Echo des Plaines : Chapitre VII ▬ Le Retour d'Inasmir


 
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 Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...

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Dreann Aronwë

Dreann Aronwë

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MessageSujet: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptySam 24 Sep 2011, 23:19

Every great story

has a beginning

Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... Sans_titre_1-937d785224
credit

Et la mienne commence ici


▬ Par le nom que je porte, Dreann Aronwë
▬ Par mon lieu de naissance, dans le quartier des Forts, à Crìfderau Maes.
▬ Mon âge, vingt-six-ans.
▬ La personne que je suis, un singulier.
▬ Et les responsabilités qui vont avec : chevalier au service de la Couronne.
▬ J'ai voué ma loyauté indéfectible au roi, à mes hommes et à mes buts.
▬ Miroir, mon beau miroir, montre Henry Cavill.

« Mais comment a-t-on pu en arriver là? »

DITES NOUS TOUT

Il pleut, encore. Cet hiver lui semble si long, si froid. Il s’en rend compte : il n’a jamais connu l’hiver … et la pluie, jamais elle ne l'avait heurté comme en ce moment. Cherche-t-elle à le noyer ? Il le pense.

Elle a les yeux clos. Pour elle il n’y aura plus d’été, le froid l'a déjà emporté. Ça n’aurait pas dû se passer comme ça, elle n’aurait pas dû partir la première. Mais qu’importe car le cercueil descend peu à peu, sombrant lentement, engouffré par la terre et il se sent sombrer avec. La logique n'a plus d’importance.

Jamais plus il n'entendra son rire, il le réalise, ça le frappe comme un coup en plein ventre, ça lui coupe le souffle … Ce fracas, cette pluie qui, il en est sûr, jamais ne s'arrêtera, ça recouvrira tous les autres sons jusqu'à l'isoler, jusqu'à le rendre tout à fait fou à lier. Il n'entendait déjà plus que les sanglots autour de lui, bientôt le silence, à son tour. Il l’espérait.

En attendant, la pluie emporte ses larmes, les mêlant à ce fracas qui le tuera. On commence à la recouvrir de terre, le cercueil est clôt. Elle disparaît et il a peur de l'oublier, elle, son visage, sa voix … alors son image lui apparaît. Elle sourit, il croit revivre :

Soudain, il fait chaud. On dit qu'Eydis est en colère, qu'ils sont tous maudits, pourtant il pense n'avoir jamais été si heureux. L'hiver sans fin que tout le monde craint tant ne semble pas l'atteindre, pas encore. La route jusqu’à Cathairfal est longue, la neige encombre les chemins et fatigue les chevaux, on n’avance pas. Dreann et ses hommes ne se sont pas arrêtés depuis plus d’une journée, mais même en pressant le pas et en forçant la marche, la cité royale semblait toujours si éloignée et il ne pouvait rien n’y faire. Et pourtant il ne détestait pas ces fragments de la vie militaire, ces moments de flottements durant lesquels, alors qu’on rentre de campagne, on n’a plus qu’à se laisser guidé le long des voies pavées, qu’à se laisser porter par sa monture, à remuer des pensées, des images. Et quelles images … Dreann venait de quitter la garnison de Loch Eydis où il avait passé les deux derniers mois. Une mission sans danger, visant seulement à l’éloigner un temps, lui et son bataillon, des tristes remparts de Cathairfal sur lesquelles les monstres eux, continuaient de déferler chaque nuit, sans jamais laisser ni repos ni répit aux braves qui les combattaient. La veille, l’ordre de reprendre la route en direction de la capitale était arrivé et il se trouvait maintenant sur les chemins, perdu au milieu de la campagne qui s’était drapée d’un blanc qui depuis longtemps ne suffisait plus à lui faire oublier les sombres scènes de batailles vers lesquelles il se dirigeait irrémédiablement. Malgré tout, malgré les ténèbres qui chaque nuit les menaçaient davantage, jamais Dreann n’avait songé à renoncer à l’accomplissement de la mission qu’il partageait avec tant d’autres, celle de protéger Lanriel et ses habitants des dangers qui les menaçaient. Pour ça, il avait choisi très tôt de se former au métier des armes, et ce bien qu'il n’ait jamais aimé la guerre. Il en a peur parfois, peur du masque d’horreur qu’elle revêt souvent dans le cœur de certain …et pourtant faire couler le sang ne l’avait jamais effrayé, pas plus que voir couler le sien, si c’est pour une cause qui en vaut la peine. Y avait-il plus noble destinée que de protéger le monde ? Pas pour lui, et même la violence qu’il répugne en tout autre contexte ne semblait pas ternir à ses yeux la beauté de cet idéal. Alors, ainsi ballotté doucement par le pas lent de son cheval, Dreann tâchait de n’avoir en tête que les images splendides des rives enneigées de Loch Eydis. L’horreur viendrait bien assez tôt.

Et elle vint. Cette nuit-là, il était sur les remparts, comme toutes les nuits qu’il passait à Cathairfal. Les combats étaient particulièrement rudes et beaucoup de valeureux soldats périrent bien avant minuit. La mort, la violence, c’était leur lot à tous, à ceux qui veillaient toutes les nuits à ce que la Cité ne soit pas submerger. Dreann avait perdu tellement d’hommes, de camarades, d’amis, qu’il croyait avoir dépassé tout ça, cette Mort qui les entoure en permanence. On finit par l’accepter, on croit le faire du moins. Alors, quand des compagnons tombaient, on se rappelait comment ils étaient braves, à quel point ils étaient bienveillants, puis on les pleurait jusqu’à ce qu’on en ai d’autres à pleurer la nuit suivante. Pour Dreann, c’était ça la guerre : un malheur quotidien qui se répétait à l’infini ou presque, jusqu’à ce qu’on tombe soi-même, à la rigueur. Et pour ça, et pour toutes ces raisons, Dreann crut qu’il était en mesure d’échapper à la vie, à son visage qu’il craignait le plus au moins, ce faciès hideux, sadique, qui répand malheurs et tragédies partout où il pose son regard. Maintenant, après tant de nuits passées là-haut, après tant de semaines, de mois, après tout, à se battre, à voir la souffrance, à avoir peur, n’était-il pas devenu un vrai soldat, insensible, inconscient peut-être ? Il le crut, ça l’effraya d’ailleurs. À force de combattre des créatures, des bêtes, on en devenait peut-être bien un peu comme elles, sans âme. Il les voyait bien, tous ces hommes, des guerriers pourtant, que l’odeur du sang et le poids de la fatigue faisaient devenir fou, qui appelaient leurs mères en plein milieu du champ de bataille, chouinant, implorant Eydis de leur accorder une mort rapide, propre. Tout ça, il le voyait quand le matin arrivait, quand les combats cessaient, et que Dreann passait en revue ses troupes épuisées, découragées. Certaines fois, ça le faisait vomir. Alors, quand le courage venait à manquer, Dreann préférait prétendre qu’il avait dépassé tout ça, que ça l’avait forgé. C’était faux, il ne croyait déjà plus que triompher était encore possible : c’était vain et pourtant tellement nécessaire.

Alors quoi ? C’était ça, c’était la mort cette vie qu’il estimait tant, la sienne ? Il n’en savait rien, il n’en savait pas grand-chose en tout cas, mais rien ne devait laisser penser ça. A quiconque. Personne sinon lui ne devait se soucier de tout ça. Lui justement, quand il allait moins bien, il n’avait qu’à se raccrocher à cette autre vie qu’il menait, plus douce, agréable, qu’à se raccrocher à leurs sourires, son sourire … Ça suffisait à lui donner la force nécessaire pour tenir une nuit de plus, une petite nuit supplémentaire, à chaque fois. Cette vie qui lui faisait tant de bien, c’était la vie simple qu’on lui laissait mener de temps à autres, quand la situation le permettait, une vie loin des armes et des armées, où il avait tout le loisir de les aimer autrement qu’à travers des prières, une vie plus mondaine peut-être où ses seules préoccupations étaient alors de vivre paisiblement auprès de cette famille qu’il aimait tant. Il les avait toujours aimés et respectés, et ce avec sincérité et constance, sans jamais douter de cet état de fait. Il était fier de ça, qu’ils soient fiers de lui et il aimait penser qu’en prenant la voie des armes, c’était eux qu’il servait et protégeait, fusse indirectement. On ne lui avait jamais imposé cette destinée, il l’avait choisi. On ne l’en avait pas dissuadé, voilà tout. Cette vie à l’arrière des combats, insouciante, presque inconsciente, certains de ses compagnons d’armes ne la comprenaient pas. Voir des pères, des frères, des époux mourir par dizaines ne devait-il pas suffire à concerner tous ces gens qui vivent si près et pourtant si loin des remparts ? Ce décalage, Dreann en avait conscience mais lui, plutôt que de le rejeter, de le craindre, il s’y plongeait tout à fait, se gonflant dès qu’il le pouvait de la fierté éphémère de son père, des projets inutiles que sa mère élaborait en son nom, se jetant entièrement dans cette naïveté qu’il retrouvait chaque fois dans les yeux de sa sœur … Leonie. De tous, c’était elle qui parvenait le mieux à le faire se sentir encore humain. Pour elle, il était resté son frère, pas un chevalier, pas un héros. Pour lui, elle était celle qui se souvenait encore de lui, de ce qu’il était avant et, à travers son regard, il s’en souvenait lui aussi. Pour ça, il l’aimait plus que tout au monde. Comment avait-il pu croire que cela était suffisant ?

Il fait nuit maintenant, la pluie bat moins fort. Une nuance sans importance. Son esprit, vide, se perd dans l’immensité de la demeure familiale. Un flottement sans fin semble s’être emparé de lui. Il revoit son enfance passée ici, il s’aventure dans ses souvenirs comme des territoires maintenant hostiles, dangereux, il le sait. Des mots lui revinrent, ceux d’un vétéran qu’il rencontra il y a des années : « Les souvenirs d’un mort, d’abord ça vous retrouve gentiment, ça vous sourit, puis, quand vous vous dites que s’y plonger un peu ça n’est pas grand-chose, dès ce moment alors ça se transforme en un gouffre sans fond, comme ça, sous vos pieds. On s’y abîme à l’infini. » Ça lui semblait maintenant un conseil avisé mais malgré ça, malgré les mises en garde, comment résister ? Il voyait son sourire. Il imaginait son effroi.

C’était la nuit, une belle nuit : il n’y avait ni pluie ni ténèbres, pas encore. C’était trois semaines après son retour de Loch Eydis. Les assauts étaient particulièrement violents ces derniers temps, ses nuits étaient toutes occupées par la guerre et ses journées toutes occupées par ses nuits. Dreann ne s’en sortait pas et pourtant la perspective de pouvoir enfin les voir plus qu’une poignée de minutes suffisait à le rendre serein. Il avait appris à se contenter de peu. Au plus profond de la nuit, à cette heure charnière où l’obscurité vit ses dernières heures, il tuait. Elle mourait tandis que le matin arrivait alors, vainqueur sur une nuit de plus. Quand on le fit mander à la cour au petit matin, Dreann se réjouit même : Eydis soit louée, il pouvait enfin déléguer sa besogne à son second, le temps d’un matin où il n’aurait pas à supporter ce nœud qui lui déchirait l’estomac lorsqu’il devait égrener le nom des disparus de la nuit. Il ne sourit pas à la vue de ses parents, ils ont les traits tirés, l’air grave. Les mots mortels sont lâchés sans retenue aucune. Dreann ne réagit pas, n’analyse pas, pas plus lorsque sa mère s’effondre une énième fois pendant que son père s’embourbe dans des paroles qui déjà ne parviennent plus aux oreilles de Dreann. Tout était mort en lui, sauf ce nœud auquel il croyait échapper aujourd’hui. Cette fois, c’était son âme tout entière qu’il semblait étrangler. Il vomit, s’enfuit. Un feu brûle maintenant au fond de lui, une rage intense qu’il croit infinie. L’image de sa sœur assassinée entretient le brasier, il ne pense qu’à tuer à son tour, encore, la Mort comme seul remède, peu importe qui, peu importe pourquoi, volontiers il s’immole dans cet embrasement vengeur et immédiat, brutal, qui jusque-là lui était resté étranger. Et les jours passent sans qu'il puisse rien n'y faire. Ce feu éternel n’était qu’une fausse promesse : il s’était maintenant consumé entièrement. Quelques heures avaient suffi. Se contenter de peu, dans la perte aussi car il ne restait plus que des cendres fumantes de lui, avant que la pluie n’arrive finalement, noyant les dernières fureurs. Maintenant qu’il n’y avait plus ni lumière ni chaleur pour irradier son corps, plus rien ne pouvait lui cacher la vérité : tout avait brûlé, il ne restait rien d’autre que cette pluie qui devint torrent, charriant un désespoir d'une profondeur abyssale. Il n’était plus question de rage ni de fureur, juste de ce chagrin qui s’insinuait peu à peu dans tout son corps comme un poison, coulant dans ses veines, parasitant toutes ses pensées, se nichant quelque part, dans son cœur. Le temps passa, la pluie tombait encore, l’hiver était devenu éternel. Seulement Dreann finissait par s’habituer à ce froid constant qui se logeait à l’endroit même où reposaient les cendres de son âme disparue. La douleur était toujours là, très forte, mais elle s’atténuait. Elle était supportable parfois. Bientôt le chagrin devint une partie de lui-même, jusqu’à devenir la seule sans doute.

Il ne se passa guère longtemps avant que sa vie ne le rappelle à Cathairfal, loin des terres familiales où Leonie reposait maintenant. Rien n’était plus comme avant, il en avait conscience. Rien n’était plus, voilà tout. L’idée de tout abandonner jusqu’à la vie elle-même lui caressa l’esprit, l’espace d’un instant. Il ne put s’y résoudre pourtant. Il avait failli à ses devoirs en perdant cette sœur qui était tout pour lui, pouvait-il se permettre d’échouer à nouveau ? On comptait encore sur lui : ses parents n’avaient plus que lui, de qui pourraient-ils espérer être fier s’il les abandonnait eux aussi ? Le Roi, Cathairfal, Lanriel étaient en danger et il leur avait juré fidélité, il ne pouvait s’enfuir. Et puis, il y avait Leonie aussi. Il n’avait pu la protéger, il n’y avait plus que la vengeance pour se faire pardonner. Il donnerait tout pour traîner cet animal aux allures d’homme qu’on appelait Accolon devant la Justice de son Roi. Pour ça, il devrait le retrouver, et Elvire aussi qu’il sait avec lui, quelque part ...

Tout était mort en lui et il n’avait aucun espoir de renaître quoiqu’il fasse. Tout ça, il le ferait pour eux. Voilà son véritable sacrifice.




Dernière édition par Dreann Aronwë le Dim 25 Sep 2011, 12:50, édité 5 fois
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Dreann Aronwë

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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptySam 24 Sep 2011, 23:20

Votre besace


Dreann est un chevalier et, de ce fait, il possède l'équipement que son rang exige. Tout d'abord, ses armes: une épée longue s'utilisant à deux mains et faite sur mesure, sans qu'elle ne soit pour autant ornée d'éléments inutiles. De par sa taille imposante, elle est bien trop encombrante, il ne la transporte donc que lorsqu'il est certain d'avoir à l'utiliser. En plus de cette épée, Dreann porte presque en permanence une épée de taille beaucoup plus réduite qui peut sans problème être utilisée à une main. Cette épée appartient à la famille Aronwë depuis des générations et sert surtout au prestige de la famille, puisqu'on dit qu'elle au service des Rois de Lanriel depuis toujours, bien qu'il s'en serve aussi comme arme de protection.

Si un chevalier n'est rien sans ses armes, que serait-il sans son armure ? Quand la situation l'exige, il porte donc une armure de plate très lourde mais qui le protège de nombreux coups, s'avérant presque insensible aux coups d'épée. Pour ce qui est des monstres que Dreann combat chaque nuit, c'est déjà une autre affaire. Quand il est à la cour, Dreann privilégie évidemment des vêtements moins encombrants, plus mondains.

Pour finir, il n'emporte véritablement que peu d'affaires avec lui, d'une part car il sait se contenter de peu, d'autre part car il n'a jamais de mal à se faire fournir ce dont il a besoin par un page ou un écuyer mis à sa disposition. Concrètement, il n'a jamais sur lui qu'un peu d'argent dans une bourse.

L'interrogatoire d'Inasmir

▬ Je ne vous apprends rien en vous disant que Lanriel possède un roi, mais ce que j'aimerais savoir c'est ce que vous pensez de lui :
« C'est bien simple: Dreann est prêt à donner jusqu'à sa vie pour la Couronne, comme ont été prêts à le faire tout ses aïeux avant lui. Pour lui, c'est une question d'honneur et de fierté, rien que ça. Ainsi, il est aisé de comprendre qu'être devenu chevalier du Roi est un honneur immense pour lui et, malgré l'état émotionnel dans lequel il se trouve depuis l'assassinat de sa soeur Leonie, Dreann ne peut concevoir de faillir à ce serment qui le lie au monarque de Lanriel. De plus, il est intimement persuadé que le Roi est profondément juste et aimant envers ses sujets, ce qui lui donne une raison suffisante pour se battre pour lui contre les créatures qui menacent son peuple et son pays. »

▬ On a tous son petit ego et moi, Inasmir, le sorcier légendaire, n'échappe pas à ce vice. Alors répondez donc à cette question, que pensez-vous de moi ?
« Comme tout le monde, Dreann connaît évidemment le nom d'Inasmir le sorcier légendaire. Ayant reçu en plus des arts militaires une éducation beaucoup plus générale, le jeune homme connaît l'histoire du sorcier comme on le lui a apprise, c'est-à-dire celle du grand homme qui a édifié le Bouclier, protégeant Cathairfal des attaques de ces monstres que le chevalier combat aujourd'hui, maintenant que ce même Bouclier a disparu. Malgré ça, il ne sait véritablement que penser d'Inasmir, après tout il n'en sait pas plus que le reste des habitants de Lanriel. »

▬ La chute du Bouclier aurait secoué toutes les terres mais il y a des gens que cela laisse de marbre, je serai curieux de savoir si vous êtes une de ces personnes:
« Au vu de son rôle dans la guerre contre les Ténèbres qui chaque nuit cherchent à envahir la capitale de Lanriel, il paraît évident que Dreann est complètement concerné par la chute du Bouclier, vu qu'il risque chaque nuit sa vie et celle de ses hommes pour éviter que Cathairfal ne soit submergée par ces monstres qui reviennent à l'assaut sans jamais faiblir ... Alors oui, il déplore profondément la disparition du Bouclier, priant Eydis chaque fois que le soleil se couche pour que cette bénédiction qu'elle leur avait accordée à travers les pouvoirs d'Inasmir vienne à nouveau le sauver lui et son peuple. En attendant, il se contente de faire ce qu'il peut à son échelle pour que le pire ne se produise pas, en espérant voir arriver une véritable solution le plus tôt possible. »

▬ Mais dites-moi mon ami(e), racontez-moi donc un peu ce qui fait de vous un être si exceptionnel...
« Dreann n'est pas quelqu'un d'exceptionnel, du moins si c'est le cas, il n'en a pas conscience. Ayant adopté très tôt la voie des armes pour être amené un jour à servir dans l'armée du Roi, le chevalier est devenu un combattant hors pair, notamment lorsqu'il s'agit d'utiliser cette épée longue qu'il manie avec beaucoup de talent et d'efficacité. Son statut de blasonné lui a aussi permis l'accès à une certaine éducation qui, si elles n'ont pas fait de lui un esprit d'une intelligence rare, suffisent à en faire quelqu'un de relativement instruit voir cultivé. Malgré tout, sa principale fierté vient du fait d'être parvenu à donner plus de prestige à sa famille qu'elle n'en avait déjà, notamment en s'illustrant en tant que chevalier du Roi, aussi bien sur le champ de bataille qu'à la cour. Il sait qu'il serait prêt à tout pour leur apporter la gloire et c'est semble-t-il la seule chose qu'il lui reste depuis la perte de sa sœur. »

▬ Tous les goûts sont dans la nature, n'est-ce pas? Alors éclairez-moi donc sur les vôtres...
« Étrangement, Dreann déteste fondamentalement la guerre qu'il répugne même, ne consentant à y participer seulement car il a l'intime conviction que, dans ce cas précis où il est question de protéger la Cité, il s'agissait d'une cause noble et légitime. En toute autre circonstance, il préfère ne pas avoir recours à la violence si cette dernière ne s'impose pas à lui. Cette haine de la brutalité l'a d'ailleurs conduit à renoncer à traquer et tuer de ses mains cet Accolon qu'il sait coupable du meurtre de sa soeur, préférant à la place le faire juger par la justice royale, comme doit l'être toute personne soupçonnée d'un crime dans un royaume civilisé comme celui de Lanriel. De plus, il craint profondément l'idée de faillir à ses devoirs, qu'importent les circonstances, et il a tendance à étendre ces exigences à tous ceux qu'ils côtoient ... Ainsi, il supportera mal les traîtres, les menteurs et les hommes manquants d'honneur en général. »

▬ Tout le monde veut quelque chose, il suffit de découvrir ce que VOUS vous désirez.
« C'est simple, les choses qui le poussent encore à vivre ne sont pas nombreuses. Tout d'abord, il y a cette allégeance au Roi et à sa famille qu'il ne peut se résoudre à renier comme si rien n'avait jamais été. Il ne peut tout simplement pas accepter l'idée de laisser de côté cet engagement sur sa vie qu'il avait contracté des années plus tôt, bien que le décès de sa sœur lui ai enlevé tout espoir d'aimer vivre un jour. Son autre désir est d'éclaircir les circonstances du meurtre de Leonie en attrapant celui qu'il pense être son assassin, Accolon, ainsi qu'Elvire Duverney qui a fui alors qu'elle était présente, il le sait, au moment du meurtre. En accomplissant cela, il pensait pouvoir obtenir peut-être le pardon de celle qu'il n'avait su protéger ... Cependant, ses deux buts se gênent l'un l'autre: ses responsabilités dans l'armée ne lui laissent guère le temps de courir Lanriel à la recherche des deux fugitifs, et cette situation lui est insupportable. »

▬ Et les autres dans tout ça.
« Les autres ? Dreann est quelqu'un de foncièrement bon et raisonnable, aussi il évite d'avoir quelque préjugé que ce soit sur les autres races qui peuplent Lanriel. Malgré ça, il avoue lui-même avoir du mal à porter un regard bienveillant sur les Rôdeurs, race à laquelle appartient le meurtrier présumé de Leonie et qu'il juge d'un œil soupçonneux voir accusateur: pour lui, ces gens n'ont aucun sens des responsabilités et sont de véritables plaies pour la sécurité du peuple qu'il a juré de protéger, aucun d'entre eux n'étant vraiment contrôlable par quiconque ... Concernant les différentes classes sociales, Dreann ne se limite pas vraiment à son milieu, étant amené à côtoyer des soldats qui, pour la plupart, sont plutôt issus du bas de la pyramide. Malgré ça, il faut avouer que, parmi ses proches, on compte plus de Blasonnés que d'Indigents. »

L'humain derrière la légende

Spoiler:

Et pour les crédits c'est par ici
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Una Syrion

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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 01:54

Re-bienvenuuuuue.

Bon je t'ai déjà dit ce que je pensais de ton histoire mais j'aime bien quand ton côté chevaleresque s'exprime.
Bon courage à Elvire face à toi. Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 808923

*câline*
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Dreann Aronwë

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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 02:04

Mouahaha, ça va me changer de ce gueux de Solan (que j'aime quand même) qui a le côté chevaleresque d'une huître, c'est clair xD

Enfin, en attendant, j'ai terminé ma fiche ! J'espère être parvenu à cerner le personnage un tant soit peu ...
Si c'est pas le cas, je ferais les changements évidemment ='D

Voila voila \o/ Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 935453
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Scarlett de Vinter

Scarlett de Vinter

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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 11:26

Re-bienvenue! Chouette fiche!
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 11:56

Re-Bienvenuuuue Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 150679 Dammit, claire que ça va changer de Solan (a) en tout cas très bon choix de perso', j'ai adoré lire ta fichette ♥️
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Jullanar Osgrey

Jullanar Osgrey

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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 12:17

Eh bien, c'était rapide ! Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 450322
J'ai adoré ta fiche, et notamment la façon que tu as choisie de raconter l'histoire de Dreann, c'est vraiment très beau. Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 671916 A mon sens, tu as bien cerné le personnage et je ne vois à rien à redire sur le sujet, j'ai hâte de voir ce que ça va donner dans le jeu (et ça va nous changer de Solan, effectivement ! Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 665203 )
Du coup, je ne palabre pas plus longtemps et te valide ! Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... Herz
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 12:57

Eh beh, merci les gens Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 191321 J'vais tâcher d'être à la hauteur du perso qui m'a franchement tapé dans l’œil il y a un petit moment déjà !
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 13:18

Re-bienvenue parmi nous !! Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 314445
Joliie fiche ! Et très bon choix de perso' Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 671916
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 13:29

Ri-Wouelcome Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 314445
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 16:12

Merci à vous deux Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 314445
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 20:15

Aaah Dreann. C'est juste trop bien que tu ais craqué pour ce personnage, c'est Vivire qui va avoir la frousse maintenant. Et comme les amis, j'ai beaucoup aimé lire cette fiche. Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 671916 Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... Herz
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 20:41

Owi, crains moi Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 739720 Merci, en tout cas Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... Icon_razz
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MessageSujet: Re: Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ...   Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... EmptyDim 25 Sep 2011, 21:27

Un autre chevalier! Rebienvenue! Dreann Aronwë - Just a bird in the storm ... 191321
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