Cyan Soleren - double

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Par le nom que je porte, Cyan Soleren Par mon lieu de naissance, Perllan Mon âge, 27 ans La personne que je suis : singulier Et les responsabilités qui vont avec : métier libre, il peut avoir repris l'élevage de chevaux familial comme avoir choisi une autre voie (au grand désespoir de leurs parents) J'ai voué ma loyauté indéfectible à ceux qui méritent le nom de proches Miroir, mon beau miroir James Mac Avoy

Les deux personnages étant jumeaux, une lecture de ma fiche s'impose (hop, elle est par là). Cyan est, on s'en doute, un personnage important à mes yeux. Cela ne veut pas dire que je compte mettre une terrible pression sur les épaules du joueur/de la joueuse qui voudrait l'incarner. J'espère juste que le prédéfini sera attractif et donnera envie d'être joué. Concernant les liens, je pense que la ressemblance entre les deux frères peut donner une piste évidente pour établir plusieurs relations avec des personnages. Je n'impose rien de plus que l'histoire (encore qu'elle puisse "s'arranger") et les liens avec Lundre et Rhewen qui coulent de source, malgré le pavé d'explications qui va suivre, Cyan est un personnage assez libre et je ne me transformerais pas en dragon pourfendeur si on ne le fait pas évoluer comme j'aurais pu y penser. Bien sûr, s'il y a des questions ce sera avec plaisir.


De l'ambition à revendre et des idées plein la tête, Cyan s'est toujours fait la promesse d'aller loin. Né dans une famille d'éleveurs de chevaux à Perllan, le jeune homme a compris que ce schéma tout tracé ne lui conviendrait pas, et que la concurrence que l'on espérait voir entre son frère et lui pour savoir qui reprendrait l'affaire familiale se heurterait bien vite à un rejet formel. Qu'on se le dise, Cyan Soleren est un esprit libre !
Explorateur dans l'âme, il n'a pas manqué de faire les quatre cents coups en compagnie de son frère lorsqu'ils étaient enfants et il préfère apprendre sur le terrain aux ennuyeuses leçons que leurs parents leur ont prodigué. L'aîné des frères Soleren, ou tout du moins celui qu'ils considèrent ainsi, tient à être autodidacte et ne devoir ses réussites qu'à lui-même et peut-être le soutien de ses proches. A l'âge de dix-neuf ans, il s'est décidé à entraîner son frère dans une lubie plus conséquente que leurs jeux enfantins. Direction la cavalerie du Roi ! Cyan ne se trompa pas sur le choix du régiment, ayant passé leur enfance à s'occuper des chevaux de l'élevage familial ils n'eurent aucun mal à s'intégrer. Il se fourvoya malheureusement sur les compétences de son jumeau. Incapable de s'en prendre à un autre être vivant, Cyan vit avec effroi son cher frère se révéler incapable de lever son arme contre l'Arachné qu'ils auraient du chasser. Lundre fut blessé superficiellement, quelques soins atténuent bien vite une douleur physique. Cyan mit des mois à s'en remettre, se jugeant incapable de n'avoir pas su le protéger, insensible de ne pas s'être demandé si son jumeau pourrait être un bon soldat, piètre et frère et bien mauvais cavalier. Que leur sœur aînée, Laryma, tente de le rassurer ne changea pas grand-chose. Il revit ses ambitions à la baisse, abandonna l'idée de faire une carrière militaire en récoltant les honneurs sous l'œil attentif et concerné de Lundre qui l'aurait accompagné. Le départ de ce dernier fut bien mal accepté par Cyan : quelle était encore cette lubie follement dangereuse qui allait les séparer ? Bien qu'il ne l'ait jamais reconnu, Cyan s'est surtout inquiété de la manière dont son frère lui reviendrait changé. Sans doute plus autonome, plus indépendant, en somme moins désireux de sa présence. Mais il n'aurait pas échangé les rôles. Des deux, il était le meneur. Il n'avait pas à avoir ce genre de doutes. C'était Lundre qui posait les questions, qui s'angoissait d'ordinaire d'une séparation. Si Lundre ne s'inquiétait guère, Cyan devait en faire bien autant, et le pousser d'ailleurs à réaliser ce rêve. L'aîné eut bien du mal à conserver ce rôle qu'il s'était crée et regretta de ne pas pouvoir imposer un refus ferme à son frère. Il n'y a que les oiseaux que l'on peut retenir de force, et encore ... Durant cette absence, la vie n’a pas été tendre avec Cyan qui a du faire face à la disparition de Laryma, quand son jumeau était à l’autre bout de Lanriel. L’aîné qui n’avait eu que le côté rassurant et agréable des choses lorsqu’il lui arrivait de veiller quelques heures sur sa nièce Rhewen a vite déchanté. De cette déprime passagère, il n’a tenu mot à personne, et s’est arrangé pour la faire disparaître avant qu’elle ne soit flagrante pour d’autres.
Lundre revenu, leur relation est redevenue ce qu'elle était. Si les pouvoirs de son jumeau se sont faits plus présents, Cyan ne s'en formalise guère. Il n'y a qu'une chose qui le chiffonne, il lui sembler que son frère a de bien mauvaises fréquentations ... Devrait-il s'en mêler ?

Lundre Soleren Dire que les jumeaux Soleren ont gardé de bonnes relations seraient un euphémisme. Les années ont passé mais les deux frères ne sont pas parvenus à s'écarter tout à fait l'un de l'autre comme leur âge aurait du le permettre. Disons-le simplement : ils n'en ont pas envie. Bien évidemment chacun a fait sa vie, ils ne travaillent pas ensemble, ne fréquentent pour ainsi dire pour les mêmes personnes ... De leurs tendres années, il ne reste que bien peu de choses. La chute du Bouclier a mis fin à leurs chevauchées crépusculaires, les pouvoirs de Lundre ont crée une distance sourde dont ils ne parlent pas. Mais aucun des deux n'est prêt à tirer un trait sur cette gémellité qu'ils savent précieuse. Les jumeaux continuent de se retrouver autant que possible et de retrouver leurs travers enfantins, instaurant une distance entre eux et les autres au moyen d'anecdotes dont eux seuls peuvent se souvenir lorsqu'ils cherchent à se débarrasser de quelqu'un, ne cessant de donner un avis sur les fréquentations de l'autre et allant parler en privé à toute personne susceptible de blesser l'autre, se retrouvant dans la maison familiale et dans la chambre de leur enfance pour parler le soir avant de s'endormir.

Rhewen Faynn Bien qu'ils se soient toujours assez peu côtoyés, Rhewen a toujours apprécié les visites surprises de son oncle. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter, même pas la mauvaise humeur de Kawyr ! Toujours plus audacieux, il réussissait à faire rire sa sœur et sa nièce tout en enrageant son beau frère. Mais ces belles années prirent fin à la chute du Bouclier . Tout n'était que panique et ruine. Dans ce chaos, les visites de Cyan diminuèrent pour ne plus être un vague souvenir des temps heureux. Malgré quelques rencontres fortuites avec sa nièce, Cyan ignore tout des méfaits de Kawyr ainsi que du don qu'elle a développé.