliez, néanmoins, que les fermes-prisons ne sont plus un gouffre pour eux. Au contraire, ils s'enrichissent. Ils en ont fait une de leur force. [...] Et n'est-ce pas, là, une étrange farce de la part de ses Langenberg?

DISCUSSION ENTRE DEUX BLASONNÉS.„

“Je ne les aime pas. Comme tous ceux d'en haut. Mais eux, c'est différent, je les hais, vraiment. Eux & leur maudite descendance ! Vous vous rendez compte que j'ai eu le malheur de gratter à leur porte pour l'hospitalité, une miche de pain & une nuit dans le foin avec les chevaux & qu'ils m'ont simplement jetés! Eux qu'ont dit si bon & gentil envers autrui, ils ont jetés une simple sorcière de troisième ordre à la porte parce qu'elle a eu le malheur de montrer à un de leurs gamins un don de pacotille qui empêchait le môme de chialer. Quand la dame de la maison a vue ça, elle a hurlée & m'a couvert d'insultes plus imaginatives, les unes que les autres. Un homme est arrivé & m'a jeté dehors en me couvrant de je ne sais trop quoi pour me chasser. J'ai déguerpie comme un lapin. En jurant de me venger de cet exil forcé. Il n'avait pas le droit après tout ! Il n'avait aucunement le droit de me jeter après m'avoir acceuillie! Je n'avais rien fait de mal en plus ! Tant pis, je me vengerai, quitte à attendre 10/15/20 ans. La vengeance est un plat qui se mange froid, après tout.

SORCIÈRE DU TROISIÈME ORDRE ; ROTURIÈRE. „

◊◊◊

“Apparu pour certains en même temps qu'Hardan d'Argent pour certains, la famille Langenberg occupe sa place au soleil, de nos jours, & ne compte pas céder facilement ce qu'elle s'est construit & tient à rester campée sur ses positions. Ainsi, par la force ou par des pactes, les Langenberg ont sus conserver un monopole contraignant sur les métaux, ce sont eux les premiers exportateurs de fer, d'argent, d'or. Sans eux pas d'armes, ni d'armure. Sans eux une armée est destiné à se battre les fesses à l'air avec des bouts de bois & des pierres. . Ainsi, les Langenberg jettent sur les marchés leurs métaux qui sont bien entendus consommés & c'est ce qui a fait leur si grande richesse. Ils ont le monopole d'un besoin nécessaire pour tous Lanriel. Ils ont sus misés sur les bons chevaux & les plus prévisibles. Ils ont créés une valeur sûre à travers le monde & sont la dépendance de certains. Car sans consommateur, pas de vendeur. Et ça, les Langenberg l'ont très bien compris, même si ils sont prudent. Ce ne sont pas des aventuriers, ni des prompt, ils mesurent tout, analysent, jugent la bête avant de se l'approprier. Ils sont extrêmement prudent, ils n'attaquent jamais sans avoir pesé le pour & le contre, les pertes possibles. Comme ils ont tendance à planter un couteau dans le dos de ceux qui viennent s'imposer sur leur marché. En effet, on constate rapidement que les petits concurrents des Langenbergs sont rapidement aspirés par cette famille ou bien disparaisse dans des situations mystérieuses. Ses blasonnés détestent la concurrence, ils l'écrasent ou la sucent jusqu'à la moelle, à vous de choisir si vous préférez leur venin rapide & fougue ou bien d'être mangé & de demeurer pendant des années dans leurs entrailles avant de périr. A vous de choisir.

En réalité, ils ont à l'image de leur blason. Ils sont serpents pour leur ennemis, ils sont là, les mains sur votre cou pour vous étouffer. Mais personne ne le dit vraiment. Personne ne voit forcément leurs mains tachés de sang. Personne ne voit ce qu'ils sont vraiment car derrière les ténèbres, les mystères de la famille, les rumeurs & l'odeur de sang, il y a ses gueules d'anges. Il y a un physique innocent, auquel on donne Eydis sans confession. Une apparence atypique avec une peau aussi pâle qu'une neige qui tombe du ciel, des yeux bleus métalliques, puissants, révélateurs & pourtant gelé & une cascade de cheveux blonds, décuplé par une fragilité tendre inspiré par des mouvements doux & tendre des corps frêles des Langenbergs. Il se dégage de la pureté, de la chasteté, des douceurs dans leurs yeux. Ils ont une douceur des plus beaux paysages. Et c'est là le plus beau coup d'Eydis, leur pureté c'est leur arme. On les imagine incapable de tout, incapable de mordre, de cracher leur venin. Et on oublie leur symbole: Le serpent. Certes blanc, mais terriblement vil & rusé. Leur apparence n'est qu'une façade, un gant de velours pour une poigne de fer & de gel. Car, ne vous fiez pas aux apparences douces, les Langenberg ont des cœur de pierre, ce ne sont que des glaçons froids. Enfin, pour la plupart. Ils arrivent souvent que certains se détachent de ce modèle de froideur & de fausse pureté. Mais les brebis galeuses sont souvent ramenés vers le troupeau, il y a peu de déviation.

Tout est préparé avant votre naissance dans cette famille. Pas de changement de chemins possibles ici, vous êtes réglés comme un automate. On a choisit pour vous. Et vous vous pliez à la volonté, au modèle de la famille. Parce que c'est facile & les Langenberg aiment la normalité. Ils la prônent même. Ne voyant qu'elle, la vénérant dans toute son étendue. Car il est bien connu qu'en étant différent, on finit seul. Or, ils le savent, l'union fait la force. Leur union familiale est leur force. Singulier depuis des siècles, ils ont développés leur propre modèle de normalité & leur peuple est normale pour eux. Les autres, ce ne sont qu'abominations, expérience ratée par la Déesse en personne. Ils haïssent & vomissent sur le nom des peuples magiques, décidant d'en faire une monstruosité parmi les monstruosités. Dessinateurs, Devins, Dragonniers, Inquisitrices & Sorciers ne sont que mauvaises herbes qui doivent être déracinés jusqu'au plant. Ils ne doivent pas respirer le même air qu'eux, ce sont des animaux & ses animaux ne doivent pas les frôler. Et les Langenbergs avouent mal cette face d'eux qui est la plus repoussante, c'est la racisme magique. Un racisme à fleur de peau qui choque & désarme, qui enfonce un poignard dans le cœur. Mais, c'est ainsi. Les Langenbergs sont racistes & ce depuis le règne du sorcier Halden, lors de la première ère du deuxième âge.

En effet, durant ses 10 ans de règne de sorcellerie. Les Langenbergs ont été profondément marqués & les séquelles ont été irréversibles. Cette haine s'est transporté de génération en génération, oubliant la source & le mal comme en ses temps. Mais la haine est resté un poison au cœur de cette famille & elle tient réchauffé ses membres. On ignore pourquoi. On ignore si cette haine aura un jour une fin. Mais depuis, les Langenberg ne supportent plus une créature magique en leur présence. C'est devenu une véritable plaie de les supporter, une torture pour eux. Pourtant, on en fait aucun étalage de violence envers la magie & ses représentants par eux. Ils savent se montrer discret ou bien peut-être qu'ils ont trouvés leur échappatoire avec les fermes-prisons? Nul ne le sait.

Fatalement, les Langenberg surveillent leurs enfants, prenant garde à leur normalité & que leur chemin soit bien respecté. Ici, les fils mâles ont droit à l'héritage, les filles non. Pas qu'elle soit inutile, mais leur rôle est toute autre. Elles doivent être femme, apprendre à plaire, à divertir, à sourire. Ce sont des femmes & elles sont l'atout de charme & de diplomatie de la famille. Ainsi de grands mariages sont souvent préparés & honorés pour le sexe faible de cette famille. Elles doivent obéissance & fidélité à leur famille, mais pour les Langenberg, elles doivent couvrir le nom de gloire & d'argent, au même titre que leurs frères. Mais le font d'une autre manière & on compte nombre d'alliance solides conclues & basées sur des mariages somptueux pour la famille Langenberg. Les filles sont certes des bêtes au marché du mariage, mais elles sont les plus belles, les plus raffinés & leur mari doivent être à la hauteur. Les hommes, eux, sont souvent prédestinés à leur devoir soit vers la gestion des terres & du marché monopolisé par les Langenbergs, soit vers une carrière militaire, soit en tant que représentant dans les fermes-prisons. Les hommes ont des activités d'hommes & on préféra mille fois être un homme au cœur des Langenbergs. Vous tirez plus d'importance de votre statut de mâle, vous êtes le porteur des couleurs de la famille & vous rendez plus honneur que mille filles. Vous êtes après tout ceux qui porteront le nom de cette famille après le Lord en place. Vous êtes l'avenir.

Les Langenbergs sont donc deux faces d'une même pièce l'une sombre & gelé, l'autre douce & lumineuse. Ce sont des visages qui se déguisent & qui se chassent. A vous de choisir celui qui vous plaira. Car vous plaire est ce qu'il plaira à la famille. Après tout le sang pour cœur n'est pas un hasard, la famille est plus grande que tout, elle est vous & vous êtes elle. Le fer pour arme est lui le secteur d'activité & de ressources principale de la famille, pas de fer, pas d'arme. Ils sont donc maîtres, parmi d'autres & ils jouent de leur arme comme une épée de Damoclès. Mais n'oubliez pas, ce sont deux faces d'une même pièce. Les apparences sont leur jeux, ils aiment vous tromper, vous manipuler, jouer de vous.

Alors jouez avec eux.

PAGE DÉCHIRÉE D'UN MANUSCRIT ANONYME . „

chapitre 01 ; amour à mère.

Elon observait sa mère. Le garçonnet avait 5 ans à peine & il se tenait solidement sur ses petites jambes, plantant ses doigt dans la terre d'un pot ou reposait de magnifique hortensia. Ils avaient fleuris, il y a peu de temps & leur bouton floral de couleur rose, rouge & bleu libéraient des senteurs épicées, douces, tendres qui lui rappelait le parfum exquis de sa mère. Cette dernière, délicieuse créature de l’Été, affichait un ventre rond & bientôt à terme, elle semblait heureuse, épanouie, même si courbée, elle ratissait la terre comme une paysanne. Mais ce n'était pas un travail de paysanne pour l'enfant, c'était le plus beau travail du monde. Sa mère façonnait les plantes, les faisait pousser par ses soins, leur donnait un amour dont il était parfaitement jaloux, mais qu'il ne pouvait qu'admirer, rêveur. Il l'observait, curieux comme un gosse, planter ses mains fines & délicates dans la terre, pour l'enlever doucement, comme si elle s'excusait mille fois d'une simple caresse contre le sol d'enlever la terre à sa mère. Elle puisait ensuite dans un petit bocal des graines & les dispersaient dans la masse brune & féconde. Elle refermait ensuite le passage & arrosait délicatement l'objet de son travail. Et c'est émerveillé que l'enfant détailla la tâche dans son esprit, goutant à chaque geste lent que sa mère exécutait, à chaque caresse qu'elle prodiguait à la terre, l'imaginant sur son visage poupin & délicat. Il sentait, sans que ses gestes lui soit destiné, la fraicheur de sa peau pâle sur la sienne & la tendresse de sa mère. Une tendresse douce qui le mettait à fleur de peau à chaque instant. Elon aimait sa mère. Il l'aimait peut-être trop, que sais-je?

Mais quand sa mère se releva, laissant pendre sa robe de laine blanche tomber sur elle & épouser la forme ronde du ventre. Elon sentit une boule, une boule monstrueuse.La boule remonta & le prit à la gorge d'une main ferme & posé, appliquant dans sa gorge le poison de la jalousie. L'enfant était jaloux. Jaloux de ce ventre qui mettait sa mère & son père en émoi, il serrait les dents depuis des mois, observant l'objet de sa jalousie alourdir sa mère, gonfler sa peau & déformer le ventre contre lequel il aimait se reposer quand sa mère lui lisait des histoires sous le grand peuplier qui étendait ses branches au-dessus de sa tête. Il sentait que l'être qui grandissait dans la prison de chair qu'était sa mère allait lui voler sa place, lui prendre ses jouets. Et il avait pensé de nombreuses fois à cueillir le fruit empoisonné de cette plante pour mettre fin à cet être qui se développait dans sa mère, ainsi il serait toujours le préféré, mais non, il n'avait pas pu. Le sourire de sa mère en disait long sur son état de bonheur parfait & les mains de son père sur ce ventre étaient une bénédiction. Il ne pouvait pas. Alors il acceptait de s'éloigner, de l'observer en cachette & d'observer ce petit frère qui grandissait depuis plusieurs mois dans ce ventre. Il acceptait, se jurant de se venger plus tard de cet être qui lui prenait sa mère. Il redeviendrait le préféré quand sa mère ne serait plus ralentie par ce frère de malheur. Il n'y avait que cette option pour le petit garçon.

« Elon, mon chéri, tu devrais cesser de fausser compagnie à ton précepteur. Ton père ne va pas être content, mon ange. », claironna la douce voix de sa mère dans les oreilles du petit. Il ne l'avait pas vu s'approcher, écarter doucement les hortensias, pencher le buste & son ventre énorme vers lui. Mais le visage & le regard bleu de sa mère suffit à lui rendre l'ombre d'un sourire. « Oui, maman, mais tu sais que j'aime te voir faire pousser les fleurs. Dis, maman, on pourrait couper une de ses jolies fleurs & la mettre dans la chambre de p'tit frère? Je suis sûr qu'il aimerait & qu'ainsi tu aurais moins mal ! » déclara le garçonnet qui ne voulait que la délivrance de sa mère. Cette dernière sourit & cueillit une hortensia rouge sang. Il trouvait la couleur exquise en glissant les doigts dans la main de sa mère pour revenir à l'intérieur de la demeure des Langenberg. Sur le chemin, il ne remarqua pas que sa mère souffrait, peinait à monter l'escalier de pierre qui menait à la maison, Elon était absorbée par ce rouge vif qui transpirait de l'hortensia. Et quand sa mère arriva à la porte, il remarqua sa robe humide, la sueur qui perlait sur sa trempe, elle serrait les dents. Il ouvrit la porte violemment & hurla. Une servante accourut, elle renâcla comme un cheval & sourit en soufflant : « Du calme, p'tit homme, ta mère vient de perdre les eaux, le travail a commencé. Aide moi à la mener à sa chambre. ».

Elon n'était pas rassuré. Sa mère venait de perdre ses eaux. Cela signifiait-il qu'elle se desséchait comme un vieux pruneau pour l'être en elle & qu'elle allait souffrir très fort? Il n'eut pas le temps de le voir. Il fut chassé de la chambre quand la sage-femme & la guérisseuse arrivèrent. Il avait beau hurler, gratter contre la porte. Personne ne lui ouvrait. Il ne pouvait qu'entendre les cris de sa mère. Il ne pouvait qu'assister à souffrance à travers une porte. Cela lui était insupportable. Sa mère adorée souffrait pour son engeance de frère. Il n'aimait pas l'être qu'elle portait. Il ne l'aimait pas car il était responsable de ses cris, de son impuissance, de ses pleurs.

◊◊◊

« Elon, viens voir, mon petit. ». Le garçonnet s'approcha, détendant chaque muscles de son corps pour se glisser lentement, vers le lit qui accueillait sa mère & son père qui tenaient deux paquets enveloppés soigneusement dans du linge. L'un était plus petit que l'autre. Et il s'arrêta instinctivement à l'autre bout du lit. « Viens plus près, tu ne peux pas voir ton frère & ta sœur à cette distance. », Elon entendit le gazouillement d'un des paquets & raide comme un i, il s’avança plus prés rejoignant son père. Ses sens lui hurlait de prendre ses jambes à son cou & de fuir les paquets ou de les faire tomber des bras de ses parents. Cela faisait des heures que le travail était finit, qu'il avait entendu des pleurs & son père se précipiter à l'intérieur, inquiet mais heureux. Il avait observé la porte se refermer sur lui. Il n'avait pas le droit d'entrer. Mais il avait pu voir les servantes de la maisonnée d'effiler devant ses yeux de gamin, portant des linges blancs & en sortir avec des linges rouge sang, rouge hortensia. Il avait frissonné, sentant qu'il détestait maintenant cette couleur. Il avait attendu & maintenant il ne rêvait que de fuir. Mais il avançait au milieu des bougies, s'arrêtant au côté de son père pour contempler le bambin qu'il tenait dans ses bras, si petit, si fragile, si laid. Le bébé était fripé & avait les yeux clos, il n'avait rien de beau & ne lui inspirait qu'un dégout profond. Il se pencha sur l'enfant, se demandant si il devait le faire tomber ou pas. Si il devait accepter ou pas. Son père souffla d'une voix rauque « C'est ta sœur, Eeva & la jumelle de ton frère Edern. Ne la trouve-tu pas jolie? Et n'est-ce pas un miracle que nous ayons eu deux enfants au lieu d'un? ». Elon se crispa. Cette fille avait fait souffrir sa mère, cette fille ne pouvait pas jouer avec lui, était ridiculement petite & laide. Elle avait fait saigner sa mère, lui avait prit une place qu'il sentait à jamais envolée. Cette Eeva ne méritait pas d'être sa sœur. Elle n'était pas sa sœur. Jamais elle ne le serait. Il releva un regard farouche sur son père & hurla «  Ce n'est pas ma sœur! Renvoyer la à Eydis, je n'en veux pas! Je n'en veux pas. Ce n'est pas ma sœur, ce ne le sera jamais! ». Elon détestait cette fille. Elon n'avait pas de sœur, jamais.

◊◊◊

Lord Eydren Langenberg & son épouse,

Ont l'honneur de vous annoncer la naissance de leurs faux jumeaux de sexe masculin & féminin, nommés Edren & Eeva Langenberg. Nous vous prions ainsi de venir le 24 Été pour admirer les deux bambins sur les terres de la famille Langenberg. En ce jour de grande joie, que Lord Langenberg souhaite partager un banquet sera organisé pour fêter la naissance de son second héritier & de sa première fille. Ainsi festivité, promesse de nourriture, de vin, d'alliances entre famille seront la bienvenue pour accueillir les deux nouveaux Langenberg. Les enfants seront également exhibés & le petit Elon montré pour la seconde fois dans les grandes sphères blasonnés.

Nous vous espérons nombreux au rendez-vous.
Lord Eydren Langenberg & son épouse.

◊◊◊

“Ma soeur,

Je t'écris depuis la maison de notre père. Cette missive arrivera, surement, en retard par rapport à mes habitudes, mais je reviens d'une soirée agitée du domaine des Langenberg. Tu sais cette famille? Oui,celle que vise notre père.uc

◊◊◊

« Tiens-toi droite, Eeva. Cesse de renifler & d'avoir ce regard triste, ce n'est pas avec ses yeux d'enfant battue que tu parviendras à plaire à des hommes que ton père choisira de te faire rencontrer. Oh ! Et regarde moi dans quel état est ta robe ! Une noble de ton rang ne peut se permettre des tâches de miel sur sa robe, ni aucune fantaisie. Imagine un peu te présenter à la table de la reine dans cet état? N'a-t-on pas idée? [...] Respire par le nez, Eeva! Sois une lady au nom d'Eydis ! », râla la mère d'une enfant blonde comme le blés aux yeux azurs & doux. C'était encore une énième remontrance, un éniéme coup porté à la confiance de la fillette qui faisait tout pour satisfaire les caprices de sa génitrice, s'appliquant à ne jamais froisser sa petite robe, à manger dignement & élègament, à avoir toujours els cheveux impecables. L'enfant subissait, apprenait & appliquait du mieux qu'elle pouvait ce que sa mère lui demandait chaque jour, un peu plus. Mais l'instruction de sa génitrice était bien trop rigide, le protocole que la gamine avalait chaque jours la gavait comme une oie, en plus des différentes disciplines qu'on lui instruisait pour être parfaite, pour être digne de cette famille si puissante & si bonne qui l'avait créée & qui continuais de la façonner pour tenir le rôle qui dans bien longtemps lui reviendrait de droit. Le rôle de sa vie & que sa propre mère tenait dans la plus profonde estime qui soit ; Le rôle d'une épouse blasonnée de riche famille.
uc

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“FAY„

Eh, eh, eh, et oui, toujours la même nana au rendez-vous, je reste Fay ou, maintenant, celle qui a changée de perso. Oui, j'abandonne Czes' pour jouer mon Eeva. J’espère que vous aimerez Eeva, autant que je l'aime & qu'elle m'inspire. <3 J'ai, aujourd'hui, 17 ans révolu. Et je suis toujours une fille aux dernières nouvelles. Comment est-ce que j'ai trouvée le fo'? Je ne sais plus. Bon, je pense que pour conclure, je ne peux que vous avertir toujours des même problèmes : ma dyslexie & une excuse encore pour tous ceux qui avait un lien avec Czes'. Encore pardon. Et une pensée pour Jul' & Tanith & aussi pour Dreann, adorable & merci de m'avoir confiée le rôle de ta fiancée.

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