THORFINN ; àlarecherched'untitre

Cairthafàl, Crifderau Maes, le quartier des Forts. C'est ici que je suis né. D'une mère qui ne travaillait pas et d'un père qui était soldat. Enfin, il était même commandant à l'époque. C'était un homme reconnu pour être un héros de guerre. J'avais également un grand frère de trois ans mon aîné. Notre enfance avait été dès plus calme avec un père souvent absent de part les batailles ou bien les entraînements. Notre mère nous avait nourri d'amour et de compassion mais tout cela changea lorsque mon père se blessa lors 'une bataille et dut renoncer à sa carrière de soldat. Mon père était un homme respectable, il avait été élevé lui même par une famille de guerrier, mais il voulait des fils capable d'être aussi fort que lui. Pour mon grand frère, c'était raté. Très tôt, il avait montré son penchant pour les plantes et tout le bazar. Il s'en était retenu à moi, j'avais six ans, et j'avais l'âge de soulever une épée à cette époque. J'étais un gamin qui aimait bouger, qui rêvait déjà d'action et d'aventure, mon père avait reconnu en moi l'enfant qu'il avait été. Il avait décidé de prendre mon entrainement en compte en même temps que son nouveau métier de forgeron.

Les entraînements commençaient de manière intensive. Aldrius, mon père, voulait que je sois la fierté de la famille mais surtout sa fierté. Pour ma part, je ne voulais pas le décevoir. Mon père avait une confiance aveugle en moi, et je démontrais beaucoup de qualités. J'étais rapide, vif, agile et cela à seulement six ans. Mon père souhaitait que je sois l'enfant prodige de la famille. Mes capacités physiques augmentèrent en même temps que je grandissais, j'apprenais à manier toute sorte d'armes. Mais mon père voulait que je me favorise dans une seule et j'avais choisi une arme tout à fait basique : l'épée. La même arme que mon père utilisait pour combattre. Je savais une manier une lance, un javelot, tirer à l'arc, mais je préférais me battre à l'épée. Mon père m'avait longuement entraîné à cela.

J'avais dix ans lorsque mon frère décida de partir. Je ne comprenais pas du tout, mais mon père et ma mère comprenaient. Il avait quatorze ans à cette époque là, et il avait décidé de partir avec un vieil homme. J'avais demandé le pourquoi, mes parents n'avaient jamais souhaité me répondre. Peu importe, nous avions été proche mais c'était jusqu'à ce que mon père veule faire de moi un guerrier. Depuis sept ans, nous avions comme été séparer. A douze ans, on me comparait déjà comme à un brillant avenir. J'étais fort pour un garçon de mon âge, et je pus entrer dans l'armée grâce à mon père et ce à l'âge de quatorze ans. C'était un âge précoce, mais mon père me faisait confiance.

Six moi que j'étais dans l'armée, trois mois que je n'avais pas vu mon père et ma mère. Je me demandais si j'étais assez fort psychologiquement, je n'avais que quatorze ans après tout. Nous étions près de Darya, à environ une trentaine de kilomètre de Port-aux-Princes. On se fit attaquer par des brigands, très bien armés. Nous n'étions même pas une vingtaine. Lors de cette bataille, je me pris un coup sur la tête et je tombais au sol, on m'avait laissé pour mort.

Je ne savais pas combien de jours étaient passés, je ne savais pas qui j'étais, je ne savais pas où j'étais. Je me rappelai avoir reçu un coup et tomber, c'était mes seuls derniers souvenirs. Je m'étais réveillé sur un bateau. Je ne parlais pas, je ne savais pas du tout ce qui m'était arrivé. J'étais dans une cale accompagné d'autre hommes. Nous arrivâmes à terre ferme puisque des hommes nous fîmes sortir de la cale, je ne savais pas où l'on était mais les hommes semblaient ravis d'être sur terre ferme, ils appelaient cela : l'île au Pirates. Je compris que j'étais avec des Pirates, mais je ne pouvais rien faire pour partir, j'étais attaché fermement par des chaînes.

Le soir arriva, ils formèrent une ronde. Un des prisonniers qui avaient été avec moi dans la câle était au milieu de la ronde, et il y avait un homme, certainement un pirate, face à lui. Je compris tout de suite, le prisonnier devait sauver sa vie en combattant l'homme. Mais, les pirates étaient bien trop forts et se débarrassaient facilement des prisonniers qui, eux, étaient épuisés. Il ne restait plus qu'un prisonnier : moi. On m'enlevait mes chaînes et me donnait une épée. Pour le combattre, je devais jouer sur sa lenteur et ma rapidité. J'esquivais ces coups afin de l'épuiser et ma tactique marchait plutôt bien. Rapidement, je pris son bras et tentais une prise de lutte, il céda d'ailleurs son épée dans la foulée et j'avais fini par lui cassé le bras. Prenant mon épée et pris d'une colère, je plantais alors la pointe de mon épée dans la gorge de mon adversaire. Il était le premier homme que j'avais tué, mais j'avais gagné ma vie.

Un homme décida de me prendre sous son aile : Erlingsson qu'il s'appelait. On me dit que je m'appelai Thorfinn, c'était inscrit sur l'armure que je portais, bien trop grande pour moi. Je ne me souvenais plus de rien, et je devais construire ma vie. J'étais devenu un pirate sous la botte de Erlingsson, qui devint alors mon mentor. Cet homme m’entraînait pendant des heures et des heures afin que je devienne encore plus fort que je ne le suis. Et, je commençais à aimer ma vie de pirate, l'environnement et tout cela. J'aime me battre.

Nous passâmes plus de six ans à s'entrainer, et j'étais devenu un pirate à part entière. J'avais vingt et un ans et Erlingsson décidait de quitter l'île aux Pirates pour chercher gloire et fortune en s'attaquant aux navires marchands. Il était devenu comme mon père, et je le suivais partout où il allait, j'étais son fils et son bras droit. Pendants plus de trois ans, nous parcourûmes les mers et nous attaquions les navires. Ce jour là, on avait fait escale dans un petit village où nous avions profité de la nourriture et des femmes du village. Les hommes avaient été tué puisqu'ils voulaient nous en empêcher. Nous n'avions pas prévu l'arrivée des soldats du roi, ils étaient nombreux et nous, nous n'étions qu'un équipage de pirate. Une bataille commença, et je vis alors de mes propres yeux mon père, Erlingsson, mourir devant moi. Je m'approchais de lui, il me demandait de fuir et me passa alors son épée à deux main. Je pleurais pour la première fois depuis mon amnésie. Je pris mon cheval et m'en allais rapidement avant que je ne me fasse tuer à mon tour.

Depuis ce jour là, je vagabonde sur les terres de Lanriel et je vis de gibier trouvé ou bien de petits métiers tel qu'assassin ou même chasseur de primes et cela fait trois ans que ma vie est comme ça.

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